Tous les ans, c’est la même musique et tous les ans on tire le même constat : NBA 2K règne sur les courts de basket vidéoludiques. Il faut dire qu’avec une concurrence zéro et donc un monopole dans son secteur, la licence de Visual Concepts n’a pas trop à se fouler chaque année pour régner en maître sur le terrain des simulations de basketball, et ce, même si parfois NBA Live tente de venir titiller le roi, mais sans résultat probant jusqu’à présent. Nous arrive donc cette année un NBA 2K20 plein de promesses, notamment celle de rehausser le niveau après un épisode 2019, certes très bon, mais qui ronronnait un peu. On attendait donc de cet épisode qu’il prenne quelques risques et sonne le clairon du renouveau et gomme les quelques tares du mode carrière notamment.
Au rayon des choses qui nous ont fâché l’année dernière, on retrouve la gestion des points VC. Ces derniers permettent d’acheter tout ce dont vous avez besoin durant Ma Carrière, mode que l’on rappelle le plus important du jeu pour de nombreux joueurs. La progression est de plus en plus lente au fil des années et l’achat d’accessoires cosmétiques devient de plus en plus compliqué sans passer par la case achat réel. On espère donc que ce NBA 2K20 continue d’évoluer, de faire évoluer ses modes de jeu, tout en gommant cet aspect monétaire qui devient trop envahissant. Un espoir de fou comme dirait l’autre.
(Test de NBA 2k20 réalisé sur PlayStation 4 à partir d’une version fournie par l’éditeur).
Une nouvelle saison de NBA s’annonce et un nouveau NBA 2K est donc de sortie. S’il est clair que cette année la Draft et le Free-Agency ont été passionnants à suivre, c’est bien sur les parquets que tout va se jouer, alors que les Raptors de Toronto, champions surprise de l’année dernière, remettent leur titre en jeu. Qui va soulever le trophée et s’adjuger la bague en diamant si convoitée ? Quel rookie va émerger ? Qui va faire un flop et qui va exploser ?
Tant de questions dont on a hâte de découvrir la réponse tant cette année la NBA s’annonce aussi passionnante qu’indécise. Si quelques écuries semblent sur le papier supérieures, comme les Lakers qui ont enfin une équipe répondant à leurs ambitions, les Nets qui vont devoir faire avec un Durant blessé pour un an et forcément Golden States et les Raptors (même s’ils ont perdu Kawhy), d’autres franchises peuvent aussi tirer leur épingle du jeu. On pense notamment aux Clippers, aux Celtics, aux Bucks et même aux Rockets que l’on espère voir réussir enfin à faire quelque chose ne serait-ce que pour James Harden.
Vous l’aurez compris, cette année est assez ouverte et c’est aussi ce que l’on attend de NBA 2K20 : s’ouvrir aux demandes des joueurs qui en ont marre de devoir passer par la case porte-monnaie pour profiter pleinement du jeu. Et si c’est l’un des points que nous allons soulever dans ce test, ce n’est pas la première chose sur laquelle nous allons revenir, il nous faut avant tout vous présenter ce qui est à ce jour la simulation de basket US la plus complète qui soit.
NBA 2K Mania
NBA 2K c’est avant tout une institution du jeu de basketball. Existante depuis 1999 et un premier épisode sur Dreamcast qui cassait déjà la baraque en son temps, la licence n’a eu de cesse que de rechercher la perfection et le réalisme au dépend du trop spectaculaire que l’on voyait plutôt dans la série des Live d’Electronic Arts. Ce fut une sage décision prise par Take Two et Visual Concepts, puisque la franchise a littéralement écrasé celle de son concurrent direct, la plongeant même dans un profond coma teinté de sursauts pour finalement s’éteindre face à la trop grande qualité de son rival. NBA 2K20 est donc le descendant d’une histoire forte et se doit de se montrer à la hauteur sur le parquet, comme en dehors.
Une chose est sure, éditeur et studio de développement ne font pas les choses à moitié puisqu’un nouveau contrat entre la NBA et ces derniers a été signé pour que toutes les licences officielles liées au championnat américain se retrouvent en jeu. Et on parle ici de gros sous, un total dépassant le milliard de dollars, soit plus que le PIB d’un pays comme les Pays-Bas. Il faut donc que cet investissement se traduise par un contenu mettant en avant cet accord et autant dire que l’on n’a pas à se plaindre sur ce point-là.
On retrouve donc les 30 équipes qui composent la NBA, 65 écuries de légendes dont trois nouvelles et d’autres venant remplacer certaines existantes. On ne va pas se le cacher, tous les amoureux de NBA seront aux anges de redécouvrir manette en main le Suns de Shawn Marion, le Bulls de Jordan, Pippen et compagnie, ainsi que les Lakers de Magic ou encore les fantastiques Spurs de Duncan, Leonard et Parker tombeur du Heat de Lebron et Wade lors de la finale NBA de la saison 2013-2014. On retrouve aussi le All-Star Team des années 80 à 2010, ainsi que le All-Time teams de chaque franchise.
À côté de cela et comme chaque année, les stats des joueurs ont été revues afin d’être plus fidèles à l’exercice de l’année dernière. Le maître incontesté restant Le King, on a un Leonard qui le suit de très près et s’adjuge la même note générale de 97, mais un chouïa en-dessous, car moins complet. Le premier Français est comme vous l’aurez deviné le très talentueux et monstrueux en défense Rudy Gobbert, qui voit encore ses stats défensives augmenter d’ailleurs, alors que Antetokounmpo se voit récompenser de sa fantastique saison en augmentant lui aussi et devenant même le troisième meilleur général du jeu.
Visual Concepts apporte comme chaque année quelques changements et si certains font tache, comme un Harden qui stagne alors qu’il a réalisé une saison de folie, le reste se tient plutôt bien, avec notamment le bon retour en forme de Paul George. Notons aussi que comme chaque année depuis un bon bout de temps maintenant, la conférence ouest est plus que dominatrice et que cela est bien retranscrit dans ce NBA 2K20.
Give me the ring
Mais bien évidemment, on n’en attendait pas moins d’un jeu estampillé NBA 2K, et on n’est pas non plus déçu des modes de jeu proposés, même si tout n’est pas rose. Non pas qu’ils soient plus mauvais que dans les épisodes précédents, mais tout simplement parce qu’ils n’évoluent pas assez à notre goût. Ainsi, on retrouve les traditionnels modes Ma Carrière, GM, Mon Équipe et Ma Ligue comprenant saisons NBA online ou non, ainsi que la WNBA.
Bien évidemment, Ma Carrière reste le plus populaire de tous ces modes de jeu et il ne déçoit pas, même si de petites choses viennent encrasser un départ franchement bon. Tout d’abord la scénarisation est bien plus passionnante et réussie que dans les trois dernières itérations de la franchise. On y retrouve LeBron James à la production, ainsi que SpringHill Entertainment à la réalisation, boite à laquelle on doit l’excellent documentaire What’s My Name: Muhammad Ali entre autres. On y retrouve aussi de grands acteurs qui ne sont plus à présenter et que nous n’allons pas vous faire l’affront de vous présenter donc, comme Idris Elba en coach au grand cœur réaliste ou encore Rosario Dawson en conseillère de notre joueur.
Comme précédemment, on est ici face à un prélude scénarisé qui nous raconte comment notre avatar est arrivé en NBA, avec des cinématiques bien réalisées imposant parfois des choix assez sommaires et quelques phases de gameplay durant lesquelles il faut impérativement briller. En quelques mots, c’est moins foutraque qu’auparavant, plus pertinent, même si virant un peu trop dans le pathos et donc dans l’excès de bons sentiments parfois, il en reste de bonnes questions soulevées comme la valeur de l’homme, du joueur face à l’argent que génère toute cette machinerie qu’est le basket US. Questions que notre personnage affronte de front, devenant une sorte de paria dans le monde du ballon orange par fidélité pour ses équipiers. Notre surnom « CHE » en est d’ailleurs le meilleur symbole, même si le véritable homme derrière ce surnom était bien moins lisse que le symbole de révolution qu’il représente.
La vérité du parquet
Après donc être passé par moult péripéties, dont une participation à la Summer League, ainsi que la draft et ses avantages comme inconvénients, nous voici enfin en NBA. Que dire si ce n’est que l’on a tout de même une impression de déjà-vu une fois bien lancé dans ce mode Ma Carrière, même si quelque petits détails changent et bousculent légèrement nos habitudes prises l’année dernière.
Cela commence directement par la création de notre personnage, puisqu’il s’agit non seulement de le définir visuellement, mais aussi de devoir établir notre potentiel dans différents secteurs de jeu, soit la défense, le tir, l’organisation et la finition, pour créer un joueur répondant à nos attentes. En cela, l’outil de création se montre bien plus souple que celui de 2K19 qui nous avait très largement déçus. On commence dans un premier temps par choisir son archétype de poste, par exemple si l’on veut un meneur Slasher ou un Créateur de Tirs, pour ensuite décider de ses attributs de base et définir le potentiel de notre joueur pour le futur, à savoir quelles sont les capacités que nous pourrons augmenter par la suite en dépensant des points VC. C’est complet, simple de prise en main, mais il faut tout de même connaitre les spécificités de chaque poste pour bien jauger comment bien construire notre avatar de base en fonction du poste voulu. Rassurez-vous, si les néophytes peuvent se laisser aller à des réglages basiques, les autres auront le loisir de personnaliser un peu tout ceci pour créer un joueur à leur image.
Vient ensuite l’évolution même en carrière. Là pas de surprise, les points VC font tout et c’est bien dommage. Non pas que cela soit incohérent, non ces derniers se gagnent après nos matchs, via nos contrats partenaires et publicitaires ou à l’entrainement, donc tout va bien, mais par contre il faut prendre son mal en patience. En effet, Les VC se débloquent relativement lentement et plus on monte nos différents attributs, plus ils nous coûtent, ce qui bride progressivement notre progression finalement au lieu de l’encourager. Si on couple ça avec des objets cosmétiques qui ont encore augmenté, il devient dur de trouver une quelconque justification à cette bride, si ce n’est encourager les microtransactions.
Cependant, même s’il y a vraiment un problème sur lequel nous reviendrons de ce côté-là, le reste fonctionne à merveille. Les insignes s’avèrent toujours aussi importants et sont maintenant divisés en quatre catégories, les mêmes que lors de la création de notre joueur. Ainsi, c’est en charbonnant sur le terrain et à l’entrainement que l’on débloque l’opportunité d’en acquérir un via une barre attitrée à chacun. En parlant de barre, celle de la progression générale marque aussi son come-back et nous permet de débloquer l’opportunité de faire évoluer notre poulain à mesure que l’on avance. Rien de bien perturbant vous en conviendrez, mais un système de jeu mieux rôdé qui se heurte à une progression trop lente et surtout à des à-côtés très classiques.
Le reste est donc connu de tous. Mon Quartier est bien présent et ne diffère pas d’un iota de l’année dernière, ce qui est décevant vu l’importance de la chose non seulement pour l’ambiance de la carrière, mais aussi pour l’importance que cela revêt en multijoueur. On peut toujours y faire ses courses, si on possède les prérequis, car pour certains objets il faut obtenir suffisamment de réputation en ligne, ce qui va encore une fois énerver, et à juste raison, les joueurs solo. On y trouve donc le terrain d’entrainement, l’accès au mode Pro AM et les quelques barbiers, tatoueurs aussi hors de prix que le reste. La progression en carrière est, elle, toujours accompagnée par de nombreuses cut-scenes, des choix de partenariats, négociations de contrats, par notre montée dans notre franchise et de nouveaux outils comme le choix des stratégies ou la création de shoots que l’on débloque par paliers. Une chose est sûre, malgré cette grosse impression de déjà-vu, ce mode Ma Carrière fait le taf et est véritablement addictif.
GM moi non plus
Concernant les autres modes de jeu, le Mode GM est une autre paire de manches. Comme d’habitude on nous propose de prendre en main une franchise et de l’emmener vers les sommets, sauf qu’ici Visual Concepts joue dans la sobriété et a décidé de revenir aux fondamentaux. Cela passe par la suppression des quelques personnages farfelus et insupportables des deux dernières années, merci pour ça. Alors oui, mis à part ça, rien ne bouge. Les interactions avec notre président de franchise, les différentes branches de notre équipe et tout l’aspect économique n’ont pas bougé.
Il est toujours possible de se mettre dans la poche quelques joueurs et membres du staff, on peut même avoir des conversations avec certains lorsque cela nous chante et autant dire qu’on en ressort grandi philosophiquement (joke inside). Les soucis maintes et maintes fois soulevés sont toujours au menu, puisque les transferts sont parfois encore incohérents, la réaction du board vis-à-vis de nos résultats de même, et le nombre d’actions limitées et imposées est toujours une tare qui nuit grandement à la profondeur du mode qui reste néanmoins captivant. Seul une sorte d’arbre de compétences fait son apparition nous permettant de débloquer quelques compétences utiles à nos finances, par exemple en développant nos infrastructures ou encore en nous rendant plus convaincant lors de nos diverses conversations. Un petit plus appréciable.
Concernant le mode Ma Ligue, rien à dire, c’est classique et efficace alors que Mon Équipe stagne après une belle évolution dans le 2K19. Tout juste relèverons-nous la possibilité de faire évoluer quelques cartes via des défis à effectuer. Le tout se montre cher et demande un très gros investissement personnel et de VC pour avancer rapidement. Néanmoins, il est moins important qu’un mode FUT dans un FIFA et est donc de ce fait plus un bonus qu’un indispensable.
La WNBA c’est de la bombe
Mais la grosse nouveauté sur laquelle mise Visual Concepts cette année, c’est l’intégration de la WNBA dans NBA 2K20. Une intégration réussie qui suit le chemin dessiné par un certain NBA Live 2018 qui se permettait de couper l’herbe sous le pied de son concurrent en proposant déjà les équipes féminines. Certes, cela ne parlera qu’au vrai fan de NBA, ceux qui regardent même la WNBA et qui reconnaissent ses nombreuses qualités. C’est plus lent et moins spectaculaire, mais ça reste du beau basket joué à très haut niveau.
Là encore on reste bouche bée par la perfection de la modélisation des joueuses, de leurs différentes gestuelles. C’est la WNBA comme si on y était, retranscrite avec un très grand respect. Bon, on aurait aimé pouvoir créer une joueuse, voire mener une carrière avec, mais malheureusement les douze équipes ne sont accessibles qu’en mode Ma Ligue et en partie rapide, mais c’est suffisant pour goûter à toute la technicité et la justesse du basket féminin. On y retrouve ses stars comme Elena Delle Donne, Chelsea Gray, Brittney Griner et Candace Parker, et même notre Française expatriée du New York Liberty, Marine Johannes que l’on espère voir un jour au WNBA All-Star Game. D’ailleurs on aurait apprécié voir les équipes, au moins celles de l’année 2019, de ce show et on espère que l’opus 2K21 intégrera tout ceci, car cette incursion dans le monde du basket féminin est encourageante pour la suite.
Poster Dunk
Gameplay au poil pour les féminines, mais qu’en est-il des joueurs masculins dans ce NBA 2K20 ? La licence a toujours eu du mal à équilibrer défense et attaque. Certains jeux étaient plus portés vers le premier point et d’autres vers le second, mais aucun ne parvenait à trouver l’équilibre parfait. Cette mouture 2020 fait mieux que celle de 2019, sans pour autant gommer toutes les petites imperfections présentes depuis un petit bout de temps maintenant.
Déjà, les défenses intérieures ont été revues et il devient bien plus difficile de pénétrer vers le panier. Le moteur physique fait merveille, les contres, les rebonds et autres contacts physiques sont rendus avec un maximum de réalisme. Tout devient une bataille de chaque instant et le gabarit des joueurs n’a jamais été aussi important, tout comme l’état de fatigue par rapport à son vis-à-vis. Le shoot s’est vu aussi complexifier et la position du corps, le timing, ainsi que la position de l’adversaire sont autant de facteurs à prendre en compte que les stats pures du joueur qui fait une tentative. On a d’ailleurs visibilité sur notre timing comme sur celui de l’adversaire aujourd’hui, ce qui est très pratique pour gérer son rebond en attaque ou en défense.
Encore une fois, c’est presque parfait, mais certains petits bémols demeurent. En premier lieu, l’interception plus délicate reste encore trop simple et chiper la balle dans les mains de l’adversaire est parfois trop simple, même si couper une trajectoire de passe demande là un peu plus de doigter. On retrouve aussi les quelques soucis liés à l’excellent moteur physique, notamment sur la défense au contre moins permissive et appelant vachement plus à la faute bête dûe à des collisions parfois exagérées.
Si on met de côté cela, c’est probablement l’un des gameplay les plus aboutis que l’on ait vus sur la licence. NBA 2K20 est une véritable simulation, spectaculaire tout de même, qui rend encore quelques offensives trop simples, c’est parfois la foire aux Alley-oop, mais rien n’est parfait en ce bas monde et lorsque l’on atteint ne serait-ce qu’un petit peu cette perfection si recherchée, il faut le reconnaître sans se cacher.
Vous n’auriez pas un petit VC s’il vous plait ?
Le test touche presque a sa fin et il est donc temps de parler du sujet qui fâche, les VC Points en mode Ma Carrière. Alors en soi passer à la caisse pour se payer ce pécule virtuel n’est pas nécessaire pour tout débloquer, mais cela devient vite tentant dès lors que l’on souhaite aussi bien monter son joueur et acheter quelques objets cosmétiques. Les VC sont le nerf de la guerre et comme dit plus haut, tout est cher, voire très cher. Notre évolution se retrouve vite freinée par un manque d’argent et il va falloir jouer de très nombreuses heures pour accumuler suffisamment de ces précieux Visual Concepts Points pour augmenter notre joueur vers son niveau maximum. Le souci c’est que cela crée un déséquilibre, car très vite des joueurs en ligne, dans Mon Quartier ou Pro AM, se sont retrouvés niveau 99 et nul doute qu’ils sont passés à la caisse. Car il faut bien près de 300 à 400 000 VC pour en arriver là en ne se concentrant que là-dessus. Alors en gagnant près de 2000 balles par match avec parfois quelques bonus externes via nos contrats publicitaires, on vous laisse deviner le temps que cela demande.
Finalement, NBA 2k20 ne corrige en rien ce problème qui monte d’année en année depuis l’épisode 2017 et se permet même de se montrer plus onéreux sur nombre et nombre d’objets. Alors oui, on peut atteindre tout ceci en jouant, mais l’investissement demandé est énorme et c’est clairement une incitation à sortir la carte bleue. Quel dommage pour une licence qui n’a nullement besoin de cela et qui mise beaucoup sur son aspect communautaire comme le soulignent tous les interludes 2KTV et les gros events communautaires. D’ailleurs, le online est encore loin d’être au point, on s’est vu amputé de VC à quelques reprises lors de désynchronisation avec les serveurs, des matchs en ligne planter, le Quartier buggé dès lors que trop de joueurs se montrent en même temps et ainsi de suite. Voilà un point technique qui tranche singulièrement avec le reste beaucoup plus louable.
Clap your hands everybody
Et le reste c’est la mise en scène exemplaire de ce NBA 2K20 qui ne nous déçoit jamais. Que ce soit les avant-match, les commentaires en match, les interventions d’Aldrigde ou encore les quelques cut-scenes, la réalisation est comme d’habitude de très haut niveau. On s’y croirait et on ne peut que reconnaître la supériorité de la licence 2K de ce point de vue sur la plupart des autres grandes franchises sportives. D’ailleurs, graphiquement le titre évolue par petites touches d’année en année, car s’il est difficile de développer un moteur plus impressionnant que celui utilisé sur la génération actuelle, les modèles de personnages, la physique de balle, les collisions, les reflets et autres jeux de lumière sont encore plus réalistes que par le passé. Seuls soucis, des temps de chargement parfois trop long qui brisent l’immersion, autrement c’est du très haut niveau et on est toujours heureux de retrouver Kevin Harlan, Steve Smith ou encore Doris Burke sur les parquets.
Sans surprise, NBA 2K20 s’avère aussi addictif que réussi, sans pour autant faire évoluer plus que cela une formule qui va finir par forcément lasser au bout d’un moment. Cependant, ce n’est pas le cas pour le moment et les quelques corrections de gameplay, les petites retouches du mode Ma Carrière et un GM solide sans briller suffisent pour satisfaire notre faim de paniers. Tout aurait été parfait si le système monétaire du jeu, notamment en Ma Carrière n’était pas aussi envahissant et que l’on nous incite clairement à passer à la caisse. Aussi, le mode Mon Équipe est franchement toujours aussi dispensable et fort heureusement, l’arrivée de la WNBA parvient à nous faire oublier ces quelques redondances. Enfin, il faut reconnaître que le prélude scénarisé de Ma Carrière est enfin à la hauteur des attentes et est une belle introduction à notre aventure en NBA.
NBA 2K20 reste donc sur son trône, mais est-ce parce qu’il le mérite de par ses initiatives ou est-ce parce qu’il n’est opposé à aucune concurrence ? La question est posée.