Après un premier aperçu qui avait suscité un grand intérêt, les développeurs québécois d’Hatchery Games lèvent le voile sur leur premier projet. Dans un « Developer Showcase » détaillé, ils ont présenté en profondeur l’univers et les mécaniques de Voidling Bound, un jeu qui se présente comme un hybride fascinant entre le jeu de tir à la troisième personne et la manipulation génétique de créatures. Le titre nous propulse dans un conflit galactique, où l’humanité doit faire face à une menace parasitaire grandissante. Pour y faire face, les joueurs s’appuieront sur les Voidlings, de petites créatures personnalisables dont le code génétique peut être modifié pour créer des alliés de combat sur mesure.
Un air de déjà-vu, pour le meilleur des mondes
Si, au premier abord, la patte artistique et l’aspect collection de créatures rappellent immédiatement la franchise Skylanders (ce qui est tout à fait logique, certains développeurs ayant travaillé sur le célèbre jeu d’Activision), c’est une autre référence bien plus profonde qui vient à l’esprit : Spore. Le titre de Maxis, sorti en 2008, avait laissé des millions de joueurs sur leur faim avec son immense promesse de personnalisation, une ambition que le spin-off Darkspore avait tenté de concrétiser quelques années plus tard avant de s’éteindre tristement avec ses serveurs.
Pour tous ceux qui attendaient une nouvelle itération d’un tel concept, Voidling Bound semble être la réponse que nous espérions. Il s’annonce comme un successeur spirituel, prêt à exploiter tout le potentiel laissé en friche par ses prédécesseurs.
La génétique au cœur de Voidling Bound
C’est justement dans sa mécanique de « Splicing » que le jeu se distingue véritablement. Les développeurs ont mis en place une station de greffage pour permettre aux joueurs de fusionner et de modifier leurs créatures.
Les possibilités de personnalisation vont au-delà de la simple esthétique ; elles sont profondément intégrées au gameplay. Vous pourrez ainsi manipuler quatre aspects majeurs de vos Voidlings : la morphologie (leur apparence et leur structure physique), les modules (des équipements qui offrent des capacités secondaires, comme un lance-flammes ou un bouclier), les capacités (les compétences actives qu’ils peuvent utiliser au combat, comme une frénésie ou un tir précis) et les avantages (des bonus passifs qui influencent leurs statistiques).
Cette distinction entre l’apparence et les capacités permet aux joueurs de créer des créatures visuellement uniques, sans que cela n’impacte la viabilité de leur « build ».
L’approche de Hatchery Games semble encourager les joueurs à capturer la majorité des espèces de Voidlings afin d’avoir un arsenal génétique complet, justifiant ainsi l’exploration et la découverte.
L’aventure se déroule pour le moment en mode solo, un choix qui pourrait réduire les possibilités de combos entre joueurs et l’éventuelle mise en communs de builds, dommage, surtout quand on voit tout ces systèmes de modulation de nos bébêtes qui pourrait s’aligner sans souci avec le succès d’un certain Palworld.
Voidling Bound semble être l’une des pépites prometteuses de 2026. L’ambition de son système de personnalisation est palpable, et si l’équilibre entre les différents gènes est aussi bien géré qu’annoncé, chaque choix pourrait avoir un impact significatif sur la manière de jouer. En attendant sa sortie prévue pour le début de l’année prochaine, il est déjà possible de se faire un avis grâce à la démo déjà disponible sur Steam et le jeu s’est déjà annoncé sur Switch 2 en prime.
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