Approchant lentement mais sûrement de sa sortie fixée au 12 mai 2023, The Legend of Zelda: Tears of The Kingdom dévoile, au fur et à mesure, des éléments à son sujet. Les quelques images diffusées lors du dernier Nintendo Direct nous ont ainsi mis davantage l’eau à la bouche. Et c’est d’ailleurs dans la foulée de la présentation que l’on a pu prendre connaissance de deux informations de poids.
En ce qui concerne le premier renseignement, il ne touche aucunement le public européen. Cependant, il reste intéressant à relever, et ce, pour le mouvement de houle qu’il a suscité. C’est que le prix du jeu atteindra un niveau jusqu’ici inédit en Amérique du Nord, puisqu’avec une augmentation de 10 dollars, il sera le premier à dépasser le plafond actuel des 60 dollars. Ce qui a laissé le public quelque peu incrédule, d’autant qu’il se demandait s’il en sera de même avec les autres titres édités par Nintendo. Ce à quoi la firme japonaise a répondu par la négative, optant seulement pour une politique « du cas par cas ». Et si cela a fait jaser de l’autre côté de l’Atlantique, il en était également de même dans notre hexagone, comme pourraient aisément en témoigner quelques tweets.
En France, le jeu sera vendu à 70 euros, ce qui assez rare pour un jeu Switch, mais pas surprenant. Jusqu’à présent, seuls Breath of the Wild et Super Smash Bros. Ultimate avaient franchi ce pas. Et même si cela paraît cher, ce n’est pas à ce propos que les joueurs élevaient leur voix. Ils craignaient plutôt que Nintendo fasse de même, sur le marché européen, en augmentant là aussi de 10 euros le prix le plus élevé déjà atteint et donc vendre ce nouvel opus à 80 euros, ce qui pour certains était inadmissible au vu des performances de la Switch.
Cependant, la crainte s’est apaisée une fois la conférence de Nintendo passée, le jeu étant toujours proposé à 70 euros chez nous. Mais, il est vrai que cette augmentation sur le seul marché américain pose question. Est-ce lié à la situation de l’entreprise japonaise dont le chiffre d’affaires est en baisse de 1,9% sur l’année 2021 ? Si oui, le marché américain aurait-il une part de responsabilité ? Si on n’avancera pas outre-mesure une réponse, sans avoir étudié plus en profondeur le sujet, on ne peut nier en revanche que Tears of the Kingdom sera inévitablement un gros morceau.
Un élément tout particulier, qui circule actuellement sur la Toile, va dans ce sens : son poids de 18 Go. C’est simple, le jeu sera le plus lourd jamais porté par la Switch, se plaçant ainsi juste devant les quelque 14 Go de Breath of The Wild justement et Xenoblade Chronicles 3. Face à cela, certains joueurs (ceux dans le besoin) n’auront donc pas d’autre recours que d’investir dans un nouveau support de stockage (carte SD). Une préoccupation qui n’occupera cependant que les adeptes du format dématérialisé, étant donné que la version physique, elle, nécessitera logiquement beaucoup moins de précautions.
Ce poids semble aussi matérialiser les ambitions de Nintendo. Certes, on est bien loin de gros AAA des consoles concurrentes (tels que The Last of Us Part 2 ou Red Dead Redemption 2). Seulement, ce n’est absolument pas négligeable, car, comme dit, ce sera assez inédit pour la Switch. Et l’aventure promet alors une expérience placée sous le signe de la diversité et de la richesse. Ce qui ne fait absolument aucun doute, surtout depuis la diffusion de la dernière vidéo.
On a donc hâte de voir cela, mais, on ne le cache pas, ce n’est pas sans crainte. On a peur en effet que le résultat proposé soit quelque peu bouleversé par divers soucis peu agréables à l’œil, ce qui a de fortes chances d’arriver, sans pour autant être une fatalité. Mais depuis les tout derniers Pokémon Ecarlate et Violet, il n’y a rien de plus normal que d’avoir un peu d’appréhension. Trop d’ambition pourrait peser.
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