« La triforce, union harmonieuse de la force, de la sagesse et du courage,
a toujours été source d’affrontements entre les forces de la lumière et celles des ténèbres.
Chaque fois que la triforce tombait entre les mains des forces du mal,
Hyrule était plongée dans le malheur.
Mais chaque fois, un héros tout de vert vêtu ramenait la paix dans le royaume. »
Voici qui définit la saga The Legend of Zelda. Au fil des jeux, le héros, Link, est devenu un symbole. Jeune homme sans histoire qui se voit devenir porteur de la triforce du courage, Link a traversé bien des épreuves qui ont enrichi le personnage et son identité. C’est grâce à Shigeru Miyamoto que l’on connaît aujourd’hui cette saga. Tout droit sortie de son imagination et de son vécu, The Legend of Zelda est une de ses plus belles trouvailles. A la tête de chaque nouveau projet concernant la saga, il a cependant laissé place petit à petit à Eiji Aonuma qui a fait ses galons sur The Legend of Zelda: Majora’s Mask et ensuite sur l’épisode The Wind Waker. Après la première partie de notre dossier sur The Legend of Zelda, voici à présent la suite !
Dossier : The Legend of Zelda : une histoire mythique – Partie 2
The Legend of Zelda: The Wind Waker
Après la sortie des épisodes de la Nintendo 64, Nintendo a diffusé une vidéo montrant la puissance de sa prochaine console : la Game Cube. Cette vidéo mettait en scène un affrontement entre Link et Ganondorf. Le résultat a bluffé plus d’un joueur, et les fans se sont mis à espérer un épisode réaliste de leur saga fétiche. Avec Eiji Aonuma à la barre, Nintendo change de cap et offre un épisode artistiquement différent de ses prédécesseurs. Ce qui a provoqué l’ire des fans à travers le monde. En cause, un épisode réalisé en cel-shading (toon-shading) façon manga. Le personnage de Link est représenté en chibi, avec une tête aussi grosse que son corps et des yeux aussi immenses qu’expressifs. Une fois le jeu sorti, énorme retournement de situation, il est accueilli avec les meilleures notes par les magazines de jeux vidéo à travers le monde. Le célèbre magazine Famitsu lui accorde (pour la 4éme fois de son histoire seulement) la note maximale de 40/40.
L’histoire se déroule après les événements de Ocarina of Time. Le Royaume d’Hyrule est enseveli sous les eaux et les habitants vivent sur des îles à la surface. L’univers du jeu est un immense océan sur lequel vous pourrez naviguer à vote guise. Pour ce faire, un bateau qui parle nommé le lion rouge vous permettra de voguer aux quatre vents. Vous aurez en votre possession la baguette des vents, grâce à laquelle vous pourrez choisir la direction du vent, avancer le temps ou jouer différents hymnes (comme l’Ocarina dans Ocarina of Time).
En chemin pour sauver sa sœur, Link rencontrera les descendants des peuples Gorons, Zoras et Kokiri ; il fera la connaissance d’une jeune pirate nommée Tetra. Celle-ci l’ignore mais elle est la descendante de la princesse Zelda. Ils ne seront pas trop de deux pour découvrir les secrets du royaume englouti d’Hyrule et contrecarrer les plans de Ganondorf qui n’est pas aussi mort qu’on pourrait le croire.
Petit point original dans cet opus, Link aura sur lui un appareil photo qui lui permettra de photographier les différents personnages du jeu. Une fois la photo amenée à un sculpteur, celui-ci réalisera une statuette de chaque personnage ou ennemi flashé par vos soins. Une quête annexe originale et bien plaisante qui demande beaucoup de temps et de rigueur.
The Legend of Zelda : The Minish Cap
Cet épisode est sorti sur Game Boy Advance en 2004. Il est considéré par beaucoup comme l’épisode le plus enfantin de la saga du fait de sa simplicité et de sa durée de vie jugée trop courte. Dans cet opus, Link découvrira l’épée des quatre qui, grâce aux pouvoirs des Minish, permettra au héros de se dédoubler. Pour en savoir plus, je vous laisse lire mon test ici.
The Legend of Zelda : Four Swords Adventures
Sorti en 2004 sur Game Cube, Four Swords Adventures fait suite à l’épisode Four Swords fourni en bonus sur la réédition Game Boy Advance de A Link to the Past. Dans ce jeu, Vaati (le méchant de The Minish Cap) arrive à s’échapper et c’est notre jeune héros qui doit prendre l’épée des quatre afin de le renvoyer dans sa prison. La particularité du jeu est de pouvoir se jouer à plusieurs. Le joueur peut soit jouer seul et contrôler tous les Link ensembles ou à tour de rôle soit jouer à plusieurs. Il faudra pour cela que les autres joueurs aient une Game Boy Advance et un câble link. Si le joueur principal jouera sur la télévision, les autres joueront directement sur leurs écrans de Game Boy Advance. Cette option ajoute beaucoup de fun et de plaisir à l’aventure. Malheureusement, il est parfois compliqué de trouver des joueurs ayant chacun une Game Boy Advance et le câble Link.
The Legend of Zelda : Twilight Princess
The Wind Waker a divisé les fans de la saga. D’un côté ceux qui ont aimé, de l’autre ceux qui pensent que Nintendo a commis une erreur. Pour les réconcilier, l’éditeur décide de mettre en chantier un épisode plus mature. Avec un Majora’s Mask incompris et un The Wind Waker qui n’a pas convaincu tout le monde, c’est un important défi pour Eiji Aonuma. C’est ainsi qu’arrive sur nos consoles en 2006 Twilight Princess. L’épisode sort simultanément sur Game Cube et sur Wii. La seule différence entre les deux est que l’image a été inversée. Link est gaucher sur Game Cube et droitier sur Wii.
Hyrule est attaquée par des monstres venus d’une autre dimension. Leur chef, Xanto, est bien décidé à éteindre la flamme des esprits de lumière. L’incarnation de notre héros décide de leur venir en aide mais il se fait aspirer dans le monde du crépuscule et se retrouve sous forme de loup. Dans ce monde, il se fait aider par Midona, une sorte de lutin qui chevauche Link quand il est sous sa forme de loup. Le déroulement du jeu est similaire à celui d’Ocarina of Time : récupérer 3 fragments d’ombres pour libérer les esprits de lumières et ensuite partir à la recherche du Miroir des ombres, pont entre Hyrule et le Crépuscule, détruit en plusieurs morceaux. La réelle innovation de ce jeu est le soin apporté aux différents personnages, autant au niveau graphique qu’au niveau de leurs histoires.
Même si Xanto est l’ennemi que vous verrez durant tout le jeu, il est en fait manipulé par l’infâme Ganondorf (encore lui !) et Midona n’est autre que la princesse du royaume du Crépuscule détrônée et transformée en lutin par Xanto. Lorsque Ganondorf se révèle, c’est un combat épique qui se déroule, combat qui restera dans les mémoires. Link et le Seigneur du mal s’affrontent dans un combat à plusieurs phases, dont la dernière étape est un duel à l’épée.
The Legend of Zelda : Phantom Hourglass
Alors que Twilight Princess n’est pas encore sorti, Nintendo souhaite proposer un épisode sur console portable dans le style de The Wind Waker. Commence alors le développement de Phantom Hourglass qui est sorti sur DS en 2007. Le double écran de la console ainsi que le stylet combiné à l’écran tactile donnent une toute nouvelle dimension à ce jeu qui recycle pourtant de nombreux éléments déjà connus. Les événements se déroulent trois mois après ceux de The Wind Waker, Link est devenu membre de l’équipage de Tetra, qui préfère ce nom à celui de Zelda. Voguant sur la mer, ils croisent un vaisseau fantôme et décident de l’aborder mais Link rate l’abordage et tombe à l’eau.
Il se réveille alors sur une plage où il fait la connaissance de la jeune fée Ciela. Nos deux compagnons partent à la recherche de Tetra dans ce nouveau monde. L’intrigue n’est pas sans rappeler celle de Link’s Awakening. C’est bien connu, Nintendo fait du neuf avec du vieux. La nouveauté de cet épisode est la possibilité de tracer des trajectoires ou de noter des indices directement sur la carte. Par exemple, Link aura le contrôle d’un bateau à vapeur, exit donc la baguette des vents. Pour naviguer, il vous suffira de tracer un itinéraire sur votre carte afin que le bateau vogue seul. Ce qui vous laisse les mains libres pour tirer sur vos ennemis.
De même lorsque vous trouvez un indice, il vous est possible d’annoter des choses directement sur votre carte. L’écran tactile est de nouveau utilisé à bon escient lorsque Link devra gravir le temple du roi des Mers qui est rempli de chevaliers fantômes appelés Darknut qui sont indestructibles. Notre héros devra donc les éviter et c’est là qu’intervient le sablier fantôme (d’où le titre du jeu : Phantom Hourglass), ce dernier permet de figer le temps pendant une période et donnera l’occasion à Link de monter jusqu’au sommet. L’ascension ne pouvant se faire en une fois, il faudra y revenir plusieurs fois. Avec cet épisode, Eiji Aonuma mise tout sur le fun des graphismes et sur l’aspect énigme et réflexion, qui se prête à merveille au style et au confort de jeu qu’offre la DS.
The Legend of Zelda : Spirit Tracks
Spirit Tracks voit le jour en 2009. Souvenez-vous, le défi lancé à Eiji Aonuma par Shigeru Miyamoto : si celui-ci parvenait à réaliser un épisode de The Legend of Zelda en un an, celui-ci ne serait pas un simple bonus mais un jeu à part entière. Pari tenu, il en est résulté Majora’s Mask. Un défi un peu similaire a été lancé par Eiji Aonuma aux gens d’Iwamoto (directeur de cet épisode mais aussi sur Phantom Hourglass). Ceux-ci devaient faire un jeu où l’exploration passerait par les terres et non plus par les mers. La consigne de départ était que les joueurs puissent poser des rails sur lesquels ils feraient chemin en train. Quelques idées plus tard, le concept final sera donc de faire réapparaître des rails qui auraient disparu. De plus, l’apparition de certains rails étant optionnelle, il faut vraiment vouloir explorer tout le monde pour en profiter à fond au lieu de courir d’un donjon à un autre.
Pour justifier le fait de parcourir le monde, le scénario propose cheville habile : les rails sont en réalité des chaînes qui entravent le mal hors du monde et leur disparition annonce le retour du Roi Démon. En parcourant le monde et en restaurant les rails, le train magique sert à rétablir l’équilibre et la paix. Les événements se déroulent plusieurs décennies après ceux de Phantom Hourglass. Nouveau jeu, nouveaux héros : Link et Zelda, différents mais semblables à leurs prédécesseurs. Notre jeune héros est ici un machiniste de locomotive qui passe son diplôme. Vous vous rendez au château d’Hyrule lors de votre examen. Vous apprenez alors que les rails disparaissent mystérieusement et cela n’annonce rien de bon, mais Zelda n’a pas l’intention de rester sans rien faire. C’est là que ça se gâte, un sbire du Roi Démon vole le corps de la princesse, ce qui permet à son maître de se réincarner sous la forme de Zelda. Le jeune Link part donc en quête pour restaurer les rails, défaire le Roi Démon et redonner son corps à la princesse.
Grande nouveauté de cet opus, l’âme de la princesse ne vous quitte plus, elle virevolte à vos côtés et vous donne des indications sur ce que vous devez faire et sur les lieux visités. Elle peut même prendre le contrôle des chevaliers fantômes et vous aider à vaincre vos ennemis. Cette situation inédite permet de jouer avec la princesse Zelda qui avait jusqu’alors un rôle de demoiselle en détresse. Le gameplay reste le même que dans Phantom Hourglass, à ceci près que celui-ci est plus fluide, plus fun et bien mieux optimisé.
The Legend of Zelda : Skyward Sword
Ce nouvel opus arrive en 2011 sur Wii. Cet épisode qui se veut être chronologiquement avant tous les autres, est un mélange graphique entre The Wind Waker et Twilight Princess. Il affiche un rendu réel, aussi bien au niveau des environnements que sur les personnages, tout en gardant un style graphique coloré et des expressions en toon-shading. Le gameplay met à profit la précision de la nouvelle trouvaille de Nintendo : La wii motion Plus.
Changement majeur dans cet épisode, cette fois l’action se déroule bien avant tous les autres épisodes et apporte des précisions sur l’origine du mal en Hyrule, la Triforce et au sujet de la réincarnation de nos héros à travers les âges. Ici pas de héros Link, ni de princesse Zelda. Juste deux jeunes adolescents qui vivent dans une cité flottant dans le ciel, Celesbourg. Les habitants chevauchent ici de grands oiseaux. On y découvre un Link insouciant et tout émoustillé par les beaux yeux de la jeune et jolie Zelda. Une course d’oiseaux se prépare à l’occasion d’un festival annuel, notre jeune Link en fait bien sûr partie. Lors de cette course, un mystérieux tourbillon aspire la demoiselle sous la surface des nuages où Link va alors découvrir que tout un monde y était caché. Il décide donc de partir l’explorer à la recherche de son amie disparue. Dans sa quête, il sera aidé par Fay, l’esprit de l’épée que Link maniera et qui deviendra par la suite la célèbre épée du Héros du temps, la Master Sword.
Le gameplay est le point central de cet épisode. Il ne suffit pas de secouer frénétiquement la wiimote dans tous les sens afin de donner des coups d’épée. Ici la wiimote contrôle l’épée et le nunchuck, le bouclier. Grâce à la détection plus précise des mouvements qu’autorise le Motion Plus, les combats sont beaucoup plus rigoureux. L’angle des coups a désormais une importance capitale pour percer la défense des adversaires, de même que le timing. Idem pour le bouclier, qui devient plus sensible et qui permet de parer les attaques et renvoyer des projectiles. L’apprentissage des différentes techniques de combats sera obligatoire afin d’affronter l’inquiétant Ghirarim. Cet aristocrate démoniaque au teint blafard ne reculera devant rien pour faire revenir le Banni à la surface du monde et ainsi libérer le mal originel à travers les âges. Pour voyager dans ce monde, Link chevauchera un Celestrier, ces grands oiseaux qui peuplent les cieux. Ils sont le moyen de transport entre les différentes îles flottantes de cet univers.
The Legend of Zelda : A link Between Worlds
Premier épisode original à sortir sur 3DS, A Link Between Worlds prend place dans dans le monde de A Link to the Past, plusieurs décennies après la victoire du jeune héros sur les forces du mal. Notre nouveau Link, ici un apprenti forgeron, se retrouvera face au sorcier Yuga, qui a une fâcheuse tendance à transformer les gens en tableaux de peinture inanimés. N’écoutant que son courage, Link se met en travers des plans de ce nouvel ennemi et se retrouve en graffiti sur le mur. Mais grâce à un bracelet en apparence anodin, Link récupère rapidement forme humaine et obtient également la capacité de se changer en peinture murale afin de se fondre dans les murs et d’accéder à de nouveaux lieux jusqu’alors inaccessibles. Il découvrira que des failles vers un autre monde se sont ouvertes à travers Hyrule. Ces failles mènent toutes vers le royaume de Lorule, monde miroir d’Hyrule, Link voyagera entre les mondes afin de les sauver tous les deux du sorciers Yuga, qui a pour projet le retour du Roi Ganon !
Cet épisode offre de nombreuses nouveautés. Le fait de pouvoir infiltrer les murs permet au héros de se faufiler partout, il vous faudra tout fouiller pour trouver les nombreux secrets qui sont disséminés en Hyrule. Dans cet opus, aucune linéarité, en effet, le joueur peut faire les donjons dans l’ordre qu’il le souhaite, il vous faudra juste l’objet adéquat à la situation. Justement le changement majeur se situe au niveau des objets puisque Link pourra les acquérir dès le début du jeu. En effet ceux-ci seront disponible en location au commencement de l’aventure auprès de l’intriguant Lavio, personnage inconnu au départ mais qui apportera son lot de révélations au fil de l’histoire. Une barre d’endurance fait également son apparition. Link aura des munitions illimitées mais chaque fois qu’il utilisera un objet, cette barre diminuera. Pas d’inquiétude celle-ci se recharge automatiquement. Les donjons ont également été repensés et sont sur plusieurs étages, comme le temple de l’eau dans Ocarina of Time. Cette multitude de changements offre au titre une toute nouvelle façon de jouer.
Hyrule Warriors
Hyrule Warriors est sorti le 19 septembre 2014, certains vous diront qu’il ne fait pas partie des jeux de la saga, d’autres vous diront le contraire. Etant fan et l’ayant fini, je trouve qu’Hyrule Warriors est un épisode important de The Legend of Zelda, car celui-ci apporte un autre regard sur Hyrule et ses personnages. Outre le gameplay c’est l’histoire qui m’a surtout énormément plu. Elle permet aux différents titres de cohabiter dans un seul jeu malgré les différences d’époques et de mondes. Elle permet également aux protagonistes de se retrouver ensemble, ainsi on peut retrouver un partenariat entre les plus grands méchants de la saga sans que cela ne soit choquant. Mais je ne vous en dis pas plus, je vous laisse le découvrir au travers de notre test de Hyrule Warriors.
The Legend of Zelda : Triforce Heroes
Reprenant le principe utilisé dans l’épisode Four Swords sur GameCube où 4 joueurs pouvaient (et devaient) coopérer pour finir les stages, The Legend of Zelda Tri Force Heroes proposera à jusqu’à 3 joueurs de s’entraider. Autre aspect de gameplay modifié, la présence de costumes aux différents attributs qui vous aideront à triompher de toutes les embûches. Link est en effet dans un monde où la mode est primordiale et cet aspect sera au centre du gameplay. L’histoire de cet opus est d’ailleurs assez surprenante puisqu’on imagine assez mal Link (et ses alter-égo) en victime de la mode. Pourtant le tout se veut assez agréable, et décalé, que vous jouiez seul avec l’IA ou en coopération avec d’autres joueurs. Pour plus d’informations, je vous laisse lire notre test de The Legend of Zelda : Tri Force Heroes.
Si vous n’êtes pas rassasié des palpitantes aventure de notre ami Link, sachez que celui ci apparaît également dans d’autres franchises. Vous pourrez ainsi le croiser dans Soul Calibur II, dans plusieurs épisodes de la série des Super Smash Bros., et plus récemment en tant que challenger dans Mario Kart 8 (via un DLC). A noter également que dans Sonic: The Lost World, un DLC vous permettra de collecter des Rubis en parcourant les plaines d’Hyrule.
The Legend of Zelda : Breath of the Wild
Attendu comme le messie The Legend of Zelda : Breath of the Wild a déchaîné les foules dès sa présentation lors de l’E3 2016. Cet épisode est celui du changement ! Link évolue dans un immense monde ouvert et s’oriente plus vers un jeu de type RPG. Link peut désormais sauter, escalader, crafter, se rendre discret et il parle ! On ne connait pas encore l’histoire en détails mais on sait que Ganon et la princesse Zelda seront eux aussi de la partie. Tout un programme !
Le jeu sort aujourd’hui et nous réserve de nombreuses surprises. Notre test arrive prochainement mais vous pouvez déjà retrouver le unboxing de le version collector de The Legend of Zelda : Breath of the Wild ici.
On fait du neuf avec du vieux
La plupart des jeux de la saga The Legend of Zelda ont été réédités ou remasterisés sur d’autres consoles. The Legend of Zelda et Zelda 2 : Adventure of Link sont ressortis sur Game Boy Advance en 2004. Link’s Awakenning a fait un passage à la couleur en 1999 sur Game Boy Color. Cette édition nommée Link’s Awakenning DX incluait un tout nouveau donjon. L’édition de The Wind Waker sur Game Cube contenait un disque bonus sur lequel on pouvait retrouver Ocarina of Time et master quest, le même mais en plus difficile. Une édition collector regroupant The Legend of Zelda, Zelda 2 : Adventure of Link, Ocarina of time, Majora’s Mask ainsi qu’une démo de The Wind Waker fut également disponible sur Game Cube. Le titre pouvait s’obtenir de plusieurs manières mais jamais directement à la vente. En 2003, Nintendo sort sur Game Boy Advance une réédition de A Link to the Past. Celle-ci comprenait le jeu Four Swords, premier épisode jouable en multijoueur. Plus récemment, Nintendo a sorti une version de Ocarina of Time remasterisée sur 3DS, et une version remasterisée HD de The Wind Waker sur Wii U.
A noter que la plupart des jeux jusqu’à Majora’s Mask sont disponibles en ligne sur les consoles de Nintendo. Et Nintendo ne s’arrête pas là et nous offre toujours plus de plaisir avec Hyrule Warriors Legend (une version enrichie de Hyrule Warriors mais ce coup-ci uniquement sur Nintendo 3DS), Majora’s Mask 3D (également sur 3DS) mais aussi Twilight Princess HD disponible sur WiiU.
Des anniversaires mémorables
Pour fêter ses 25 ans, la saga The Legend of Zelda n’a pas fait les choses à moitié. Une série de concerts symphoniques a eu lieu à travers le monde. Intitulé The Legend of Zelda : Symphony of the Goddesses, ce concert reprend tous les plus grands thèmes de la saga et est interprété par un orchestre en live devant des images des jeux projetés sur un écran géant. The Legend of Zelda : Four Swords Anniversary fut offert aux détenteurs d’une 3DS pendant une courte période. Un extrait des musiques réorchestrées était inclus avec Skyward Sword.
Mais ce n’est pas tout puisque pour les 30 ans de la saga, un nouveau concert à eu lieu dans plusieurs grandes villes du monde. Il reprenait également les principaux thèmes de la saga.
The Legend of Zelda : des jeux mais pas que ça
En plus des nombreux jouets ou statuettes à l’effigie des personnages, la saga The Legend of Zelda a eu droit à une série de dessins animés, à des mangas (dont très peu ont été traduits en français ) ainsi que de nombreux livres sur l’intégralité de la saga. Le dernier en date étant Hyrule Hystoria, encyclopédie indispensable et complète révélant de nombreux secrets sur l’univers de la série. La plupart des jeux ont eu droit à une édition collector ou à différents goodies offert avec le jeu. Nintendo a également commercialisé une édition hyper-collector de la GBA , une édition collector de la 3DS et de la 3DS XL aux couleurs de la saga. Il en va de même pour la Wii U.
The Legend of Zelda est bel et bien entré dans la légende. Mais surtout dans le cœur des joueurs. Certains épisodes ont marqué plus que d’autres mais chacun d’entre eux apporte une nouveauté à l’ensemble. The Legend of Zelda a marqué le rapprochement avec les RPG classiques de l’époque. A link to the Past a mis en avant la possibilité de voyager entre deux mondes parallèles et inter-communicants. Link’s Awakenning a emmené la saga sur console portable. Ocarina of Time a ouvert les portes du voyages dans le temps. Majora’s Mask nous offrait la possibilité d’incarner plusieurs personnages par le biais des masques. Oracles of Ages et Oracles of Seasons ont décliné les principes de changement d’époques et de saisons. The Wind Waker et Spirit Tracks ont permis aux joueurs d’explorer Hyrule sur mer et sur rails. Twilight Princess revient sur les multiples mondes et sur la possibilité de se transformer. Skyward Sword quant à lui nous offrait un nouveau regard sur les cieux d’Hyrule. Cette saga a su perdurer à travers le temps. Elle a su garder ses fans de la première heure mais également rallier à elle de nouveaux joueurs. A n’en pas douter, la saga The Legend of Zelda a encore un bel avenir devant elle, et j’attendrai avec impatience chaque nouvel épisode.