En 1981, un étrange gorille tout de pixels vêtu faisait son apparition sur nos écrans. Depuis, Donkey Kong (vous l’aurez tous deviné) en a fait du chemin. Devenu un personnage culte de la pop culture, il se rappelle régulièrement au bon souvenir des joueurs, au détour d’aventures en solo ou d’apparitions dans d’autres univers développés chez Nintendo.
Parmi ces aventures, difficile de ne pas citer la saga Mario vs. Donkey Kong. Créée en 2004 pour la Game Boy Advance, et aujourd’hui forte de sept opus, elle met en scène deux des personnages les plus célèbres du jeu vidéo dans un titre de plateformes et de réflexion accessible et fidèle aux thèmes des deux univers combinés.
Le prochain jeu de la série, sobrement intitulé Mario vs. Donkey Kong, sortira le 17 février prochain sur Nintendo Switch. Il s’agit en fait d’un remake du jeu de 2004. À deux semaines de la sortie, nous avons profité de la démo jouable disponible sur le Nintendo eshop pour nous faire une première idée.
Le Peach (oups) du jeu d’origine est inchangé et, comme souvent chez Nintendo, sert uniquement de prétexte. Donkey Kong, affalé dans son canapé devant la télé, tombe sur une publicité pour un tout nouveau jouet super mignon, le mini-Mario. Problème, le magasin est déjà en rupture de stock. Se rappelant à ses bons souvenirs de méchant, Donkey Kong décide donc de braquer l’usine et de voler les jouets. Mais par un heureux hasard, Mario, qui traînait dans le coin, assiste au méfait.
S’ensuit donc une course aux jouets pour le plombier à travers différents niveaux. Plus de cent-cinquante sont déjà annoncés, et nous avons pu en tester cinq lors de la démo. Comme souvent avec Nintendo, dès la cinématique d’intro, on ne peut retenir un sourire. C’est absurde, mais c’est beau et c’est mignon.
Mario vs. Donkey Kong se présente comme un jeu de plateformes classique. À chaque niveau, Mario (et Toad, si vous décidez de jouer en coopération, ce qui est une nouveauté réussie de cette version) doit récupérer plusieurs objets pour avancer : un mini-Mario volé et une clé pour progresser dans le niveau. Comme souvent, si vous recherchez la perfection, vous pourrez également partir à la recherche de petits cadeaux disséminés çà et là, qui pimenteront un peu l’expérience.
Pour parvenir à vos fins, il faudra prendre un peu de temps pour étudier le niveau. Ici, on n’est pas sur un jeu à défilement horizontal et à rythme effréné comme le récent Super Mario Bros. Wonder. Le jeu est lent, basé sur la verticalité, et demande un minimum de réflexion pour attendre votre but.
Éliminer un ennemi ou s’en servir comme transport ? Prendre cette échelle maintenant ou plus tard ? Dans quel ordre appuyer sur ces boutons ? Voilà le genre de questions que vous vous poserez à chaque niveau. Et soyons honnêtes, sur les cinq que nous avons eu l’occasion de tester, la recette fonctionne bien, sans pour autant révolutionner le genre.
Les casse-têtes sont bien pensés, on retrouve les objets et personnages iconiques des univers du plombier et du gorille, et les textures sont toujours aussi réussies. On regrettera tout de même le niveau trop simple proposé dans la démo, même dans le mode de jeu le plus difficile. Bien qu’on se doute que des niveaux plus complexes seront proposés dans la version finale, on en est venu à se demander si nous représentions vraiment le public cible de ce remake.
Mais gardons bien en tête qu’il s’agit là d’une version d’essai, et que bien des surprises doivent encore nous attendre dans la version finale du jeu. C’est souvent une des forces des jeux estampillés Nintendo : surprendre encore et encore alors qu’on croyait avoir tout vu. Rendez-vous donc le 17 février pour voir si Mario vs. Donkey Kong perpétuera cette bonne habitude.
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