Pokémon GO, premier bilan
Alors que certains, tel votre Humble Narrateur, attendent toujours la parution officielle de Pokémon GO sur iOS ou/et Android, et que d’autres ont trouvé le moyen de l’acquérir par des voies détournées (en téléchargeant l’APK Android ou en se créant un compte iOS dans l’un des pays où le jeu est dispo), le moment est venu de faire un premier point concernant ce phénomène de l’été 2016.
Et nous alors ?

Bienvenue à Zombieland
Poursuivons notre enquête avec quelques faits divers marquants liés à l’utilisation de Pokémon GO, qui incite, rappelons-le, le dresseur en devenir à arpenter le monde réel à la recherche de Pokémon via la réalité augmentée de son appareil mobile :
- Aux USA, une jeune joueuse, suivant une rivière à la recherche d’un Pokémon Eau, est tombée sur un cadavre bien réel, qui n’a pas encore été identifié à l’heure actuelle.
- Aux USA toujours, une bande de jeunes délinquants se sont servis de l’application pour localiser, isoler et détrousser des joueurs à la recherche de Pokémon dans des lieux reculés. Ils ont été récemment arrêtés par la police.
- En Australie et aux USA, certains établissements (commissariats, hôpitaux…) ont placardé des interdictions d’entrée à l’intention des chasseurs de Pokémon, dont l’appareil mobile signalait la présence d’un spécimen à l’intérieur des bâtiments concernés.
- Aux USA, un joueur avait décidé de sortir de chez lui de nuit pour traquer les Pokémon nocturnes. Tombant sur deux mecs bizarres dans un parc désert, il a discuté avec eux et il s’est avéré qu’il s’agissait de deux autres joueurs comme lui. Les trois dresseurs ont sympathisé, mais se sont fait arrêter par la police qui les soupçonnait d’activités illégales. Après explications, les flics ont eux aussi téléchargé le jeu.
- En Australie, plus de 2000 personnes se sont retrouvées, nez vissé à leur mobile, pour une battue Pokémon dans un parc gigantesque.
- En Australie, des centaines de joueurs se sont rendus en un lieu extérieur particulier, du fait qu’un PokéStop y était apparu (il s’agit de points d’intérêt où glaner différents objets). Les non-joueurs semblent avoir été abasourdis par cet afflux soudain.
On pourrait continuer longtemps ainsi, mais ces quelques anecdotes nous confirment déjà que ce jeu tout récent constitue bel et bien un phénomène planétaire, qui ne sera que renforcé par la parution du jeu dans les pays qui l’attendent encore. D’ailleurs, depuis sa sortie, l’action de Nintendo s’est envolée à la bourse, le jeu est téléchargé près de 170 000 fois chaque jour, et rapporte à la firme plus de 1.5 millions de dollars quotidiennement (le jeu est un free to play et propose des achats in app)… Chapeau l’artiste ! L’application dépasse déjà le puissant Tinder, et colle au train du grand Twitter. Un succès auquel ne s’attendaient pas vraiment les concepteurs, et qui explique la sortie différée entre pays : il s’agit d’éviter les débordements ainsi que les problèmes techniques qu’impliquerait l’arrivée mondiale de gamers au même moment sur les serveurs.
Tout n’est pas rose
Par contre, soyez avertis : si vous souhaitez passer par des APK un peu louches ou des versions étrangères du jeu, des problèmes d’accès complet aux comptes Google (même sur iOS), de malwares et autres invasions de votre vie privée ont été signalés, et le développeur travaille actuellement sur le sujet. Nous ne saurions trop vous conseiller d’attendre la parution officielle de Pokémon GO, histoire de pouvoir jouer en toute sécurité.
Pika

Cette news sera actualisée quand on en saura plus sur la date de sortie de Pokémon GO.