Annoncé à Tokyo lors d’une présentation consacrée à la célèbre franchise de Game Freak, Pokémon Masters, le prochain soft sur mobile à mettre en scène nos créatures préférées, est déjà disponible dans certains coins du monde. Forcément, il n’aura pas fallu plus de temps pour que des fichiers (.apk) apparaissent sur le net et c’est forcément grâce à ce procédé qu’on peut vous donner notre impression à chaud sur ce titre. Alors, quoi penser de ce Pokémon Masters ? C’est ce qu’on vous dit tout de suite.
Pokémon Masters dans les grandes lignes
Pokémon Masters est bien ce que les gens attendaient. Tout d’abord, Blue vous accueillera et vous présentera ce nouveau pays. Bienvenue sur Passio, une île artificielle créée par un multi-milliardaire exubérant obsédé par les combats de Pokémon et qui a donc créé son propre tournoi, invitant les combattants du monde entier. De la même manière que dans les dernières versions principales de la série, vous êtes invité à apporter vos couleurs à votre personnage principal, un jeune homme (ou une jeune femme) désireux/se de montrer ses talents aux combattants du monde entier.
Et c’est justement ce qui va vous être offert. Effectivement, à l’instar de Blue qui vous accueille, vous allez croiser bon nombre de personnages issus de la série principale (nous n’avons pas croisé de figures emblématiques du dessin animé mais il n’est pas proscrit que certains finissent par apparaître) que vous allez pouvoir affronter et ajouter à votre roster. Eh oui, pas de Pokémon à proprement parler dans ce titre. Nous le savions, c’est acté. Il s’agit bien d’ajouter des paires à votre arsenal, un dresseur et son Poké-monstre. Et il va vous en falloir beaucoup pour prévoir tous les coups du sort !
Forcément, la prochaine étape devait être la suivante : le mode combat. Pas grand-chose à ajouter, les différentes bande-annonces avaient tout dit ou presque. Pokémon Masters met donc en scène des combat en 3v3. Chaque dresseur de votre équipe joue un Pokémon avec une attaque (même s’il est possible d’en apprendre de nouvelles). Le twist ? Les combats sont en temps réel ! Une jauge graduée en bas de l’écran se remplit petit à petit au cours du combat. Attaquer ou utiliser les facultés des dresseurs puisent dans cette jauge.. À vous de discerner les dangers et d’éliminer vos opposants en prenant en compte la contrainte de cette jauge. Une fois un certain nombre d’attaques effectuées, vous pourrez lancer une frappe dévastatrice afin d’éliminer les opposants les plus coriaces. C’est aussi simple que ça ! Autre détail à ajouter en revanche, la stratégie pour laquelle le titre est reconnue est réduite à peau de chagrin. Effectivement, oubliez les histoires de double-types et de capacités avantageuses, les Pokémon ne disposent à présent plus que d’une seule faiblesse, indiquée sur chacun.
Vos personnages préférés à portée de carte bancaire
Enfin, avant de les ajouter, il faudra bien entendu les trouver. Si le jeu commence en vous donnant Ondine et Pierre et une poignée d’autres au travers du scénario, comme dans tout les free-to-play fonctionnant sur ce principe, il vous faudra dépenser de la monnaie in-game, monnaie que vous pourrez obtenir en vous connectant tous les jours ou en remplissant des missions spécifiques. Bien évidemment, ça ne représente que des petites quantités (une dizaine de diamants par quête et il en faut au moins 300 pour invoquer un personnage). Vous aurez vite compris, pour vous accorder le plus de chances d’obtenir la paire que vous désirez, il faudra sortir la CB. Et même une fois investi, il n’est pas dit que vous obteniez satisfaction puisque le jeu repose sur un système de gacha, loterie japonaise qui vous dispense un objet aléatoirement au travers d’une sélection (oui, difficile de parler d’aléatoire dans un algorithme).
Et ce n’est malheureusement pas tout… Oui car certains des Pokémon peuvent également évoluer. N’allez pas nous dire que ça vous semble logique qu’Ondine, personnage 3* (niveau de rareté moyen) se promène avec un Staross alors que Barry, 5*, n’a qu’un pauvre Tiplouf. Oui, il est possible de faire évoluer les petits Pokémon pour donner de la superbe à votre équipe mais pour ça, soit vous investissez de nombreuses journées aux côtés des créatures et des dresseurs, soit vous sortez (encore) votre carte bancaire…
La raison de faire tout ça ? La même qui vous a amené à télécharger le jeu : passer du temps avec ces bestioles. Oui, Pokémon Masters emploie la carte de la nostalgie et la manipule très bien. Si le gameplay et la présentation n’ont rien de novateurs, le jeu fait l’effort de proposer une poignée d’idées originales et se met à la portée de tous grâce à son modèle économique. On saupoudre le tout de musique catchy reprenant des éléments connus de tous et on re-saupoudre le tout d’une pointe de fan-service (point trop n’en faut) et on a une recette qui a toutes ses chances sur le papier.
Honnêtement, c’est pas trop mal. Pokémon Masters est donc réellement ce qu’on attendait de lui, un RPG light dans lequel les dresseurs célèbres de la série apparaissent, accompagnés de leurs bestioles de prédilection. Bien entendu, tout est permis comme dans n’importe quel jeu de ce genre, évoluer les Pokémon et augmenter le rang des dresseurs mais pour cela, il faudra se montrer patient ou investir vos deniers durement acquis. Mais dans l’absolu, Pokémon Masters n’est ni une grosse surprise, ni un logiciel déplaisant. Il saura probablement contenter les fans les moins exigeants et rendre accro certains autres mais pourraient tout autant planter… Enfin, ça, on le verra à la manière qu’aura la formule d’évoluer !