Sorti il y a déjà 2 ans sur Xbox 360 et ayant surpris tout le monde, State of Decay revient sur le devant de la scène à l’occasion de sa sortie sur la console new-gen, la Xbox One. Dans une période où les zombies sont surexploités dans le domaine vidéo-ludique (Resident Evil HD, Resident Evil Revelations 2, Zombie Army Trilogy, Dying Light…) State of Decay: Year One Survival Edition revient dans une version plus complète et repensée incluant le jeu et ses extensions Breakdown et Lifeline. De quoi nous offrir de nombreuses heures de plaisir dans la peau d’un survivant plongé dans un monde apocalyptique.
Test de State of Decay: Year One Survival Edition sur Xbox One
N’est pas survivant qui veut
Une fois le jeu lancé, on se retrouve directement catapulté dans l’action. Vous incarnez Marcus Campbell, employé de bureau sans histoire, profitant de ses vacances en allant faire du camping. Mais voilà, rien n’est jamais tout beau tout rose, et une petite troupe de zombies les attaque, lui et son compagnon. C’est à ce moment que démarre le didacticiel qui aidera à prendre en main et à pouvoir maîtriser le jeu. D’emblée, on prend le contrôle du personnage et notre tâche est de se débarrasser de ces fous furieux qui veulent absolument vous manger. Une fois les gêneurs éliminés, la phase d’exploration commence et les différents onglets des menus prennent tout leur sens. Inventaire, personnages et survivants, carte, gestion de la base, missions et événements, tout est expliqué. Autant être attentif car l’utilisation des menus est un point important du titre.
State of Decay : du bourinage mais pas que
State of Decay: Year One Survival Edition n’est pas un simple jeu de zombies où il faut défoncer des marcheurs sans réfléchir. C’est avant tout un jeu de survie, d’exploration et de gestion en vue à la troisième personne. Vos missions seront principalement : survivre, rencontrer, aider et sauver des survivants, trouver un camp de base, le protéger et l’améliorer, collecter des provisions, des matériaux, des médicaments et de la nourriture, et bien évidemment tenter de comprendre ce qui est arrivé à l’humanité entière. Un des points forts du jeu, c’est la liberté totale de mouvement et d’action. Il est possible d’aller partout, de rentrer dans de nombreux bâtiments pour les fouiller ou établir des avants postes. Pour vous déplacer sur la grande carte qu’offre le jeu, il est soit possible de tout faire à pied, ce qui reste dangereux en cas de rencontre de hordes, soit en voiture. Bon nombre de véhicules sont abandonnés sur les bords de la route et vous permettront de couvrir de longues distances en peu de temps, tout en écrasant de nombreux zombies au passage.
L’union fait la force
Il est très important dans le jeu de récolter les différentes ressources car celles-ci vous permettront non seulement d’améliorer votre camp de base afin qu’il puisse accueillir plus de survivants, être mieux défendu, mais aussi pour pouvoir construire de nouvelles structures qui permettront de débloquer de nouvelles améliorations à leur tour. Ces ressources seront également utiles pour nourrir les survivants que vous choisirez d’accueillir dans votre communauté. Et il ne faudra pas négliger le fait de leur venir en aide, car le nombre de vies dont vous disposerez dépendra directement du nombre de survivants jouables en votre possession. Car oui, il est possible de contrôler plusieurs personnages au fil de l’histoire et ce quand vous le souhaitez, mais attention, toute mort est définitive. Si un personnage que vous incarnez meurt au combat, il sera alors impossible de le récupérer et vous prendrez immédiatement le contrôle d’un autre. Il est également possible de demander à un survivant PNJ de vous accompagner dans vos déplacements pour ainsi avoir du renfort en cas de combat.
Vous l’aurez donc compris, dans State of Decay: Year One Survival Edition il ne suffira pas seulement de parcourir la map en tuant tout sur votre passage. Il vous faudra également veiller à gérer votre camp de base et les survivants qui s’y trouvent car leur aide vous sera précieuse. Le monde est hostile, si les zombies solitaires sont assez simples à tuer, tout devient plus compliqué lorsque que vous croiserez une horde ou des zombies spéciaux, qui ont des compétences spéciales et sont beaucoup plus durs à détruire. Les différentes missions exécutées rapportent des points d’influence qui débloqueront plusieurs actions, comme faire appel à des pillards pour fouiller, vider et récolter des ressources plus rapidement ou encore établir un avant-poste vous permettant de vous reposer. Les compétences des personnages augmentent à chaque fois que vous les utilisez. Plus vous courez, plus votre niveau d’endurance augmente. Plus vous tuez de zombies, plus votre niveau de maîtrise des armes et de dégâts augmente. Cela est valable pour les différentes caractéristiques des personnages.
Conclusion de State of Decay: Year One Survival Edition
C’est devenu à la mode de ressortir des jeux sur les consoles new-gen et State of Decay n’échappe pas à la règle. Mais il faut sincèrement l’avouer, avec State of Decay: Year One Survival Edition on n’a pas l’impression de se faire arnaquer et de devoir dépenser de l’argent pour un simple portage. Savant mélange de survie et de gestion, le tout dans un monde totalement ouvert, cette édition s’avère complète et graphiquement belle, de plus elle promet de nombreuses heures de jeu tant le contenu s’est étoffé. C’est un réel plaisir de (re)découvrir State of Decay dans cette édition ultime.