Le petit chaperon rouge, Pinocchio, Aladdin, les trois petits cochons, nous avons tous lu ces histoires un jour, et connaissons leurs travers par cœur. Si certains s’impatientaient à l’idée de voir tous ces héros pénétrer la sphère vidéoludique, cela fut déjà chose faite il y a maintenant un an, au lancement de l’early access de Ravenswatch, le roguelike des français de chez Passtech Games. Et si le titre a réuni plus de 400 000 joueurs depuis l’arrivée de sa version Steam, il est clair que la sortie prochaine du jeu complet sur consoles et PC ira encore promener du monde dans ses bois.
Mon prince ne viendra pas
Alors voilà, le chaperon rouge s’est échappée trop loin, Aladdin a quitté l’Orient et Geppetto a laissé son fils dans les rues de Collodi. Nos héros favoris sont partis explorer les confins de Reverie, un monde en proie aux cauchemars et à la désolation. Ravenswatch se démarque d’une originalité qu’il veut grandissante, et déploie les couleurs de cette dernière à travers sa direction artistique et son étonnant concept.
Là où la production impressionne, c’est dans la façon qu’elle a de contredire le conte de fées et en changeant drastiquement les codes. Passtech Games fait taire le prince charmant, et plus aucune princesse n’a de temps pour l’attendre. Tout vient opposer nos histoires d’enfants, et le roguelike donne un nouveau souffle à la féerie dont on a trop épousé les clichés.
Un cauchemar ? Même pas en rêve
Tout dans Ravenswatch vient servir le cauchemar, des couleurs ternes avec lesquelles se vêtit le titre aux quatre modes de difficulté proposés. Sans maîtriser les codes d’un Hades, dont vient s’inspirer la production, cette dernière peut rapidement devenir difficile à manier. En effet, même en sélectionnant la difficulté la moins élevée, tous les facteurs sont réunis pour nous en faire baver.
Les manches d’un quart d’heure nous envoient défier le cauchemar avant qu’il ne s’étende sur toute la carte, et l’on se retrouve rapidement aux prises avec les orques et les souches vivantes. Tout n’est de toute façon qu’une question de coups de mains, et l’on salue ici le studio pour la variété de mécaniques qu’il propose pour venir à bout des différents assaillants.
Chacun des huit personnages du roster propose ses spécificités et son équilibre, et il va sans dire que tout un chacun est bon pour y trouver son compte. Tout vient d’ailleurs s’inspirer du lore des différents contes dont Ravenswatch tire ses formules, avec un chaperon rouge qui profite d’un cycle jour/nuit pour se changer en grand méchant loup ou un Aladdin qui dispose de trois vœux pour remporter sa partie.
Toujours est-il que le jeu a toutes les clés pour trouver un terrain d’entente parmi les fans de roguelike. Les joueurs du monde entier se jettent déjà sur Steam pour incarner la reine des neiges depuis avril 2023, et les papas de Space Run séduiront sans aucun doute des milliers d’autres joueurs lorsque le titre sera disponible sur consoles. La version complète de Ravenswatch n’a pas encore trouvé sa date de sortie, mais il est clair que le livre des contes s’ouvrira courant 2024 sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, Switch et bien sûr PC.
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