Test Yoshi’s Island DS [Wii U]

Le portage étoffe toujours autant le catalogue actuel de Nintendo avec cette fois, celui de Yoshi’s Island DS. Il est à noter que ce dernier constitue le premier titre DS à arriver sur l’eShop, autant dire que nous risquons d’avoir d’autres portages de cette console arriver prochainement. Initialement sorti le premier décembre 2006 (9 ans déjà), le petit dinosaure vert nous revient sur Wii U. Ce portage est-il une réussite ? Nintendo ne brûle-t-il pas la chandelle par les deux bouts ? La réponse, c’est maintenant sur LightninGamer.

Test de Yoshi’s Island DS sur Wii U

Un regard dans le rétro

Prenant sa trame de fond et son univers dans les fondamentaux des jeux Mario Bros, Yoshi’s Island DS nous offre la possibilité de nous replonger dans un monde plein de tuyau, de couleurs pastel et d’effet 2D. Il est normal que Nintendo pioche (une nouvelle fois) dans un concept qui a su faire ses preuves à plusieurs reprises, mais cela n’est pas dérangeant, bien au contraire. Cela permet de jouer à un nouveau jeu sans perdre ses bases. Malgré ce goût amer de déjà-vue, les décors sont variés et magnifiquement représentés, certes ce n’est pas de la HD, mais il est bon de rappeler que nous jouons à un titre qui a maintenant un peu moins de 10 ans. Oubliez les technologies actuelles et jouez à un titre qui sera, j’en suis sûr, attirer votre attention. Yoshi’s Island DS, nous plonge dans un titre très enfantin, non pas par son gameplay ou ses décors, mais parce que cette fois, nous retrouvons les bébés aux commandes. L’histoire parle d’enlèvement une fois de plus, mais pour une fois, ce n’est pas Peach au centre de ce kidnapping, mais le frangin de notre plombier préféré. Yoshi vert et ses copains (que vous pourrez retrouver en plusieurs déclinaisons de couleur) partent alors à la recherche du disparu. Bien entendu, les bébés seront de la partie et prendront place sur le dos des dinos.

Vous devrez donc arpenter cinq mondes de huit niveaux chacun, d’autres bébés viendront vous prêter main forte lors de votre aventure, et oui Yoshi est fort, mais sans ces miniatures qui les chevauchent, il n’irait pas bien loin, avouons-le. Le graphisme du titre se veut très pastel, je vous le disais plus haut, cela a pour but de coller parfaitement à l’ambiance bébé qui plane tout au long du jeu. Parlons du gameplay maintenant, Yoshi n’est pas vraiment une machine de guerre mais il parviendra tout de même à tracer sa route à grand coup de langue. Ce valeureux destrier avalera tout rond tous les ennemis (de taille normale) qui se dresseront devant lui. Une fois l’ennemi dans votre bouche, deux possibilités s’offrent à vous : soit vous recrachez l’ennemi, soit vous le transformez en œuf pour en faire un projectile. Car oui dans Yoshi’s Island DS, notre bon Yoshi est devenu tireur d’élite (enfin presque). Hormis le fait que notre ami peut courir, avaler, tirer, cracher et sauter, le reste du gameplay se repose sur les bébés qui viendront à dos de cigogne en renfort, Bébé Peach à son parapluie vous permettant de planer à des points plus élevés, bébé Donkey grimpe aux lianes, etc. Niveau ambiance sonore, nous avons le droit à de jolis bruitages, surtout quand un bébé pleure et une musique de fond peu désagréable, du moins pour un jeu de 10 ans. Maintenant que vous avez compris le principe du titre, nous allons vous détailler les conséquences de ce portage.

Un portage tué dans l’œuf ?

Yoshi’s Island DS, n’est pas un remastered, mais un simple portage, et cela se voit de suite lorsqu’on a le jeu entre les mains. Au tout début du jeu, on vous donne la possibilité de modifier les réglages. Pas besoin de vous creuser la tête bien longtemps, tous ces réglages ne vous apporteront pas grands chose de plus. Bref, une fois votre choix fait, vous ne pourrez que constater que le résultat final est loin de vos espérances. Personnellement, j’ai opté pour la version DS sur Gamepad. En d’autres termes, la Nintendo DS apparaît sur le gamepad, un peu comme si vous aviez la console portable entre les mains.

Première surprise : la taille des personnages. En effet, ces derniers ne dépassent pas le centimètre sur l’écran, un peu dérangent tout de même mais une fois que votre rétine a pris l’habitude, cela va un peu mieux. Ce qui est dommage, c’est qu’il est assez difficile de distinguer le personnage sur le dos de Yoshi. Ce concept s’assimile plus à un vulgaire émulateur et c’est navrant pour la Wii U qui nous sert pour le coup de console charnier et non de console de huitième génération. Une approche difficile à comprendre de la part de Nintendo, mais nous pourrions croire qu’ils ont voulu faire une distinction visuelle entre les titres DS et les autres. Ce format d’adaptation n’est pas le meilleur de la marque, mais n’entache en rien le titre. Une fois que vous aurez fait abstraction de ce (gros) bémol, vous aurez la joie de replonger dans un jeu incontournable made in Mario. Le système de sauvegarde reste fidèle au jeu de la Console Virtuelle, et me dérange toujours autant, mais a l’avantage de vous faire sauvegarder à tout moment même en plein parcours. Qu’elle est l’avantage de jouer à Yoshi’s Island DS sur Wii U ? La réponse est simple, ne pas avoir à ressortir sa vieille console du grenier ou avoir la joie de découvrir un bon jeu sauce rétro.

Conclusion de Yoshi’s Island DS sur Wii U

On a toujours plaisir à retrouver un vieux titre, surtout sur nos consoles actuelles, mais une nouvelle fois Nintendo cherche à innover sans toutefois convaincre le public. Le choix de ce format est vraiment désagréable. Toutefois, cette boulette est vite oubliée, grâce au titre qui reste très appréciable, la joie de retrouver Yoshi et les baby est bel et bien présente. Nous avons la possibilité de retrouver un personnage trop souvent sous-exploité dans l’univers Mario. Donc un grand oui pour Yoshi’s Island DS mais pas sur Wii U, ce portage n’apporte rien de plus à part le fait de jouer sur une console de salon. Il est toujours très difficile de tester un portage, le titre est bon, les choix faits à l’époque sont géniaux, mais les idées liées au portage ne seront (à coup sûr) pas au goût de tout le monde.