Road Redemption est désormais là pour vous servir de transport motorisé, aussi bien que de dentiste et d’ostéopathe.
Road Redemption n’a pas grand chose à voir avec un autre titre aux sonorités similaires, récent lui aussi, même si bon, puisqu’on y chevauche des bourrins (quoique mécaniques ici) dans des étendues désertiques, hein, pourquoi ne pas établir des comparaisons foireuses… Quoi qu’il en soit, le jeu qui nous concerne aujourd’hui est désormais, après sa parution PC il y a environ un mois, disponible également sur Switch, Xbox One et PlayStation 4. Selon votre support de prédilection, il ne vous en coûtera pas plus d’environ 20€, sauf si vous décidez d’opter pour des éditions améliorées de divers goodies.
On l’a lu partout, donc inutile d’épiloguer trop longtemps : Road Redemption est l’héritier de la série Road Rash, développé qu’il est par un fan de l’oeuvre originale, à savoir, une série de 6 épisodes parus au fil du temps depuis le tout premier opus sur MegaDrive. Comme dans un Mad Max, en moins pouilleux niveau rendu post-apo, on y participe à des courses à grande vitesse au guidon de deux-roues survitaminés, tout en évitant de se manger du camion et en déglinguant copieusement ses adversaires à grands coups de latte, de poings, d’objets tranchants ou contondants, et aujourd’hui, d’armes à feu et d’explosifs. Jouissif comme à la grande époque.
Road Redemption, disponible depuis quelques jours sur consoles, reçoit d’ores et déjà des avis de la presse mentionnant du bon et du moins bon. On apprécie sa brutalité et ses combats jubilatoires, ainsi que son mode solo comportant un aspect Rogue-like évolutif via un arbre de compétences.
Dans le négatif, on comprend une certaine lourdeur au niveau des contrôles en course, ainsi qu’un rendu visuel un poil daté. Il appartiendra donc à chacun de savoir ce qu’il en attend, et de décider ou non de lui consacrer une petite somme pas excessive.
Sachez que le jeu comporte un mode solo avec une histoire, un multi à 4 en écran scindé, à l’ancienne, ainsi que du online jouable jusqu’à 10. Le développeur nous promet également que le jeu serait open source, permettant à chacun de créer ses mods ; il y aura aussi des invités, dont le célèbre Shovel Knight qui s’en viendra casser des museaux à grands coups de pelle.