En 2017, The Legend of Zelda: Breath of the Wild avait bousculé toute l’industrie grâce à une nouvelle approche de l’aventure en monde ouvert axée sur la liberté offerte aux joueurs. Un univers que l’on souhaite ardemment arpenter de nouveau au travers d’une suite qu’il faudra donc à présent nommer The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom.
Pour l’occasion, un bref trailer nous a été offert. Bref certes, mais tout de même rempli d’informations. On y découvre l’histoire d’Hyrule, théâtre d’un conflit entre les hommes et les forces du mal dominant la bataille. Spectatrice de cette guerre, une sorte de divinité, entourée de ce qui pourrait être sept larmes, semble avoir servi d’intermédiaire entre les Sheikahs et le maître des forces du mal afin de la faire cesser. Mais comme on peut l’imaginer, tout ne s’est pas passé comme prévu et finalement, le mal aurait été scellé dans les tréfonds du royaume.
Des larmes (Tears en anglais) qui paraissent être au centre de l’intrigue de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom. Les sept artefacts sculptés dans la pierre pourraient même représenter les sept grands donjons à explorer dans le jeu. On se souvient que c’était l’un des reproches qui avaient pu être faits à The Legend of Zelda: Breath of the Wild qui ne proposait que quatre créatures divines à explorer.
Link aura donc pour tâche, comme d’habitude, de repousser les forces du mal que lui et Zelda auraient libérées, ou du moins contribué à libérer, si on en croit le tout premier trailer du jeu diffusé lors de l’E3 2019. Mais y aurait-il vraiment un seul Link ? En effet, The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom semble jouer avec les temporalités, notre héros étant différent quand il se trouve au-delà des nuages, dans cet espace comme figé dans le temps, ou sur la terre ferme, aux prises avec une corruption qui trouve son origine dans les profondeurs du monde.
Notre héros débute son aventure, comme pour le précédent opus, en sortant d’un temple dans lequel il aurait séjourné probablement durant des années, après avoir été atteint par une malédiction contractée lors de la libération du Mal en Hyrule, son bras droit présentant de lourds stigmates. Cela étaye d’ailleurs l’hypothèse du monde des cieux hors du temps, Link y ayant été placé afin de stopper l’avancée dans son corps de cette corruption.
Le symbole de ces deux dragons se mordant la queue pourrait aussi y faire penser, tel un ouroboros mystique dans l’univers du jeu. Ou cela symbolise-t-il simplement les deux espèces du monde cherchant à se dévorer pour dominer l’autre ? Ainsi, ces mêmes serpents, cette fois face à face, gravés sur la porte qu’ouvre Link pour sortir du temple pourraient symboliser l’unification de ces ennemis millénaires, et donc la restauration d’un monde complètement déchiré.
Car si effectivement « Tears » signifie « Larmes », il peut également se traduire par « Déchirures », offrant alors un double sens bien à propos pour le titre du futur jeu de Nintendo. Un mal qui déchire la terre, tel une éruption volcanique, et dont les morceaux gigantesques se retrouvent comme aspirés vers le ciel par une force divine, attendant qu’un héros puisse de nouveau sceller le mal et redonner au monde son apparence d’origine. On se rappelle d’ailleurs comment le château d’Hyrule a été comme arraché hors du sol, aussi visible sur le trailer d’annonce du jeu.
Comme quoi, d’un trailer aussi court, on arrive à tirer de nombreuses hypothèses, plus ou moins crédibles, sur l’univers du jeu. Et il n’y a finalement plus que quelques mois à attendre, Nintendo ayant enfin fixé la date de sortie de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom au 12 mai 2023. On ne sait pas pour vous, mais de notre côté, on a très hâte.
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