Pas bien sûr que tout le monde ici-bas connaisse le Postal Dude. Mais si vous êtes l’un de ces profanes, sachez que vous êtes passé à côté d’une série de jeux très spéciaux dans leur concept, gore, irrévérencieux, parfois même choquants pour certains, tant les équipes se sont lâchées pour fournir une expérience rocambolesque et sans retenue. Imaginez-vous, pour vous donner grassement une idée, un massacre abusif de péons innocents, ou un chat qui sert de silencieux au fusil qu’on lui a carré dans l’oignon. Ce ne sont que quelques exemples… Avant d’évoquer Postal: Brain Damaged, penchons-nous un peu sur la bête.
Du délire à l’état pur donc, qui ne se refuse quasiment rien. D’ailleurs, savez-vous d’où vient ce mot américain « postal » qui signifie désormais « taré » ou « incontrôlable » ? Aucun rapport avec la Poste, hein ? Eh bien si. Petite anecdote, le mot a été adopté suite à des vagues de pétage de plombs chez des postiers un peu partout, qui prenaient les armes et s’en allaient massacrer clients et collègues dans un état de rage apparemment dû à leurs conditions de travail. D’où l’expression « to go postal ». Voilà voilà… .
Bref, le premier Postal était un shooter en vue de dessus isométrique, le second, un FPS, et le troisième, un TPS. Un quatrième opus se trouve actuellement en accès anticipé sur Steam, il s’agit d’un FPS Sandbox (sauf pour les phases de conduite) qui se veut la suite du second épisode. Il existe également un film délicieux (de très très bon goût…) réalisé par celui qu’on considère comme un des pires auteurs de films de tous les temps, l’Allemand Uwe Boll.
Le Postal: Brain Damaged qui s’annonce aujourd’hui n’est pas une suite à la saga, mais un spin-off. On y retrouve le Postal Dude, (anti-)héros des précédents volets, cette fois confronté à toute une horde de créatures cauchemardesques qu’il rencontrera dans ses rêves engendrés par une murge bien carabinée mêlée de cachetons très éloignés de nos Tic-Tac, m’voyez ?
Il s’agit à nouveau d’un FPS, et comme les Postal ne sont pas reconnus pour leur qualité technique, le rendu est très rétro et peu ragoûtant. On y shootera des monstres à profu’ en lieux fermés, comme dans un Serious Sam. Le tout se déroulera dans un hôpital psychiatrique, bien entendu.
Le jeu est promis pour un vague 2021, sur PC et une liste de consoles tout aussi vague que sa date de sortie.
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