A l’heure où les nouvelles productions affichent toujours plus de qualités graphiques et de réalisme saisissant, d’autres jeux, au contraire, font le choix du retour dans le passé, à une époque où les gros pixels et les sonorités 8-bits étaient de mise. C’est le cas de Not a Hero, développé par Roll7 déjà à l’origine de l’excellent OlliOlli, et édité par Devolver, le champion du jeu indie bien décalé (Broforce, Hotline Miami). Avec de tels talents derrière sa production, on s’attend donc à ce que Not a Hero nous procure une expérience jubilatoire et bien rythmée. Découvrir si c’est effectivement le cas sera l’objet de cet article, bien entendu.
Test de Not a Hero sur PC
I need a hero…

Chaque stage représente donc une journée, répartis sur cinq environnements différents, et chacun affichant ses objectifs et ses conditions de réussite propres. Bon alors, certes, en général, éradiquer la totalité des ennemis présents sera la principale mission, mais il faudra également récupérer un certain nombre d’objets divers, ou encore traquer un personnage avant qu’il ne s’enfuie, entre autres. En outre, chaque journée propose trois objectifs spécifiques à atteindre (finir le stage en un temps limité, effectuer tant d’exécutions ou tant de tacles, ne pas se faire toucher plus de tant de fois…) pour obtenir la note maximale, représentée par le nombre de votants acquis à la cause de notre maire en devenir, ce qui devrait inciter les perfectionnistes à refaire les stages réussis pour afficher une performance optimale. Un bon point pour la durée de vie de Not a Hero. D’autant que le jeu est tellement plaisant à jouer qu’on aura à coeur de se retaper un niveau déjà terminé pour essayer de le démonter, une fois passé le premier run de découverte.

Gameplay et technique au top

D’autant que leur IA n’est pas vraiment à la ramasse ; ils se planquent pour recharger, savent utiliser le décor pour se protéger, viennent vous déloger si vous restez caché trop longtemps au même endroit, accourent au moindre coup de feu… Le challenge devient rapidement conséquent, et c’est ça qu’on aime, pas vrai ? Pour remédier au problème, il vous sera proposé 9 personnages jouables, à débloquer au fil du jeu, chacun doté de qualités et défauts propres : vitesse de rechargement, portée des tirs, précision… Donc résumons : gameplay au poil, plaisir de jeu bien présent, durée de vie et replay-value conséquentes… Reste à évoquer l’aspect purement technique. Et là encore, c’est du tout bon. Avec ses graphismes façon 8-bits léchés, ses animations idéalement nerveuses, ses doublages fun et son humour omniprésent, le tout accompagné d’une bande-son incroyablement rétro et dynamique à la fois (need cette OST, please, messieurs dames de chez Roll7 et Devolver !), Not a Hero fait carton plein, et procure une expérience de jeu aguicheuse et addictive, le tout pour moins de 15€. Un titre à ne pas louper.

Conclusion Not a Hero
Nerveux et un tantinet technique à la fois, Not a Hero constitue une expérience néo-rétro à ne pas manquer pour se défouler et assouvir sa soif de scoring. Techniquement réussi et doté d’une durée de vie conséquente, le jeu de Roll7 saura parfaitement combler les amateurs de bourrinage tout autant que les gamers plus subtiles. Une sorte de Vanquish version 8-bits, en somme, donc pas d’hésitation à avoir : foncez ! Pour 13 boules, vous en aurez pour votre argent…