Plus d’un semestre après sa sortie sur PC et PS4, Rocket League, le petit joyau de Psyonix, attaque la Xbox One avec son concept complètement déjanté mais qui a déjà fait le bonheur de plus de 11 millions de joueurs toutes plateformes confondues. Vendu avec tous les DLC au prix 19.99€, va-t-il connaître le même succès sur la machine de Microsoft ? Véritable jeu phénomène ou de simple passage dans nos esprits ? Réponse tout de suite dans notre test.
Rocket League : La puissance de l’addiction
Les bases d’un jeu sensation
Prenez un gros ballon, des voitures, essayez de marquer des buts et vous obtenez Rocket League. Sur le papier, le principe semble, si ce n’est original, complètement dénué d’intérêt. Pour tout vous dire, avant de me lancer dans le test du jeu, je suis allé regarder des vidéos du jeu et ai trouvé réellement trouvé ça ennuyant. Manette en main, je me suis dirigé vers le didacticiel et les entraînements pour partir sur de solides de bases. Rien de compliqué. Vous avancez et reculez avec les gâchettes et utiliser des touches pour sauter, déraper, utiliser un boost ou changer de caméra et c’est tout. La force de Rocket League est sa simplicité à vite assimiler le principe. Mais la simplicité s’arrête bien là. En effet, très vite vous comprenez que le jeu regorge de techniques, mais aussi de tactiques toutes plus compliquées les unes que les autres dans l’exécution, pour battre vos adversaires et nécessiteront des heures de travail et de matches pour les assimiler. À mesure que vous jouez, vous voyez des buts ou des arrêts totalement incroyables qui vous poussent encore et toujours à enchaîner les parties. Justement, regardons de plus près quels sont les types de parties qui sont disponibles.
L’adrénaline à l’origine de l’addiction
Outre les parties hors ligne en 3 Vs 3 qui sont utiles au début pour bien comprendre les mécanismes du jeu malgré une IA qui reste bien inférieure, même en difficile, aux joueurs confirmés, vous irez très rapidement dans les parties en ligne. Du 1 Vs 1 au 4 Vs 4, tout y est. En compagnie de vos amis ou de parfaits inconnus, les matches d’une durée de 5 minutes s’enchaînent à une vitesse folle. Une seule règle : marquer plus de buts que l’adversaire. Aucun match nul n’est possible. En cas d’égalité à la fin du temps imparti, les prolongations commencent. Le premier qui marque remporte la victoire. Une bonne dose d’adrénaline supplémentaire, croyez moi. Dans Rocket League, tous les coups sont permis. Sur un terrain clos, vous pouvez rouler sur les murs, démolir les voitures adverses en fonçant sur eux avec un boost que vous pouvez récupérer un peu partout. Si dans les premiers instants de jeu, vous avez la légère sensation que le hasard et la chance sont indispensable pour remporter un match, vous vous apercevez au fil du temps qu’il n’en est rien. De même, le jeu d’équipe, aussi difficile à mettre en place qu’il soit, il est lui aussi indispensable. Partir sur le côté avec le ballon et le propulser dans les airs en direction du but pour qu’un coéquipier se jette avec un saut boosté pour pousser le ballon dans les cages au nez et à la barbe d’un adversaire trop court. Qu’on se le dise, Rocket League est excellent sur son gameplay et mérite tous les éloges qu’il a reçu.
Du contenu à foison
Dans Rocket League, les deux équipes qui se font faces appartiennent aux « rouges » ou aux « bleus ». Libre à chacun de customiser sa voiture en respectant les couleurs pour être facilement repérable sur le terrain. On regrettera malheureusement le faible nombre de voitures disponibles par rapport aux autres accessoires (roues, stickers, objets sur le toit et antenne) qui se débloquent match après match. Au total c’est plus de 200 objets qui sont à gagner, autant vous dire qu’après une trentaine d’heure, tout n’est pas encore débloqué. Attardons nous rapidement sur les graphismes de Rocket League. Ne vous attendez pas à voir des graphismes somptueux tout droit sorti d’un Final Fantasy, ne rêvons pas. Mais ne soyons pas trop malhonnête non plus, Rocket League bénéficie d’une patte graphique agréable, sans fioriture, qui se marie parfaitement avec le gameplay et la bande sonore composée de musiques de Mike Ault et de Hollywood Principles principalement. Si je ne taris pas d’éloges sur le jeu, il faut reconnaître avoir eu beaucoup de mal à trouver des défauts. La caméra est le seul bémol que je pourrais relever. Bien que réglable en hauteur et profondeur, le fait d’être centré sur le ballon, complique grandement la conduite de votre véhicule. Il faudra alors jongler entre les 2 caméras disponibles (centré sur le ballon/en face de votre véhicule) pour vous repositionner avant d’aller botter le ballon le plus loin possible.
Conclusion Rocket League
Pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris à travers ce test, Rocket League est un jeu incroyablement addictif doté d’un gameplay simple mais original qui vous promet de longues heures d’acharnement pour essayer de reproduire les plus beaux buts que vous avez pu voir. Avec vos amis, la partie s’avère certes plus agréable et vous permet d’établir des stratégies et le plaisir n’est que très rarement entaché, même avec des inconnus. Bien qu’intéressant d’un point de vue graphique, Rocket League met son gameplay au centre de son jeu avec une main de maître. Le pari est réussi pour Psyonix. On regrettera juste une sortie bien tardive pour la Xbox One par rapport aux autres supports.