The Caligula Effect est l’une de ces licences rescapées de la ludothèque PS Vita. Le jeu est en effet d’abord sorti en exclusivité sur la (pas encore !) défunte portable de Sony en mai 2017. Malgré des critiques pas franchement enthousiastes – sans non plus crier à la catastrophe –, le jeu a déjà bénéficié d’une ressortie sur PlayStation 4 sous le titre The Caligula Effect: Overdose, un an après sa sortie sur Vita.
Gros atout de la licence, son scénariste n’est autre que l’auteur des trois premiers épisodes de Persona. C’est aussi probablement grâce à la cote d’amour pour ce dernier, qui n’a jamais été aussi haute, et avec l’aide d’un marketing qui pousse sur la filiation entre les deux séries que The Caligula Effect aura droit à sa suite, sobrement intitulée The Caligula Effect 2, qui voit se rempiler l’équipe du premier jeu.
Côté scénario, on reste dans les grandes lignes de l’épisode précédent : une intelligence artificielle emprisonne des étudiants rongés par le regret dans l’univers virtuel qu’elle a créé, Redo, où les pensionnaires oublient leur passé et peuvent ainsi profiter pleinement de leur présent (dans le premier épisode, des étudiants restaient à leur insu prisonniers de leurs années lycées dans une simulation créée par une I.A. qui avait établi que c’était là les meilleures années de la vie d’une personne…).
Si on apprécie le thème de l’intelligence artificielle ennemie qui, pour une fois, ne se retourne pas contre les hommes, mais est persuadée de « bien faire », on espère que l’exécution du jeu sera un peu plus à la hauteur des noms qui sont mis en avant, Tadashi Satomi (scénariste de Persona) en tête.
The Caligula Effect 2 est attendu pour cet automne sur PlayStation 4 et Nintendo Switch. Si les voix japonaises seront conservées pour la version occidentale, malheureusement pour les anglophobes, une traduction en français ne semble pas prévue. Le jeu dans sa jolie version collector est déjà disponible en précommande chez NIS America.