Nous y sommes enfin. Un peu plus d’un an après la sortie de Star Wars Battlefront, la quatrième et dernière extension s’offre aux fans de la Guerre des Etoiles. Intitulé Star Wars Battlefront – Rogue One: Scarif, ce DLC s’inspire tout naturellement du dernier film en date, Rogue One: A Star Wars Story et plus particulièrement de sa planète Scarif.
Rassurez-vous ce test tout comme le DLC en lui-même ne contiennent aucun spoiler sur l’intrigue du film. Après la troisième extension sur l’Etoile de la Mort qui a fait forte impression avec son mode de jeu, Rogue One: Scarif doit assurer le coup. Est-ce le cas ? Allons de ce pas dans une galaxie lointaine, très lointaine pour s’en assurer.
Trois mode en un, Partie II
Tout comme le précédent DLC sur l’Etoile de la Mort, Star Wars Battlefront – Rogue One: Scarif vous propose un nouveau mode de jeu se déroulant en trois phases. Le mode Infiltration est un véritable atout. Il s’agit d’un mode inédit dans lequel les Rebelles doivent dans un premier temps forcer le bouclier entourant la planète Scarif, en escortant un U-Wing à la Porte.
Cette première phase vous emmène donc dans l’espace pour une bataille spatiale entre les TIE Fighters et les X-Wings. En tant que pilote, il faudra naviguer entre les débris d’un Star Destroyer et le laser ennemi. Si vous n’êtes pas un grand fan des éléments de vol de Star Wars Battlefront, rassurez-vous, il n’est pas ici question d’un réel dogfight. L’objectif est simplement d’escorter ou abattre les U-Wings. Au début, un rebelle au hasard est choisi pour piloter le U-Wing. S’il échoue un autre joueur sera choisi. Plus le temps passe, plus le nombre d’U-Wings augmente, passant à deux, puis trois et quatre. L’espace des dix minutes de combat est franchement exaltant. Si au bout du temps imparti aucun U-Wing n’a franchi la porte bouclier, l’Empire gagne, dans le cas contraire, nous passons à la seconde phase.
Une fois que les rebelles ont débarqué, leur objectif est de créer une diversion en faisant exploser une cargaison impériale sur les deux présentes sur la carte. Les Scarif Troopers, Death Troopers, et plus, doivent défendre leur véhicule, tandis que la rébellion doit échapper à une attaque brutale pour accomplir sa tâche. La troisième et dernière phase voit les rebelles tenter de remplir leur mission en volant une collection de trois fichiers impériaux et en fuyant dans le U-Wing, ce qui force l’Empire à contre-attaquer pour sécuriser ses secrets. L’Empire doit donc se concentrer sur trois porteurs. Une fois abattus, la carte tombe au sol. Les rebelles ont alors quelques secondes pour la ramasser avant qu’elle ne revienne au point de départ. Nous avons là une phase très intense pour que chaque camp assure sa victoire.
La manie de bousculer le gameplay entre l’assaut et la protection rend le mode extrêmement immersif, et prend des approches différentes pour remplir les objectifs donnant une expérience nouvelle à chaque partie. Les chances sont que vous allez mourir bon nombre de fois, et réciproquement servir un grand nombre de frags. La raison est que le mode Infiltration prend environ 25-30 minutes, dix pour chaque phase. La durée n’est pas du tout un problème, quand l’action est si intense, le plaisir n’est jamais loin.
Un arsenal rafraîchissant
Star Wars Battlefront – Rogue One: Scarif est également livré avec des armes supplémentaires, des cartes étoiles et de nouveaux Héros. La meilleure des deux nouvelles armes est sans aucun doute l’outil polyvalent de Jyn Erso, l’A180. Un pistolet unique qui peut être modifié soit en un fusil de précision, un fusil d’assaut, ou un Blaster Ion. La commutation entre les types d’armes est rapide et facile, puisque les habilités remplacent vos cartes étoiles. Vous pouvez aisément changer de mode et vous pouvez enchaîner les frags entre les combats rapprochés et à longue distance.
La seconde arme est la DT29, propriété d’Orson Krennic. Une arme atypique puisqu’il s’agit d’un revolver laser, qui contrairement aux autres armes ne surchauffe pas, elle se recharge. Vous allez devoir tirer plus vite que votre ombre et utiliser brillamment les six balles du chargeur et anticiper la vulnérabilité lors du rechargement. De même, les joueurs peuvent prendre le rôle des ces deux Héros, Jyn ou le directeur Krennic, et les deux sont fantastiques à contrôler.
Orson Krennic est très certainement orienté sur la défense et le soutien, comme la Princesse Leia chez la Rébellion. Il convoque un droïde C2-B5 qui en plus de créer un bouclier afin de pouvoir se protéger, peut également lâcher un gaz nocif lorsqu’un ennemi s’en approche. Orson peut déployer une armure boostant son énergie. Cette armure s’applique aussi aux soldats à proximité ainsi qu’aux Héros.
Quant à Jyn Erso, elle peut compter sur sa matraque, utile dans les attaques de mêlée. Elle peut l’utiliser plusieurs fois de suite, contrairement au coup d’épaule de Han Solo. Puisque son adversaire utilise de l’armure, Jyn peut l’enlever grâce à l’Imploseur Sonique. Cette grenade enlève l’armure de tout soldat, pratique pour jouer à armes égales. L’Imposeur est aussi disponible à l’infanterie en tant que carte étoile. Sur le terrain, vous pouvez faire appel à un appui aérien. Le Rebelle peut prendre le contrôle d’une tourelle positionnée sur le U-Wing survolant la carte. Les Impériaux peuvent déployer une attaque de TIE Striker de la même manière qu’une frappe orbitale , mais opérante trois fois. L‘attaque est très impressionnante.
Encore une fois, les développeurs de DICE ont fait un travail remarquable sur ce Star Wars Battlefront – Rogue One: Scarif. Graphiquement, la planète Scarif en met plein la vue. Quel endroit somptueux pour se livrer des batailles épiques. Autrement, le mode Infiltration est une vraie réussite. Trois phases certes, mais deux au sol, ce qui enchantera les allergiques des combats en vaisseau. Le gameplay est sans cesse renouvelé ce qui fait un bien fou à ce Star Wars Battlefront, qui vient finalement respecter la promesse des extensions.