Un an après la sortie initiale de Dark Souls 2, le titre de From Software se refait une beauté avec une nouvelle édition intitulée Dark Souls 2: Scholar of the first Sin. Plus beau et plus complet, cette édition ultime a de quoi donner le tournis par son contenu titanesque. Dark Souls 2: Scholar of the first Sin bénéficie à la fois d’une optimisation graphique (et oui, on est sur PlayStation 4 quand même) et inclut le lot des trois DLC sortis à ce jour. L’univers impitoyable de Dark Souls nous tend une nouvelle fois les bras, prêt à fréquenter la mort de très près ?
Petite remarque avant de débuter ce test, il m’a fallu un peu plus de 60 heures de jeu afin d’estimer avoir assez d’élément du titre pour en faire son test tellement le contenu est colossal. Il est toutefois à préciser que je n’ai jamais joué à Dark Souls 2 de base (mais je ne suis pas totalement vierge de l’univers Dark Souls vu que j’ai fait le premier). Par conséquent, vous ne trouverez pas ici un comparatif détaillé des deux versions bien que je préciserai les nouveautés. Voilà, tout est dit, on peut commencer !
Test de Dark Souls 2: Scholar of the first Sin sur PlayStation 4
Retour à Drangleic
Dark Souls 2: Scholar of the first Sin nous renvoie directement sur les terres funestes de Drangleic. Ici, l’hospitalité se fait à coup d’épée et la mort rôde à chaque pas. Le titre a bénéficié d’un polissage de ses graphismes par rapport à son édition de base et ça se voit ! Il se veut également beaucoup plus fluide avec un framerate à 60 fps (on notera tout de même une baisse de ce framerate à plusieurs reprises notamment lors des phases de combat avec de multiples ennemis, dommage). Les jeux de lumière et d’ombre ont particulièrement été retravaillés pour un résultat assez impressionnant. On s’arrêtera plus d’une fois juste pour contempler le paysage. Toutefois, il est à préciser que certains passages du jeu n’ont pas subi de retouche approfondie. On remarquera ainsi une réelle différence de qualité entre deux endroits sans aucune raison apparente. Alors From Software, a-t-on été fainéant ? Que les joueurs se rassurent, cela ne vient en rien gâcher l’expérience de jeu et celui-ci reste beau dans sa globalité.
Les anciens guerriers de Dark Souls 2 verront également quelques subtiles différences au niveau de la disposition des ennemis. Plusieurs ennemis ont été rajoutés, ainsi, les anciens devront rester sur le qui-vive même si les lieux leur sont familiers, un remaniement assez plaisant mais qui reste insuffisant pour justifier l’achat de Dark Souls 2: Scholar of the first Sin pour les joueurs de l’édition de base. Deux autres ajouts majeurs sont encore à signaler : des nouvelles armes et pièce d’équipement, ainsi qu’une extension du nombre des participants pour le mode en ligne. Nous passons alors de 4 à 6 joueurs connectés pour des affrontements encore plus épiques et dynamiques. Dark Souls 2: Scholar of the first Sin bénéficie en somme d’ajouts non négligeables accentuant à n’en point douter l’expérience unique du titre. Bref, la transition entre anciennes et nouvelles consoles est réussie.
La quête des trois couronnes perdues
En plus du jeu traditionnel, Dark Souls 2: Scholar of the first Sin inclut les trois DLC parus à ce jour. Ces derniers s’imbriquent directement dans l’aventure principale. Alors qu’avant, il suffisait de télécharger le DLC pour obtenir la clé servant à se rendre dans le monde acquis, il faudra, dans cette édition, trouver ces trois clés disséminées à travers tout Drangleic. Comptez approximativement dix heures supplémentaires de jeu pour venir à bout de ces nouvelles quêtes : Crown of the Ivory King, Crown of the Sunken King et Crown of the Old Iron King. Au total, ça sera plus d’une soixantaine d’heures d’aventure, d’exploration et de mort douloureuse, une durée de vie plus que raisonnable, et c’est sans compter sur la rejouabilité avec les new game +. Voilà pour les nouveautés de cette nouvelle édition du jeu. Alors la question à se poser est la suivante : est-il nécessaire d’acheter le titre si l’on a (ou non) déjà joué à sa première édition ? Commençons à apporter une réponse pour les néophytes du jeu (dont j’en faisais partie avant ce test), Dark Souls 2: Scholar of the first Sin a été l’occasion rêvée de rattraper mon retard et de corriger ma lacune du soft de From Software. Ce dernier constitue bien l’édition ultime du titre, plus beau, plus fluide, plus complet, il serait dommage de passer à côté (vous avez une excuse, cela dit si vous êtes sur Bloodborne). Concernant les anciens joueurs de Dark Souls 2, la réponse est beaucoup moins évidente. Avec un prix affiché à 69.99€, cette nouvelle édition peut être intéressante pour les véritables afficionados de la série. Ceux qui connaissent l’univers et qui souhaitent encore plus de défi. Pour ces abonnés à la mort, oui, Dark Souls 2: Scholar of the first Sin aura de l’intérêt. Pour les autres vétérans de Dark Souls 2, l’achat aura un arrière-goût trop salé malgré ses nombreuses optimisations. Je vous conseille vivement d’attendre quelques mois avant de (re)passer par la case banque. D’autant plus que le temps passé vous fera oublier certains éléments du jeu.
Conclusion Dark Souls 2: Scholar of the first Sin
Noter une réédition n’est jamais chose aisée, tout dépend du public visé. Dark Souls 2: Scholar of the first Sin s’adresse essentiellement aux nouveaux joueurs des consoles Next-Gen, ceux qui n’ont jamais joué à l’édition de base ou qui ne connaissaient peut-être pas l’univers Dark Souls. Il faut avouer que From Software a bien attiré l’attention de la presse JV avec son raz-de-marée nommé Bloodborne. Dark Souls 2: Scholar of the first Sin est une véritable expérience de jeu à vivre sans une once hésitation. Toi qui lit ces lignes, qui a soif d’aventure et qui ne craint pas la mort, tu sais ce qu’il te reste à faire, c’est ta deuxième et dernière chance de partir à l’aventure à Drangleic.
Sachez par avance que je rédigerai dans les prochains jours un article spécial basé sur mon expérience de Dark Souls 2: Scholar of the first Sin. Je dois avouer que son test ne m’a pas réellement permis de décrire mon réel ressenti de cette aventure obscure. Et je peux vous dire qu’on en a des choses à dire quand on a vu les yeux de la mort à plusieurs reprises. L’article en maintenant disponible en suivant ce lien.