SEGA Forever ouvre son bal du retro.
Haaaa, SEGA… Avant de n’être plus qu’un développeur de jeux usinant pour le compte des plateformes vidéoludiques actuelles, souvenons-nous que c’était un des géants du milieu et qu’il a été le concepteur de consoles qui auront su marquer l’Histoire du jeu vidéo avec un grand H, comme la Dreamcast au destin hélas funeste. Mais aussi et surtout, on pourra citer ses premières oeuvres salon : la Master System et la MegaDrive. Et c’est cette ère d’opulence que nous allons évoquer à présent, car SEGA a décidé de déterrer certaines de ses meilleures productions, et de les offrir pour pas un radis dans SEGA Forever.
C’est derrière cette volonté de raviver une flamme nostalgique habitant bon nombre de joueurs d’époque qu’est né le concept de SEGA Forever, un programme initié par l’entreprise en question, proposant la réédition de jeux Master System et MegaDrive, le tout gratuitement sur appareils iOS et Android (il est possible d’acheter néanmoins chaque jeu pour un peu plus de 2€ histoire d’en supprimer les publicités).
Ils sont jouables hors-ligne et proposent des fonctionnalités telles que les sauvegardes dans le cloud, la gestion des contrôleurs physiques ou encore les leaderboards. La collection SEGA Forever va s’étendre au fil du temps, proposant à la fois les versions émulées et les portages complets de titres qui ont fait le succès de toutes les consoles de SEGA. Tous ces titres sont ou seront parfaitement adaptés aux supports mobiles, tout en restant fidèles aux jeux d’origine.
Car oui, c’est ça le principe de la chose : chaque quinzaine de jours, une nouvelle salve de jeux pour les amoureux de retro sera lancée sur les plateformes concernées. Une belle occasion de (re)découvrir ces perles du passé, le tout en allant en tram au boulot ou en méditant sur le Grand Trône de Céramique. Nice !
Mais venons-en à la toute première édition, lancée jeudi 22 juin et proposant les jeux suivants :
Kid Chameleon, un jeu de 1992 paru sur MegaDrive, et qui, pour le coup, ne m’a jamais vraiment accroché, perso. Il s’agit d’un jeu de plateforme impliquant un ado transporté dans un monde virtuel et qui peut obtenir différents pouvoirs et aptitudes en changeant de casque.
Altered Beast, grand classique de 1988 paru sur arcade puis transmis à bon nombre de machines, dans lequel il s’agit de sauver Athéna des griffes d’Hadès au sein d’un beat’em all en défilement horizontal. Sa particularité était la présence d’orbes rendant le personnage plus puissant, jusqu’à se transformer en bête de combat (ours, dragon…). Excellent.
Phantasy Star II, second épisode de celle qui se voulait à l’époque la concurrente de Final Fantasy, bien plus axée sur le thème spatial et planétaire que sa rivale toutefois. Un RPG au tour par tour où l’on dirige un groupe de personnages divers et variés, très agréable pour qui aime l’espace. MegaDrive, 1989.
Sonic the Hedgehog, premier du nom, est-il bien nécessaire de le présenter ? 1991 sur Mega Drive puis sur les autres consoles SEGA du moment. Un personnage destiné à concurrencer la mascotte de Nintendo, il connaîtra des heures de gloire et des échecs cuisants au fil de sa carrière. Un titre vif et jouissif en tout cas, ce premier opus.
Et enfin, Comix Zone, 1995, un titre peu connu mais bien sympa, un beat’em up dans lequel un dessinateur de comics se retrouve enfermé dans une de ses productions et va devoir se battre de case en case pour trouver une solution à son problème. Super agréable ce jeu, et original.
Voilà qui conclut cette première volée de titres retro-gaming made in SEGA. Nul doute que d’autres merveilles verront bientôt le jour, pour notre plus grand plaisir. Et ce, sans cracher un brouzouf… Merci les mecs !