S’il y a une licence que l’on n’attendait pas depuis son annonce l’an dernier, c’était bien celle-ci. Sushi Striker: The Way of Sushido est un puzzle-game dont le thème principal tourne autour des sushis. Curieusement, les bandes-annonces donnaient un aperçu du soin apporté à ce soft étrange. Le principe est de relier les différentes assiettes de sushis afin de les manger et d’empiler la vaisselle afin de fracturer le crâne de votre adversaire avec. Après quelques parties, voilà notre prermier ressenti.
Sushi Striker: The Way of Sushido – Un aperçu savoureux ?
Pour rappel des faits, dans ce jeu, nous retrouverons Musashi dans son combat contre l’empire, l’apparent grand vainqueur de la Guerre des Sushis. L’empire a, par décret, interdit la consommation de ces œuvres alimentaires, ce qui condamne le peuple à mourir de faim. C’est donc sur ces prémices maigres (comble pour un jeu qui parle de nourriture) que nous avons mis les mains sur Sushi Striker: The Way of Sushido.
Le principe est simple. Le but est de relier les assiettes de même couleur afin d’en former des piles. Ces piles peuvent ensuite être lancées sur vos adversaires. Vous pouvez en stocker jusqu’à 5 à la fois. Si vous lancez des piles de 2 couleurs identiques d’affilée, des dégâts bonus sont ajoutés. Il s’agit donc bien évidemment de créer les plus grandes piles possibles et de savoir quand les lancer. En revanche, et c’est là que ça se corse, les pièces sont toujours en mouvements et vous n’avez que 7 secondes pour relier les assiettes entres elles. Si vous dépassez ce temps, votre ligne se brise et vous n’empilez aucune assiette. Si jamais vous rejoignez le bord, la pile se forme malgré vous, mettant ainsi fin à votre empilage.
En annexe de ces éléments directs de gameplay, différents bonus peuvent vous aider dans votre tâche. En effet, les sushinités (familiers qui vous accompagnent au combat) apportent un peu de stratégie supplémentaire. Au nombre de 3 maximum à vos côtés, ils vous supportent en modifiant la couleur des assiettes, influent sur la vitesse des tapis, soignent vos PV ou facilitent vos capacités à infliger des dégâts en jouant avec les multiplicateurs. Ces compétences supplémentaires requièrent un sens du timing tout autre puisque comme dans de nombreux puzzle-games, afin de réaliser les meilleurs temps, il vous faudra user de stratégie. Donc il vous faudra analyser le timing de l’ennemi afin de comprendre quand utiliser vos pouvoirs ou infliger vos dégâts.
Pour les relier, 2 options s’offrent à vous en nomade (la forme sous laquelle notre test a été fait), vous pouvez utiliser les doigts, ce qui semble le plus évident compte tenu du format, ou manipuler les boutons. Aux doigts, le principe est évident. Pour relier les assiettes, tracer du doigts sans lâcher l’écran et pour lancer les assiettes, simplement swiper au niveau de la pile d’assiettes à envoyer comme si c’était un shuriken. Pour les contrôles manuels, relier s’opère avec le stick tout en gardant A appuyé. Lancer les piles d’assiettes se fait avec X. Vous pouvez invoquer vos familiers en appuyant sur un bouton à l’écran ou en utilisant les gâchettes.
Enfin, il semblerait que le jeu ajoute des notions de RPG puisque les monstres ainsi que le héros gagnent des points d’expérience en fin de combat. Peut-être peuvent-ils évoluer à l’instar des Pokémon et comme semblait le laisser deviner une bande-annonce ? Encore tant de choses à découvrir…
Difficile d’expliquer un puzzle–game stratégique sans ressembler à un prof d’histoire qui vous parle de la Renaissance (ça reste une période intéressante) mais il découle de ce jeu une atmosphère folle et intrigante. A l’instar de la chanson super « catchy » qu’ils mettent dans leur bande-annonce, Sushi Striker: The Way of Sushido provoque l’effet d’une drogue. Les quelques niveaux testés avaient un goût de trop peu, non pas parce qu’ils étaient courts ou manquaient de contenu mais justement parce que l’addiction s’installait, comme la bouchée savoureuse d’un sushi au thon en appelle un autre. Nous sommes curieux de voir si l’expérience globale et son scénario sauront nous rassasier et quelles sont les saveurs auxquelles nous n’avons pas encore goûté.