Au milieu des jeux services qui se mêlent et s’entremêlent, on trouve régulièrement des titres dont le seul but est de gratter un peu de votre temps et de votre argent. Alors, quand un nouveau pointe le bout de son nez, on n’est pas forcément pressé d’en savoir plus.
Gravir la tour, loot, bla bla bla…
Arkheron se présente comme un mélange d’action RPG, de MOBA et de battle royale. L’objectif est de gravir les différents étages d’une tour, tout en accumulant des pièces d’équipement qui viendront améliorer les performances au combat de votre personnage ainsi que vos deux compères. Pour les plus curieux le studio a également posté cinq minutes de vidéo pour vous expliquer les différents points clés du jeu.
Le pitch n’est pas des plus intéressants, et pourtant on sent que quelque chose respire le « premium ». Pour preuve, en fouillant un peu, on découvre que le fondateur de Bonfire Studios n’est autre que Rob Pardo.
Si ce nom ne vous dit rien, il est pourtant à l’origine de titres légendaires : il fut Lead Designer pour Starcraft: Brood War et Warcraft III: Reign of Chaos, puis Vice-Président du Game Design chez Blizzard où il a dirigé le développement de World of Warcraft, recruté la personne qui s’occuperait de la direction de Diablo 3 et indirectement mené Overwatch à bien.
On comprend mieux pourquoi le jeu est si soigné. L’interface est propre, les animations visuellement agréables n’empiètent pas sur la visibilité de l’action, et la diversité des builds promet un potentiel de personnalisation exceptionnel. En tout point, Arkheron a l’air d’être un titre qui possède toutes les clés en main pour devenir un jeu à surveiller.
Arkheron en a marre ?
Mais reste-t-il de la place ? Si l’on s’en tient aux catégories de Steam, le mélange des genres abordés par Arkheron n’est en fait pas si original. Des titres comme Supervive et Battlerite collent déjà plus ou moins à la description, l’ambiance « dark fantasy » en moins.
La bataille pour le temps de cerveau disponible s’intensifie d’année en année, et les jeux disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus. Wildgate, sorti en juillet avec un pic à 7 700 joueurs, tourne déjà à moins de 300 par jour. Inutile de dresser une liste exhaustive, mais le fait est que les jeux s’accumulent et tombent généralement dans la catégorie « un peu moins pire que Concord ».
Si l’on peut dresser un constat plus indulgent pour les jeux coopératifs PvE qui ont au moins la décence de fonctionner même avec peu de joueurs, la situation des jeux à objectif PvP semble déjà plus complexe. Dans un genre où une partie ne se lance pas si les différentes équipes ne peuvent être complétées, le nombre de joueurs est un enjeu vital.
Oui, Arkheron a l’air franchement bon dans son gamefeel et sa diversité, mais en 2025, est-ce là un argument suffisant pour lui promettre la réussite ? Après tout, la marque « J’ai bossé chez Blizzard » n’a pas assuré le succès de Wildgate…
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