Parce que le jeu sur mobile prend toujours plus d’ampleur sur la scène vidéoludique, LightninGamer vous propose, chaque samedi à 14h la présentation d’un titre, récent ou plus ancien, sur ces supports. N’hésitez pas à partager vous aussi en commentaire vos coups de cœur ou coups de gueule relatifs à votre expérience de gaming mobile.
Cette semaine, on dépose gentiment son cerveau au vestiaire, et on affûte ses réflexes, avec Gunslugs.
iOS : 1.99€.
Android : gratuit ou 1.99€.
Quelle meilleure manière de décrire ce jeu que de dire, tout simplement : Gunslugs est un run’n gun à l’ancienne ? Tout est dit, même si je m’en vais néanmoins approfondir un peu, pour que vous n’ayez pas cliqué pour rien. OrangePixel, un excellent développeur que nous reverrons sans doute bientôt dans cette rubrique, a probablement acheté un mixer, dans lequel il a jeté une grosse dose de Contra, une pincée de Gunstar Heroes, et deux bons litres de Metal Slug. On pensera également au futur Broforce. Cette dernière comparaison est d’ailleurs pertinente dans le sens où Gunslugs emploie le même style de graphismes pixelisés, ainsi que plusieurs références cinématographiques amusantes. Le joueur incarne un héros, à choisir parmi 7, même si 2 seulement sont disponibles au début (il faudra trouver les autres au fil des stages et les délivrer) ; tous sont des combattants en mission contre un organisme ennemi obscur, qui va les promener dans divers environnements (jungle, désert, contrées enneigées…). On appréciera les références visuelles et nominatives de ces perso, comme ce guerrier au bandeau rouge baptisé Sly Rocko, ou cet expatrié de Die Hard nommé Willis Kiyay. Sachez aussi que ces personnages constituent également une sorte de checkpoint assez original, puisque vous débuterez votre partie au stage où vous avez libéré le personnage choisi, ce qui évite de tout recommencer si le coeur ne vous en dit pas. Bref, dès le lancement d’un niveau, ça fuse de partout.
Gunslugs est un run ‘n gun en scrolling horizontal, vous devez donc progresser de gauche à droite en tentant de survivre aux hordes ennemies. Celles-ci sont composées de dizaines de fantassins armés, mais aussi de soldats équipés de lance-flammes, de grenades, de jet-packs, ainsi que de tanks (que vous pourrez vous accaparer après les avoir nettoyés de leurs occupants), de robots géants, et bien entendu, de boss de plus en plus velus. Les contrôles sont on ne peut plus simples : un stick directionnel, un bouton de saut, un bouton de tir (on ne peut tirer que tout droit, et non dans huit directions comme dans certains jeux). Votre mitrailleuse de base comporte un nombre limité de munition, mais les ennemis laissent tomber des cartouches en quantité assez importante et des armes à ramasser, ainsi que des trousses de soin qui vous seront bien utiles, et des pièces nécessaires à certains achats : vous pourrez acquérir dans certains bâtiments des armures ou des continues, mais aussi, vous payer une partie d’arcade ou de GameBoy dans des jeux à la Mario ou Donkey Kong. Excellent ! Gunslugs est donc un jeu pêchu, assez hardcore, amusant et addictif, idéal pour de courtes sessions, et vous y reviendrez constamment. Les contrôles sont impeccables, le style retro maîtrisé à la fois en termes de sons et de graphismes, bref, un excellent petit jeu pour les amateurs de bourrinage. Ici, pas d’XP pour progresser, seule la maîtrise progressive vous permettra d’aller toujours plus loin.
Pour conclure, trois choses. Sachez tout d’abord que ce jeu est tellement excellent qu’il a été porté sur Vita (2.49€), donc si vous préférez les touches physiques, vous avez la possibilité. Secundo, si le jeu est gratuit sur Android, il existe également une version payante pour enlever les pubs, mais celles-ci ne sont pas trop envahissantes, donc à vous de voir. Quoi qu’il en soit, même si vous l’achetez, il en vaut largement le prix. Et enfin, la très bonne nouvelle, c’est que dans une poignée de jours, le 15 janvier plus précisément, sortira Gunslugs 2, vous avez donc quelques heures de jeu devant vous pour savourer le premier avant de sauter sur la suite, qui s’annonce encore plus démentielle.