Alors que la sortie de Battlefield 6 est prévue pour le 10 octobre prochain sur Playstation 5, Xbox Series et PC, ce weekend marque une importante étape dans le développement du titre. Depuis samedi matin, les joueurs peuvent en effet accéder librement à une première phase de bêta ouverte, après 48h d’accès anticipé qui a déjà permis de tirer quelques enseignements pour la suite. Le premier, c’est que sans surprise, la curiosité est de mise : l’accès anticipé semble avoir dépassé les attentes d’Electronic Arts.
Il faut dire que le jeu est plutôt attendu. D’abord, car il sera le premier de la franchise sur la génération de consoles actuelle, et ensuite, car le studio a récemment réussi un joli coup en dévoilant le mode multijoueurs, avec un buzz à la clé. Nous passerons rapidement sur le ridicule de proposer un accès anticipé à une bêta. Preuve sans doute d’un succès à venir pour Battlefield 6, mais aussi d’un véritable problème de gestion au niveau marketing, les clés d’accès aux deux journées ayant été distribuées en trop grand nombre, notamment via un partenariat avec Twitch, ou encore en précommandant le jeu.
Malheureusement, il semblerait que chez EA, on n’avait pas forcément prévu autant de connexions en simultanées, et encore moins pour un accès anticipé. L’éditeur a même dû mettre en place un système de fil d’attente pour palier aux limites de ses serveurs. Au vu de certaines captures d’écran sur internet, cette file d’attente aurait même dépassé les 250 000 joueurs dans la journée de jeudi. Forcément, cela a créé quelques tensions sur les réseaux, devenus à la fois exutoires et catalyseurs d’émotions, où certains fans ont montré leur déception de devoir patienter pour mettre la main sur un peu de gameplay.
Une autre curiosité de ces deux premiers jours d’accès à Battlefield 6, c’est le Secure Boot. Pour pouvoir lancer la bêta et débloquer la protection anti-triche d’EA, il était obligatoire d’activer cette fonctionnalité inhérente à Windows 10 et 11. Problème, et pas de moindres, la manipulation est loin d’être simple, obligeant les utilisateurs à manipuler le BIOS, une partie de l’ordinateur souvent méconnue. Malgré un tutoriel, certains se sont perdus en route, regrettant que le système de sécurité ne soit pas plus facile à activer. Mais il faudra s’y faire, Activision ayant également annoncé que l’activation du Secure Boot sera nécessaire pour jouer à Call of Duty: Black Ops 7 en fin d’année.
Surtout qu’il semblerait que ce Secure Boot ait quelque peu failli à sa mission. Dès le premier jour, quelques rapports de comportements de triche sont remontés, vidéos à l’appui. L’éditeur s’est rapidement emparé du sujet, arguant avoir rapidement banni les suspects et travailler à une amélioration de son système de défense. Des petits détails dans un lancement somme toute réussi, car dans le jeu multijoueur, on sait bien que l’éradication de toute triche est purement impossible.
Même si nous en saurons un peu plus après ce premier weekend de bêta ouverte, notamment en ce qui concerne le gameplay (notre preview est d’ailleurs en approche), ces deux premiers jours d’accès anticipé laissent tout de même présager d’un radieux futur pour Battlefield 6. Comme souvent, certains râlent et font plus de bruit que les autres, mais qu’espéraient-ils ? Un jeu déjà parfait et des serveurs stables ? C’est la raison d’être même d’une bêta de servir à faire remonter ce genre de problèmes, et on ne peut donc que saluer l’initiative d’Electronic Arts. Maintenant, retour au travail avant octobre, où là, les erreurs ne seront plus permises.
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