Kentaro Tominaga, connu pour son travail sur la licence Zelda depuis Zelda Windwaker, quitte Nintendo pour aller travailler chez Papergames. Le projet en question est un open-world se fondant sur la licence Love Nikki. Il s’agit d’une tendance inquiétante d’après le directeur de Kantan Games, société de conseil dans le jeu vidéo, Serkan Toto. Cette fois-ci, il s’agit d’un développeur s’étant illustré sur des titres comme The Legend of Zelda: Twilight Princess (sous-réalisateur), The Legend of Zelda: Breath of the Wild (game designer) ou Mario Kart: Double Dash (assistant réalisateur).
Le jeu qui aura conquis le réalisateur est un projet d’open-world fondé sur le jeu Love Nikki, qui consiste à habiller des personnages féminins. Infinity Nikki ne dispose pour l’instant que d’une seule bande-annonce, et la présence de la patte de Kentaro Tominaga est indéniable.
Pour Serkan Toto, ce n’est que la suite d’une logique amorcée en 2021 avec le départ de Toshihiro Nagoshi, le créateur derrière la série des Yakuza de SEGA. Il rejoignait la seconde entreprise du jeu vidéo en Chine, NetEase. Ces derniers sont particulièrement investis dans l’acquisition de développeurs et studios japonais, puisqu’ils sont également derrière le rachat de Grasshopper, le studio derrière No More Heroes. Le PDG, Goichi Suda, avait alors estimé que c’était une opportunité pour proposer des jeux « encore plus qualitatifs ». C’est à cette occasion que NetEase avait alors affirmé son intention de mettre la main sur des créateurs de jeux vidéo au Japon et à travers le monde au cours des années à venir.
Dans le cas qui nous intéresse ici, Papergames, il n’est pas question d’une firme aussi tentaculaire. Le studio, à l’origine composé de trois personnes, emploie aujourd’hui tout au plus mille employés. Le fondateur de l’entreprise, Yao Runhan, est un diplômé de l’Université de Waseda, proche de Tokyo.
Le choix du studio de se diriger vers un projet d’open-world mobile est un changement radical de ce qu’avait pu proposer le studio autour de la série des Nikki, voire en général. Le choix d’aller chercher un vétéran du métier semble alors cohérent.
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