The Division 2 – La non-surprise plaisante
Massive Entertainment avait plutôt réussi son coup avec The Division. Certes le jeu n’avait pas tenu toutes ses promesses et s’était payé un downgrade graphique qui avait fait jaser, mais était aussi un très bon titre coopératif. Il proposait d’intégrer les rangs de la Division, une sorte d’organisation gouvernementale luttant pour la sauvegarde d’un New York ravagé par un virus mortel. On devait venir en aide aux civiles, déloger les différentes factions des nombreux quartiers qui composent Manhattan et donc reprendre le contrôle d’une ville en perdition. Dans les grandes lignes The Division 2 propose exactement le même scénario, sauf que le jeu se déroule cette fois-ci à Washington et que c’est l’intégrité même de la Division qui est en danger.
En toute honnêteté, le scénario ne nous importe guère dans The Division 2, car s’il était plaisant à suivre dans le premier épisode, il n’était en rien original, ni même surprenant. Une sorte de prétexte pour se la donner dans les rues de New York enneigé. On espère tout de même une narration plus aboutie dans ce deuxième opus, mais sans grand espoir. Pour ce qui est du jeu en lui-même, on quitte donc la neige pour le soleil de Washington et visuellement cela change la donne. C’est moins gris, plus coloré et lumineux, et cela flatte aussi bien plus la rétine. Le moteur Snowdrop ayant pris un petit coup d’upgrade au passage, on a été agréablement surpris du résultat.
La mission que l’on a effectuée en coopération à quatre – avec l’ami Jaxom entre autres – nous proposait de traverser un musée et de rejoindre un avion s’y étant écrasé derrière. On devait y récupérer des vivres et médicaments pour les civils ayant réchappé au virus de Washington. Et très franchement, nous n’avons rien trouvé de bien inédit durant nos quinze minutes de pris en main. Le gameplay est exactement le même, car hormis le fait que l’on puisse utiliser un atout supplémentaire, rien n’a bougé.
Les ennemis sont toujours soumis à un niveau, tout comme nos avatars. Les gunfights sont très nerveux et demandent de travailler toujours autant en équipe, sans quoi on tombe très vite et on doit toujours se servir de diverses couvertures pour ne pas être sous un feu nourri. On peut toujours se servir d’une compétence spéciale, dans notre cas on avait à disposition un drone de soutien, alors que d’autres avaient arbalète ou lance-grenades. Petite nouveauté, on pouvait aussi appeler du renfort dans la zone si la situation devenait trop compliquée. L’IA par contre semble bien mieux se comporter, car si quelques incohérences sont à noter, elle se déplace mieux, communique mieux, contourne mieux et tire aussi bien mieux.
Dans les faits, rien de bien nouveau sous le soleil sur ce The Division 2, il est donc très dur pour nous d’émettre un premier avis, car aucune mécanique de jeu n’a réellement bougé. Et on parle aussi du loot, de l’équipement, des différentes munitions, du système de soin et de résurrection, du déroulé d’une instance et on en passe. On a vraiment eu le sentiment de jouer à un The Division 1.5 et on espère que le produit final offrira bien plus que cela et saura surprendre. Alors même si ce que l’on a joué était de très bonne facture, on est resté quelque peu sur notre faim.