Pokémon GO, premier bilan
Alors que certains, tel votre Humble Narrateur, attendent toujours la parution officielle de Pokémon GO sur iOS ou/et Android, et que d’autres ont trouvé le moyen de l’acquérir par des voies détournées (en téléchargeant l’APK Android ou en se créant un compte iOS dans l’un des pays où le jeu est dispo), le moment est venu de faire un premier point concernant ce phénomène de l’été 2016.
Et nous alors ?
Pour commencer, la question que tous ici se posent : quand est-ce qu’on va enfin pouvoir mettre la main dessus en France ? Notre chère Astiel évoquait il y a quelques jours une sortie prochaine pour Pokémon GO, mais dans le milieu du JV, qu’est ce que ça veut dire, « prochaine » ? Hé bien, d’après une toute récente information émanant du Wall Street Journal, il semblerait que le jeu devienne disponible au téléchargement dans les jours à venir, au Japon, en Europe et en Amérique du Sud, contrées qui l’attendent toujours avec impatience. Si l’on prend en compte le fait que le jeudi constitue habituellement le jour de parution des nouveautés mobiles, notamment sur iOS, pourquoi ne pas espérer pourvoir capturer nos premières bestioles après-demain ? Croisons les doigts…
Bienvenue à Zombieland
Poursuivons notre enquête avec quelques faits divers marquants liés à l’utilisation de Pokémon GO, qui incite, rappelons-le, le dresseur en devenir à arpenter le monde réel à la recherche de Pokémon via la réalité augmentée de son appareil mobile :
- Aux USA, une jeune joueuse, suivant une rivière à la recherche d’un Pokémon Eau, est tombée sur un cadavre bien réel, qui n’a pas encore été identifié à l’heure actuelle.
- Aux USA toujours, une bande de jeunes délinquants se sont servis de l’application pour localiser, isoler et détrousser des joueurs à la recherche de Pokémon dans des lieux reculés. Ils ont été récemment arrêtés par la police.
- En Australie et aux USA, certains établissements (commissariats, hôpitaux…) ont placardé des interdictions d’entrée à l’intention des chasseurs de Pokémon, dont l’appareil mobile signalait la présence d’un spécimen à l’intérieur des bâtiments concernés.
- Aux USA, un joueur avait décidé de sortir de chez lui de nuit pour traquer les Pokémon nocturnes. Tombant sur deux mecs bizarres dans un parc désert, il a discuté avec eux et il s’est avéré qu’il s’agissait de deux autres joueurs comme lui. Les trois dresseurs ont sympathisé, mais se sont fait arrêter par la police qui les soupçonnait d’activités illégales. Après explications, les flics ont eux aussi téléchargé le jeu.
- En Australie, plus de 2000 personnes se sont retrouvées, nez vissé à leur mobile, pour une battue Pokémon dans un parc gigantesque.
- En Australie, des centaines de joueurs se sont rendus en un lieu extérieur particulier, du fait qu’un PokéStop y était apparu (il s’agit de points d’intérêt où glaner différents objets). Les non-joueurs semblent avoir été abasourdis par cet afflux soudain.
On pourrait continuer longtemps ainsi, mais ces quelques anecdotes nous confirment déjà que ce jeu tout récent constitue bel et bien un phénomène planétaire, qui ne sera que renforcé par la parution du jeu dans les pays qui l’attendent encore. D’ailleurs, depuis sa sortie, l’action de Nintendo s’est envolée à la bourse, le jeu est téléchargé près de 170 000 fois chaque jour, et rapporte à la firme plus de 1.5 millions de dollars quotidiennement (le jeu est un free to play et propose des achats in app)… Chapeau l’artiste ! L’application dépasse déjà le puissant Tinder, et colle au train du grand Twitter. Un succès auquel ne s’attendaient pas vraiment les concepteurs, et qui explique la sortie différée entre pays : il s’agit d’éviter les débordements ainsi que les problèmes techniques qu’impliquerait l’arrivée mondiale de gamers au même moment sur les serveurs.
Tout n’est pas rose
Par contre, soyez avertis : si vous souhaitez passer par des APK un peu louches ou des versions étrangères du jeu, des problèmes d’accès complet aux comptes Google (même sur iOS), de malwares et autres invasions de votre vie privée ont été signalés, et le développeur travaille actuellement sur le sujet. Nous ne saurions trop vous conseiller d’attendre la parution officielle de Pokémon GO, histoire de pouvoir jouer en toute sécurité.
Pika
Pour conclure sur une note plus positive, sachez que vous pouvez, en commençant le jeu, débuter avec un Carapuce, un Salamèche ou un Bulbizarre, comme dans les tout premiers épisodes GameBoy. Mais bien entendu, l’on se souviendra tous de la version Jaune, qui proposait de commencer avec Pikachu comme dans la série animée. C’est également possible dans Pokémon GO ! Pour ce faire, il vous suffit de vous éloigner des nos trois petites bestioles de base, sans en choisir aucune. Elle réapparaîtront, et vous aurez probablement à répéter l’opération plusieurs fois. A un moment, un Pika apparaîtra, à vous de le choisir 😉 Donc quand vous commencerez le jeu, si vous voulez la petite créature électrique, vous savez ce qui vous reste à faire… Tout ceci est expliqué en anglais dans la vidéo qui suit.
Cette news sera actualisée quand on en saura plus sur la date de sortie de Pokémon GO.