Sorti sur Steam en octobre, The Park nous plonge dans un parc d’attraction lugubre dans lequel se passent des choses pour le moins étranges. Funcom, les créateurs de The Secret World, ne s’arrêtent pourtant pas là et développent le jeu sur d’autres supports. C’est ainsi que The Park arrive sur Xbox One via le festival de jeux ID@Xbox. Alors embarquez avec nous pour un voyage horrifique à travers The Park en découvrant notre test complet.
The Park in the dark
Une ballade au Park ?
The Park est un survival-horror psychologique tout droit issu de l’univers de The Secret World. On y incarne Lorraine, une jeune mère veuve qui a l’air d’être dépassée par les événements qui se déroulent dans sa vie. Bien décidée à passer une bonne journée, elle emmène son fils Callum à l’Atlantic Island Park, un parc d’attraction aux allures de fête foraine lugubre et abandonné. Oui mais voilà, en bon enfant chiant, son fils a perdu son ours en peluche et décide de ne pas obéir à sa mère en s’enfuyant dans le parc à la recherche de son doudou. Là où certains parents indignes l’auraient laissé se débrouiller pour rentrer tout seul à la maison, Lorraine n’écoute que son instinct maternel et fonce à sa poursuite et c’est là que les choses se gâtent. À peine entrée dans le parc, la nuit tombe et on se rend vite compte que quelque chose ne tourne pas rond. Visions, bruits étranges, traces de sang, apparitions en tous genres, des choses se passent ici, reste à savoir quoi. Sans jamais cesser d’appeler Callum, Lorraine continue à s’enfoncer dans le parc au risque d’y laisser sa santé mentale. Car aussi désertique que soit ce parc, Lorraine est-elle réellement seule ? Le mystérieux Boogeyman et Chad la mascotte du parc auront la fâcheuse habitude d’apparaître au moment ou l’on s’y attend le moins. Tout ça est-il réel ? Lorraine est-elle folle ou les ténèbres règnent-elles vraiment sur le parc ? Autant de questions qui pour le coup resteront sans réponses.
D’une bonne idée à l’ennui …
Si le paragraphe précédent vous a donné envie de découvrir ce jeu, eh bien celui-ci va vite vous la faire passer. Il n’y a pas à dire, The Park avait su se vendre et captiver l’intérêt des joueurs lors de sa présentation mais une fois le jeu en main c’est une toute autre impression qui en ressort. Vide, lent, court, graphiquement faible, autant de qualificatifs pour le moins péjoratifs. Lorraine ne fera qu’errer dans le parc en appelant son fils. Celui-ci lui répondra presque toujours la même chose et cela ne lui sera pas d’une grande aide. Il faudra interagir avec l’environnement tout en cherchant des indices et en écoutant la voix intérieure de Lorraine durant toute la partie. Pendant son périple, elle devra effectuer des tours de manège car quitte à se retrouver dans un parc glauque et désert en pleine nuit, autant en profiter pour faire des attractions. Oui, oui, et c’est là qu’on pourra se rendre compte de l’état de folie dans lequel se trouve le personnage. Se passe-t-il réellement des choses étranges ou est-elle tout simplement folle ? Durant tout le jeu cette dernière se parle toute seule et découvre un peu partout différents documents ou photos faisant directement référence à son passé. Et c’est tout ! Oui c’est tout. Du début à la fin, vous ne ferez que vous déplacer et lire les documents que vous trouverez. Même les tours de manège sont sans réel intérêt (petite référence à la ballade sur l’eau qui à mon goût dure beaucoup, beaucoup trop longtemps !).
Conclusion de The Park
The Park n’est pas un mauvais jeu, il a même certaines bonnes idées, en reprenant des éléments efficaces tout droit issus de Silent Hill, The Myst ou Slender il gagne à nous faire peur et certains endroits du parc nous mettent vraiment mal à l’aise. Oui mais voilà, c’est tout ! On n’en retient finalement qu’un jeu court, au scénario mal ficelé qui n’offre aucune réponse, une héroïne complètement folle et des passages vraiment frustrants par le manque d’action et d’interactions possibles. Vendu au prix de 12,99 € et entièrement en anglais, The Park est réservé aux fans du genre ou aux fans de The Secret World, seulement…