Nous profitons de la récente sortie de Trails Into Reverie (arrivé dans notre contrée ce 7 juillet) pour tenter de tracer un portrait succinct du jeu, et seulement succinct. Sinon à quoi servirait la critique que nous préparons en ce moment même ? En réalité, nous allons moins parler du jeu en lui-même que de sa place dans la série.
Trails Into Reverie : la fin d’une aventure
Bien que le joueur français puisse approcher Trails into Reverie pour la toute première fois, l’épisode n’est en réalité pas tout à fait récent. C’est qu’il existe depuis environ trois années dans son pays d’origine, le Japon (bien entendu). Un délai un peu long, mais qui ne tient absolument pas la comparaison avec ce qu’ont pu enregistrer les épisodes Trails From Zero et Trails to Azure, qui l’ont précédé. Alors qu’il ont initialement été portés aux mains des joueurs nippons (des aficionados de la PSP plus exactement) il y a une dizaine d’années de cela, cela ne fait que quelques mois que, nous Européens, avons pu rattraper le temps perdu – le premier étant arrivé chez nous en septembre 2022, le deuxième en mars de cette année.
Le jeu dont il est aujourd’hui question suit en quelque sorte les événements racontés dans les deux titres susmentionnés. Enfin, plus ou moins. Disons qu’il s’inscrit dans la continuité. Plus exactement, il vient apporter une conclusion à deux segments : celui justement composé du dyptique Trails From Zero/Trails to Azure et l’autre constitué des quatre Trails to Cold Steel.
Et les deux héros principaux de ces derniers (Llyod Bannings et Rean Schwazer) se retrouvent ainsi au cœur de ce « final ». Dès lors, le cheminement que l’on nous propose se divise en arcs dans lesquels chacun d’eux aura son rôle à jouer. Mais pas seulement. Un troisième protagoniste (un nouveau venu) aura lui aussi droit à sa propre route : un mystérieux homme masqué connu sous la simple lettre de C.
Pour autant, cette « conclusion » ne met pas un terme à la « sous-série » des Trails en elle-même, qui a commencé en 2003 avec Trails In the Sky. Une sous-série ? C’est que Trails appartient en effet à un ensemble beaucoup plus grand : la saga The Legend of Heroes initiée par Falcom en 1989 avec Dragon Slayer. Mais, depuis à peu près une vingtaine d’années maintenant, elle est en quelque sorte devenue une espèce de noyau principal. Et ce n’est pas la quantité de jeux sortis et liés entre eux – notamment par leurs personnages – qui nous fera nous dédire. Celle-ci a donc continué avec Kuro no Kiseki en 2021 et sa suite sortie en 2022. Des jeux que l’on peut maintenant espérer voir paraître en France sur nos consoles.
Mais, en attendant ces éventuelles parutions, un prochain rendez-vous nous est donné pour le 19 septembre 2023 avec une autre entrée (enregistrée sur PSP en 2012)… qui est assez particulière. Car, apparemment, le lien entre les opus précédemment cités est assez ténu. En fait, ce The Legend of Nayuta: Boundless Trails (tel est son nom) est plutôt à classer dans la catégorie des spin-off, qui se démarque non seulement par sa thématique – qui semble complétement délaisser l’aspect politique des Trails traditionnels –, mais aussi et avant tout par son style de jeu. Avec lui, fini le tour par tour, il offre une expérience plutôt orientée action-RPG. De fait, il se rapprocherait d’une autre série made in Falcom, Ys.
Environ deux mois nous séparent ainsi de ce dernier. Ce qui nous laisse alors tout le temps de nous plonger sans restriction dans Trails into Reverie et de vivre la nouvelle machination que nous offrent Falcom et NIS America, laquelle déstabilisera forcément les nouveaux venus par les références évidentes faites aux aventures précédentes, mais qui ne devrait pas outre mesure les empêcher d’apprécier ce nouveau périple. Une fois l’introduction passée, l’intrigue qui se mettra en place saura certainement tenir en haleine son public.
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