Crinière rose, oreilles d’elfe et dents de chat : après le monde de la bande-dessinée, Maliki s’attaque au jeu vidéo avec Maliki: Poisons of the Past. À l’occasion du MIX Showcase, le jeu du jeune studio Blue Banshee s’est illustré dans une nouvelle bande-annonce, où le gameplay du jeu au tour par tour a été plus amplement détaillé. Prévu pour le 11 mars 2025, le premier jeu du studio est particulièrement attendu.
C’est que l’héroïne a bien grandi depuis ses premiers chapitres de bande-dessinée auto-publiés en 2004. D’internet, au livre grâce à Ankama, jusqu’à la musique et l’animation avec « Maliki – le générique de la série (qui n’existe pas) », le jeu vidéo est l’un des rares médias dans lequel l’héroïne aux cheveux roses ne s’était pas encore illustrée.
À son habitude, l’équipe semble faire les choses bien : en partant d’un gameplay de RPG tour-par-tour classique, les équipes de Blue Banshee veulent proposer un système liant l’enjeu principal de l’histoire, la manipulation du temps, aux combats auquel prendra part le joueur.
De plus, le titre apportera également son lot d’exploration et de puzzles, qui emmèneront les personnages chers aux lecteurs familiers de l’univers bien loin du village breton dans lequel ils sont nés. Pour autant, les paysages ruraux ne seront pas laissés en reste : en plus de l’esthétique à mi-chemin entre l’urbain et la fantasy classique, le joueur devra également gérer un domaine entier.
Un sérieux programme qui, d’après les réalisateurs, devraient tenir les joueurs en haleine pendant une quinzaine d’heures. Le scénario, qui présentera une Nature incarnée dans le personnage de Poison qui colonise la Terre à travers les époques, traitera de thématiques chères aux créateurs.
Il faudra « survivre en autonomie, en harmonie avec la nature dans peu de terrain. [… Maliki: Poison of the Past est] un jeu ancré dans la réalité, on questionne le joueur, un jeu pour s’amuser, pas militant, mais pour raconter quelque chose. Il y aura Des thématiques nous tiennent à cœur : écologie, place de la nature, de l’homme, comment on peut arriver à habiter correctement la planète. »
Maliki: Poisons of the Past fait partie d’une catégorie de sorties qu’on voit de plus en plus aujourd’hui. Celles poussées par des créateurs qui sont également des influenceurs. D’abord pensée par les créateurs de la bande-dessinée, Maliki: Poison of the Past a également été le galop d’essai de la plateforme de précommande Kunekune.
Pensée par plusieurs créateurs de contenu tels que Bob Lennon ou l’équipe derrière le Joueur du Grenier, l’objectif de la plate-forme est de permettre au public de financer directement les projets de leurs créateurs préférés par l’intermédiaire de précommandes. Maliki: Poison of the Past est le premier projet à être financé par ce biais.
Si le jeu est publié par Ankama, l’un des acteurs principaux du développement en France, il est bien un projet qui vient du coeur de ses créateurs. Blue Banshee, le studio chargé du développement du jeu, a été créé par Souillon, le créateur de Maliki, Anthony Roux, l’un des dirigeants d’Ankama et Etienne Jacquemain, acteur de l’industrie en France depuis plus de 20 ans.
Sur le projet, les joueurs habitués de la licence retrouveront aussi des têtes connues comme Tai Wuang et Sasha Brown, derrière la musique, la conception sonore générale, et la voix du protagoniste. En tant que premier projet, beaucoup d’enjeux reposent sur le succès, critique comme économique, de Maliki: Poison of the Past.
Alors que les gros poissons de l’industrie peinent toujours autant à faire coïncider respect des créatifs et bénéfice économique, peut-être Blue Banshee réussira, avec l’aide du financement par Kunekune, à mettre en valeur une route alternative.
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