Le titre dit tout, Star Wars a eu droit à une conversion format théâtre Kabuki au pays du Soleil Levant.
Le Japon est véritablement un pays capable de tous les prodiges. S’il est pour nombre d’entre nous une à l’origine de ce qui nous rassemble sur ce site (ou même plus largement, à lire et à rechercher sur le web des informations sur le jeu vidéo), l’archipel nippon n’en est pas moins une nation dont la plus grande magie, si ce n’est celle des jardins zen, de ses geishas élégantes et raffinées, de l’animation qui vous prend au tripes, est de nous surprendre. Si d’emblée les exemples doivent être légion dans vos têtes (et n’hésitez pas à ouvrir les chakras d’autres lecteurs dans les commentaires), on ne niera pas qu’une version Kabuki de Star Wars doit mériter sa place vers le sommet. Si l’instigateur derrière l’origine de ce projet reste inconnu, il n’en reste pas moins que la pièce en question est supportée par nul autre qu’Ishikawa Ebizo, une légende de cet art, qui ne cache d’ailleurs pas son amour pour la série de films. Bref, avec autant de matériel pour servir de base, il faut savoir que Star Wars: Three Shining Swords se base sur les épisodes … 7 et 8… Eh oui, ce sont bien les 2 films les plus récents qui servent de support à cette histoire, histoire en partie originale puisqu’elle suit le parcours de Kairennosuke.
Vous l’avez ou pas ? Le héros des 3 actes n’est autre que Kylo Ren qui nous offre ici 3 combats accompagnés de percussions japonaises et de shamisen. Et forcément, puisqu’il y a des combats, il y a d’autres personnages illustres de la série tels que Ruuku (Luke), Reian (Leia), Hanzo (Han Solo) ou même Sunokaku (Snoke) ce qui devrait vous donner une idée du déroulement de l’action.
Vous êtes déçu ? Vous ne devriez pas ! La pièce est un véritable tour de force et prouve bien que Star Wars sous cette forme, ben franchement, ça passe. D’autant qu’Ebizo réalise ici une performance réellement impressionnante, incarnant à la fois le personnage principal et son dernier rival, de quoi rappeler que gueuler sur une scène, c’est quand même un métier. Ajoutons enfin que, quelque part, quand on sait que ce sont des productions japonaises qui ont servi d’inspiration à George Lucas, on peut se permettre de dire sans trop douter que la boucle est bouclée.
Bref, découvrez cette curiosité japonaise ci-dessous avec la bénédiction de la branche japonaise de Disney. Espérons que le prochain film de la saga : L’Ascension de Skywalker, sera au niveau quand il sortira le 18 décembre.