Avec beaucoup de retard, Slender The Arrival est finalement sorti sur consoles Xbox 360 et PlayStation 3 le 24 septembre dernier. Développé par Blue Isle et Parsec Production, le titre est une réédition de la version parue sur PC en mars 2010. Slender The Arrival est un survival-horror orienté action/aventure, partons maintenant à sa rencontre.
Test de Slender The Arrival sur Xbox 360
Une visite inattendue
Tout commence lorsque vous décidez de rendre visite à une de vos amies. Pas de chance pour vous, celle-ci habite dans un coin reculé de la forêt et un arbre bloque la route. Pas d’autre choix que de s’engager dans une forêt qui semble au premier abord des plus banales. La lumière décline au fur et à mesure de votre progression, et c’est armé d’une lampe torche et d’une caméra que vous partez à l’aventure. L’ambiance est posée, pas d’affichage tête haute ou de barre de vie, l’immersion est totale. Avec la visibilité limitée et quelques bruitages inquiétants bien placés, on se surprend vite à céder à la panique, et ce malgré le réalisme très limité des décors. C’est alors que vous arrivez dans une maison vide avec des motifs inquiétants dessinés sur tous les murs. Votre amie reste absente et des indices dans la maison vous laissent entendre que celle-ci est poursuivie par un individu étrange. La fenêtre brisée de la chambre vous met en alerte, c’est alors qu’un cri strident venant de l’extérieur vous pousse à partir à la recherche de votre amie, quels que soient les dangers.
Perdu et sans trop savoir ce qu’on doit chercher, c’est l’investigation qui nous immerge dans l’intrigue. Motivé par la curiosité et l’angoisse, la trame se pose au fur et à mesure de la collecte d’indices. Il faudra attendre la fin du premier niveau pour comprendre qu’on n’est pas arrivé là par hasard et qu’il se trame des choses plutôt louches dans les parages, à commencer par la disparition de votre amie. Mais on soulève finalement plus de questions que l’on ne trouve de réponses et il faut faudra vous pencher sur le passé pour avoir une petite idée des tenants et aboutissants de cette histoire.
Rien ne sert de courir, Slender Man vous rattrapera toujours
Le jeu se décompose en neuf niveaux divers et variés dans lesquels on retrouve les grands classiques du genre tels que la cabane abandonnée au milieu de la forêt, la chapelle isolée ou encore la mine désaffectée. Ici pas de PNJ bienveillant, pas de carte pour trouver votre chemin, mais quelques zones éclairées et des musiques angoissantes qui sauront vous confirmer que vous êtes sur la bonne voie. Où que vous alliez, le Slender vous suivra et gare à vous s’il vous attrape. Pas question d’affronter une quelconque créature, la caméra grésille à son approche et il n’y a plus qu’à prendre ses jambes à son cou pour éviter de retourner au dernier point de sauvegarde. Il en va de même pour ce qui semble être son acolyte, dont l’arrivée est marquée par des gémissements de moins en moins lointains.
Durant votre périple vous pourrez récupérer pas moins de cinquante documents vous permettant d’en apprendre plus sur les différents événements du passé. Même si les graphismes du jeu sont en deçà de ce qu’on était en droit d’attendre, l’ambiance sonore fait la majorité du travail et nous plonge dans un univers stressant où le moindre pas en avant nous fait peur. Si le jeu peut se terminer au pas de course en 45 minutes (ce qui vous permettra de débloquer un succès), la durée de vie reste appréciable puisqu’il vous faudra pas mal de temps pour mettre la main sur l’ensemble des objets en explorant les différentes maps. De plus, les différents modes de difficulté vous donneront du fil à retordre.
Conclusion de Slender The Arrival
Slender The Arrival réussit le pari de nous faire peur. Le jeu est angoissant et on ne sait jamais à quoi s’attendre, chaque pas peut mener vers une mort prématurée. Slender Man est partout et ses apparitions sont aléatoires. De plus, son acolyte veille à ce que vous n’en réchappiez pas vivant. Malgré cela, le jeu se termine rapidement (1h45 dans mon cas), à vous de voir si vous souhaitez récupérer tous les documents. Le jeu est linéaire et les missions redondantes, il vous faudra par exemple, soit récupérer huit pages d’un journal ou activer six générateurs. Les gros bémols du jeu sont ses graphismes décevants et le fait que le jeu n’est disponible qu’en anglais, ce qui n’aide pas à appréhender les indices plutôt confus collectés au fil de l’exploration.
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