Programmé pour le 28 juin prochain, Super Mario Maker 2 est déjà très attendu par les fans de Nintendo et du plombier rouge en salopette. Apparu pour la première fois en 1981, on peut dire que Mario a fait un sacré bout de chemin et qu’il a à son actif un grand nombre de niveaux terminés. Mais en 2015, Nintendo se lance un défi : laisser aux joueurs le soin de créer leur propre aventure en leur fournissant tous les outils nécessaires. C’est ainsi que Super Mario Maker a vu le jour, et a connu un succès retentissant auprès des joueurs.
Difficile alors de retenter l’expérience sans devenir redondant tant le premier volet a été un succès fulgurant. C’est pourtant bien le cas, et New Game Plus a eu la chance de pouvoir s’essayer au jeu en avant-première. Après plusieurs heures de jeu, nous a-t-il laissé une bonne impression ?
Mon royaume pour un château !
Principale nouveauté de cet opus, le mode histoire vient offrir un contexte en intégrant la construction et divers personnages du jeu à l’univers du plombier moustachu. Alors que Mario et ses compagnons sont en train de finaliser la construction du château de Peach, un événement imprévu vient réduire tous leurs efforts à néant en faisant disparaître ledit château. L’objectif du mode va alors être de reconstruire salle par salle le château de la princesse ainsi que son environnement.
Pour ce faire, Mario va devoir récolter des pièces qui seront ensuite utilisées auprès du contremaître Toadette pour lancer les constructions. C’est là que le joueur intervient. Afin de récupérer des pièces, Mario va devoir effectuer diverses missions proposées par tous les personnages présents dans le mode. Il s’agit alors d’accomplir une multitude de stages plus ou moins difficiles avec à la clé des pièces sonnantes et trébuchantes. Sans donner un chiffre exact on peut noter que le mode histoire contient un grand nombre de missions.
Chaque salle va donc nécessiter du temps et de l’argent pour être finalisée, il sera nécessaire d’enchaîner les niveaux pour progresser. Si les premières missions peuvent paraître relativement faciles, il ne faut pas s’y tromper car certains stages vont demander un véritable doigté pour être terminés. Pas de panique si vous n’êtes pas un pro de Mario, les développeurs ont pensé à tout avec les coups de pouce de Luigi.
La création à portée de stylet
Reprenant l’idée de l’éditeur de niveaux déjà présent dans le premier jeu, Super Mario Maker 2 a décidé d’aller plus loin dans la création des stages pour les joueurs. En plus des éléments présents dans le premier jeu, Nintendo a souhaité offrir plus de possibilités aux joueurs au travers de divers objets et modifications, et il a su écouter les attentes des joueurs. Il est désormais possible d’alterner avec cinq univers, soit un de plus que dans le jeu précédent et qui n’est nul autre que Super Mario 3D World. Bémol malgré tout : chaque univers ne propose pas les mêmes objets, ce qui peut être frustrant quand on ne retrouve pas l’élément voulu car on n’utilise pas le bon univers.
Ajoutez à cela de nouveaux décors tels que la forêt ou encore les marais, et c’est un tout nouveau monde qui s’ouvre à vous. Surtout que certains décors ont des particularités qui leur sont propres. La forêt par exemple nous permet de modifier le niveau de l’eau. Rien d’insurmontable me direz-vous ? Rajoutez le mode nuit à ce même niveau, et voilà que votre petit point d’eau se transforme en poison. En effet, le mode nuit est aussi l’un des ajouts majeurs du jeu et modifie totalement l’approche que peut avoir un joueur sur sa création.
L’un des éléments qui nous a le plus retourné, c’est la possibilité de créer des stages entièrement verticaux. Le changement de perspective permet de créer des styles de niveaux qui étaient jusqu’alors très difficilement réalisables sur Super Mario Maker. De plus, la possibilité de changer les conditions de victoire semble très prometteuse. Fini de toujours vouloir atteindre le plus rapidement le drapeau, il sera maintenant nécessaire de récupérer un certain nombre de pièces, ou encore conclure le niveau sans sauter.
En ce qui concerne la maniabilité dans le mode création, celle-ci est un peu plus capricieuse que dans le premier jeu. La faute n’en revient pas au jeu en lui-même mais plus à la console. En effet, alors que la Wii U était dotée d’un stylet, la Nintendo Switch en est dépourvue. Ce qui rend les constructions un brin plus complexes. Il est tout à fait possible de créer des niveaux à la manette ou via l’écran tactile mais le stylet ajouté au pack de Super Mario Maker 2 semble être un plus non négligeable.
C’est donc un premier aperçu très positif qui nous est donné avec Super Mario Maker 2. Le fun et la créativité sont toujours au rendez-vous, et le jeu semble tenir toutes ses promesses. L’expérience dans le mode histoire, bien que simpliste, est tout à fait plaisante et les développeurs ont réussi à améliorer l’éditeur de niveaux qui était déjà bien fourni. Le jeu n’est bien sûr pas exempt de défauts mais cela laisse présager du bon pour la suite. À suivre avec notre test complet du jeu d’ici quelques jours.