Disponible sur PC depuis quelques mois, The Escapists débarque sur Xbox One. Développé par Mouldy Toof Studios et Team 17, The Escapists a vu le jour grâce à une campagne sur Kickstarter. Les joueurs ont aujourd’hui l’opportunité de goûter à la vie carcérale puisqu’il s’agit d’un jeu de simulation dont l’objectif est, comme son nom l’indique, de s’évader de différentes prisons.
Test de The Escapists sur Xbox One
Prison Break
Après un petit didacticiel pour prendre le jeu en main, les choses sérieuses commencent. La version Xbox One propose en tout six niveaux, qui sont en fait des centres pénitentiaires à la sécurité toujours plus accrue. Ici pas de script, juste une routine, et plusieurs moyens de s’évader qu’il vous faut découvrir tout en vous adaptant aux spécificités de chaque prison : infrastructures, cadre, emploi du temps, codétenus, sécurité… Il est donc question d’échafauder des plans et d’user de stratagèmes pour atteindre l’objectif mais surtout de réussir à respecter les contraintes inhérentes à la condition de détenu. Les journées passent aux rythmes des appels, des repas et des tâches quotidiennes, le tout sans vous faire remarquer par les gardiens ou les autres détenus sous peine de passer un sale quart d’heure.
Le craft, c’est la vie
L’une des principales composantes du jeu est la création d’outils et armes à partir des objets collectés un peu partout dans la prison (plus de cinquante objets peuvent ainsi être fabriqués). Il faut donc essayer de combiner tout et n’importe quoi, d’abord au hasard ou en achetant des indices via le téléphone disponible dans chaque prison. Le joueur peut évoluer dans trois domaines : l’intelligence, la force et la vitesse. Au fur et à mesure que le personnage gagne en intelligence, il est possible de créer des items de plus en plus performants. Les objets sont récupérables de plusieurs façons : soit en les achetant aux autres détenus, soit en agressant gardiens ou détenus afin de leur voler leurs possessions en encore en allant les voler directement dans leurs cellules. Mais attention à ne pas vous faire prendre, car cela vous amène tout droit en isolement (sans passer par la case départ) et entraîne la perte de tous les objets illégaux, qu’ils soient sur vous ou dans votre cellule.
Les rois de l’évasion
Si un gardien voit quelque chose de louche ou si un détenu a une dent contre vous, toutes les occasions sont bonnes pour un passage à tabac, et direction l’infirmerie. C’est pourquoi il est important de tenir une bonne forme physique. Le niveau de force du personnage détermine le nombre de point de vie, il vaut donc mieux ne pas négliger les entraînements quotidiens. Quant à la vitesse, elle permet tout simplement d’échapper aux PNJ contrariés qui vous poursuivent, surtout quand le contenu illégal de vos poches est en jeu ! Plusieurs emplois sont proposés dans chaque prison parmi : laverie, cuisine, quincaillerie, entretien, courrier, jardinage, bibliothèque, menuiserie, couture, manutention. Chaque métier donne accès à différents objets et il est possible de changer facilement de métier, mais pour conserver un poste c’est une toute autre histoire. Les horaires et les quotas de travail requièrent rigueur et application. Il n’est donc pas si simple de suivre un plan d’évasion au milieu de toutes ces obligations.
La simplicité au service de la qualité
Un vent de nostalgie souffle sur The Escapists puisque les graphismes comme la musique rappellent la glorieuse époque de Pokémon sur Game Boy. Les décors sont variés et colorés, la bande-son est discrète mais agréable, et surtout elle évolue en fonction de la situation et des différents moments de la journée. Si l’univers 2D pixelisé fait un peu vintage, les déplacements et interactions sont fluides et ne souffrent d’aucun bug. Le gameplay du jeu est assez efficace, surtout compte tenu du portage à partir de la version PC. On retrouve un côté Minecraft tant dans le système de craft que dans les menus : inventaire, équipement, construction. Les 6 prisons étant de conception et de routine différentes, il ne sera pas facile de s’échapper de chacune d’elle, une même méthode ne fonctionnant pas partout de la même façon. C’est ce qui offre à The Escapists une durée de vie plus que raisonnable. À vous de choisir si vous préférez la jouer finement façon MacGyver ou y aller version bourrin à la Leroy Jenkins.
Conclusion The Escapists
En résumé, ce petit nouveau n’a donc rien à envier aux grands. Côté ambiance comme dans son gameplay, le jeu joue simple mais efficace. Un concept intriguant et une bonne réalisation en font un jeu prenant et rapidement addictif qui n’a pas à rougir de sa durée de vie. Pour en apprendre plus sur le jeu, voici le site officiel.