En pensant Indiana Jones, nous vient tout de suite à l’esprit un thème musical tout aussi marquant que celui du panneau d’ouverture d’un Star Wars. Dynamique, épique, il reflète à lui seul toute la maestria d’une quadrilogie culte du cinéma pop corn des années 80, même si le dernier film date de 2008, et surtout du film d’aventure. Avec son côté pulp assumé et ses intrigues surnaturelles, la licence portée par un Harrison Ford plus en forme que jamais est éternellement ancrée dans la culture populaire.
Faut dire qu’avec un Steven Spielberg derrière la caméra et un Georges Lucas en tant que producteur, alors tous deux au sommet de leur art, on voyait mal comment l’entreprise aurait pu être un fiasco, même si le quatrième épisode, beaucoup plus décrié, vient quelque peu ternir un tableau qui était jusqu’alors quasiment parfait.
Indiana Jones, ce sont donc quatre films. Le premier, Les Aventuriers de l’Arche Perdue, sortit en 1981, le second, Le Temple Maudit (largement sous-coté) vit le jour en 1984 et le dernier de la décennie 80, considéré par beaucoup comme le meilleur, à savoir La Dernière Croisade, est lui paru en 1989. En 2008, Spielberg tenta maladroitement de relancer la saga avec Le Royaume du Crâne de Cristal qui, sans être mauvais, n’est tout simplement pas à la hauteur de ses aînés.
Tout comme Star Wars, une grosse partie de merchandising et adaptations en tous genres apparurent autour de la licence avec des jouets, jeux de société, livres et séries, mais aussi ce qui nous intéresse aujourd’hui, un bon nombre de jeux vidéo. Parmi eux, on retrouve des titres de très grande qualité, et d’autres moins.
Et alors qu’une nouvelle adaptation vidéoludique d’Indiana Jones vient d’être annoncée par Bethesda, et qu’un nouveau film est aussi en préparation, nous vous proposons de (re)découvrir les jeux adaptés de la saga sortis jusqu’ici.
Sommaire
Les adaptations issues de films
- Raiders of the Lost Ark – Atari – 1982 – Atari 2600
On ne va pas s’attarder trop longuement sur ce Raiders of the Lost Ark qui est l’adaptation vidéoludique du premier film de la saga sorti un an plus tôt. Plutôt rudimentaire, aussi bien graphiquement que dans ses mécaniques de jeux, il est difficile de le juger aujourd’hui sans prendre un minimum de recul. C’était alors, et il faut le savoir, le deuxième jeu d’aventure à voir le jour sur une console après le cultissime Adventure de 1979.
Il s’agit là de résoudre une succession de tableaux en utilisant son fouet comme arme – comme quoi Castlevania n’a rien inventé –, mais aussi son pistolet et des grenades tout en évitant pièges et ennemis au travers de niveaux qui retracent l’intégralité du film éponyme, et ce, même si cela ne se voit pas au premier coup d’œil.
S’il est très proche d’un E.T considéré comme l’un des plus mauvais jeux de l’histoire et comme ayant causé la crise du jeu vidéo des années 80, c’est tout simplement parce qu’il fut conçu par le même homme, un certain Howard Scott Warshaw.
On retrouve d’ailleurs dans Raiders of the Lost Ark les mêmes problèmes que dans E.T, c’est-à-dire une difficulté frustrante, un principe de jeu peu clair et des mécaniques de gameplay parfois totalement incompréhensibles. Encore aujourd’hui, le jeu est un véritable challenge à terminer et pour le coup, on ne peut décemment pas vous le conseiller tant il y a mieux à se mettre sous la dent.
- Indiana Jones and the Temple of Doom – Atari Games – 1985 – Atari System 1 (arcade), Amiga, Amstrad CPC, Apple II, Atari ST, Commodore 64, MS-DOS, MSX, NES et ZX Spectrum
Bien plus réussi que son prédécesseur, aussi, car beaucoup plus ambitieux de base, Indiana Jones and the Temple of Doom, là encore adaptation du film éponyme, est plus ou moins réussi en fonction de la plateforme sur laquelle on le pratique. Il s’agit là d’un jeu d’action retraçant les événements du long-métrage et nous permettant donc d’incarner le célèbre aventurier qui, armé de son fouet, devra mettre un terme au terrible culte de Kali.
Selon nous, la version à privilégier est forcément celle sur Atari System 1 qui propose des graphismes sympathiques, une aventure difficile, parfois frustrante, mais réussie, ainsi que de l’action, de la plateforme et même un peu de réflexion. On a même droit à quelques dialogues numérisés, avec en prime la voix d’Harrison Ford, ainsi qu’au thème original de la franchise que l’on rappelle composé par nul autre que John Williams.
Concernant les différents portages, on vous conseille celui sur NES bien évidemment, ainsi que sur Commodore 64 et MS-DOS en priorité. Les autres, sans être mauvais, sont bien moins marquants du fait des limitations techniques des consoles sur lesquelles ce Temple of Doom est sorti.
- Indiana Jones et la Dernière Croisade – Lucasfilm Games – 1989 – PC, Amiga, Atari ST, Macintosh, FM Towns et Amiga CDTV
Là, on entre enfin dans le vif du sujet. Indiana Jones et la Dernière Croisade est un jeu d’aventure développé par Lucasfilm Games qui deviendra par la suite LucasArts et dirigé par trois noms reconnus dans le monde du jeu vidéo, à savoir le génial Ron Gilbert, ainsi que David Fox et Noah Falstein. Il s’agit d’un jeu d’aventure point’n’click dans la plus pure tradition du studio qui reçut d’ailleurs des critiques très favorables, ainsi que quelques prix de la part de la presse.
Il nous propose de revivre les événements du film du même nom et de résoudre des énigmes dans différents tableaux, tout en proposant aussi quelques séquences d’action et d’infiltration franchement réussies qui permettent de diversifier le gameplay. Le genre aventure/action venait alors de naître réellement et le jeu proposait même une certaine rejouabilité vu que certaines énigmes pouvaient être résolues de différentes façons.
Les séquences d’action sont, elles, inspirées par le jeu Sid Meier’s Pirates pour la partie combat à mains nues, alors que la séquence en avion est elle à l’image de certains jeux d’arcade de l’époque, même si franchement dispensable finalement. Ajoutez à cela un système de dialogues à choix multiples et une fidélité incroyable au film – toutes les scènes cultes y sont, avec même des séquences inédites – et vous obtenez une petite pépite à côté de laquelle il ne faut pas passer.
Enfin, nous vous conseillons forcément la mouture PC, surtout que Steam propose une version tournant sur nos machines actuelles. Les autres, bien qu’inférieures, sont de bons portages.
- Indiana Jones and the Last Crusade: The Action Game – Tiertex – 1989 – Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, Commodore 64, DOS, Game Boy, Game Gear, Master System, Mega Drive, MSX et ZX Spectrum
Nous voilà donc face au jeu purement action adaptant La dernière Croisade. C’est probablement le titre le plus frustrant qu’il nous ait été donné d’essayer depuis bien longtemps, car s’il est plutôt simple de prise en main, il est incroyablement vicieux. Ne croyez pas que vous allez flinguer et claquer du fouet à tout-va, non, ici, vous allez surtout effectuer des sauts délicats et tomber dans le vide, l’eau et on ne sait quoi d’autre, tout en mourant lamentablement dans d’innombrables pièges.
Assez moyen, le titre est très largement en dessous de l’adaptation chapeautée par Ron Gilbert et reste un divertissement correct demandant quelques heures pour en voir le bout, si vous y arrivez ou si vous êtes tout simplement assez patient pour. Le souci vient aussi de l’ergonomie peu avantageuse, même si cela dépend des versions. Reste franchement un jeu qui ne marqua pas son temps et qui joua avant tout sur son nom, alors que l’aventure se boucle en moins d’une heure théoriquement.
- Indiana Jones’ Greatest Adventures – Factor 5 / LucasArts – 1994 – Super NES
Indiana Jones’ Greatest Adventures est une adaptation des trois premiers films exclusifs à la Super NES. Il s’agit là d’un platformer/action en 2D plutôt joli qui entend nous faire revivre quelques passages cultes des aventures de notre archéologue préféré. Il y a certes pas mal d’ajouts qui pourront faire tiquer les fans, notamment un combat de fin contre une espèce de squelette mort-vivant, mais le titre reste pas trop mal.
Il souffre d’une durée de vie par contre assez courte, trop pour retracer convenablement les trois longs-métrages desquels il s’inspire, et aussi d’une difficulté parfois un poil frustrante. Niveau sonore, Greatest Adventures reprend quelques thèmes connus de la saga et la narration se fait via des screens basse résolution immonde tirés des films avec en plus quelques dialogues.
Niveau gameplay, on est sur quelque chose d’assez fluide, un peu bordélique, mais qui fait le boulot. On peut sauter, grimper, envoyer des grenades, donner quelques coups de poing et de fouet, ainsi que tirer à l’arme à feu. Le jeu se sert aussi plutôt bien du mode 7 de la Super NES durant quelques niveaux comme la descente de montagne en canoë, scène culte du Temple Maudit. Un bon petit jeu, en somme.
Les adaptations libres
- Indiana Jones et le Mystère de l’Atlantide – LucasArts – 1992 – DOS, Amiga, FM Towns, Windows, Mac OS, Linux et Wii
Nous y voilà. LE jeu Indiana Jones que tout le monde se doit d’essayer au moins une fois dans sa vie. Considéré par beaucoup de fans de la saga comme le réel quatrième opus cinématographique, bien que l’on soit en présence d’un jeu vidéo, ce point’n’click plongé en plein âge d’or du genre et du studio LucasArts (Monkey Island, Maniac Mansion, Grim Fandango) est une véritable perle.
Le jeu se déroule en 1939 alors qu’Indiana et Sophia, une ancienne collaboratrice de l’archéologue, partent en chasse de l’Atlantide alors aussi convoitée par les nazis qui espèrent en puiser le pouvoir afin de se préparer à la guerre à venir.
Développé en même temps que Monkey Island par une seconde équipe dirigée entre autres par Noah Falstein, Indiana Jones et le Mystère de l’Atlantide est une aventure longue et riche, divertissante et extrêmement bien pensée. Proposant trois modes de jeu que sont équipe, énigme et action, le titre offre donc une expérience différente en fonction de celui que l’on choisit. On peut soit se faire aider par Sophia tout le long du jeu, soit nous voir proposer des énigmes bien corsées, ou un mode qui inclut quelques combats à mains nues.
Le fait de pouvoir mourir est aussi une nouveauté dans un jeu du genre, et les sauvegardes prennent alors une importance capitale, même si la fin cachée et alternative demande de terminer le jeu sans avoir une seule fois enregistré la progression. Que dire, si ce n’est que la narration, le scénario, les dialogues, les personnages, les graphismes ou encore les mécaniques de jeu sont extrêmement satisfaisants. À n’en pas douter un des plus grands jeux d’aventure des années 90.
- Instruments of Chaos starring Young Indiana Jones – LucasArts – 1994 – Mega Drive
Parfois une vidéo vaut mieux que des mots pour qualifier cet étron vidéoludique qu’est Instruments of Chaos qui est une adaptation de la médiocre série télévisée The Young Indiana Jones Chronicles. Et vous savez quoi, on va laisser parler quelqu’un qui s’est littéralement cassé le popotin sur le jeu. Bon visionnage !
- Indiana Jones and His Desktop Adventures – LucasArts – 1996 – Windows et Mac
Indiana Jones and His Desktop Adventures est probablement le jeu le plus atypique de ce listing. Un vrai bon jeu qui se démarque du reste par ses mécaniques qui consistent en la réussite d’une multitude de tableaux générés de manière procédurale à chaque nouvelle partie. Jeu d’aventure/action en vue isométrique nous demandant de résoudre des puzzles et casse-têtes pour progresser, il parvient à tirer son épingle du jeu.
Son ergonomie pensée pour le PC et le Mac est impeccable et mine de rien, l’interface quelque peu envahissante s’avère astucieuse une fois prise en main. Aussi il n’y a pas que les niveaux ou plutôt le monde qui est généré aléatoirement, c’est aussi le cas des dialogues et de l’histoire du jeu, ce qui le dote d’une excellente rejouabilité. Alors même s’il a plutôt vieilli, pourquoi ne pas l’essayer ?
- Indiana Jones et la Machine infernale – LucasArts – 1999 – Nintendo 64, PC et Game Boy Color
On arrive enfin ici dans l’ère moderne du jeu vidéo avec un opus entièrement en 3D nous proposant une aventure lorgnant du côté de celles de Tomb Raider. Rien de plus normal lorsque l’on sait que la création des péripéties de Lara Croft fut inspirée en partie par les films Indiana Jones.
L’histoire prend place en 1947 alors que l’Union Soviétique tente de récupérer une dangereuse machine datant de l’époque babylonienne dans d’anciennes ruines en Irak. Alertée, la CIA va tout faire pour tenter de l’arrêter et c’est alors qu’Indy entre en scène. Babylone, Kazakhstan, Pérou, un véritable tour du monde des paysages et cultures nous est offert.
Plutôt réussi dans l’ensemble, le jeu souffre d’une maniabilité un poil capricieuse, notamment au niveau des sauts et de quelques interactions. Énigmes et pièges rythment alors notre aventure et fort d’un scénario solide, d’une réalisation de premier ordre et d’une bonne durée de vie, Indiana Jones et la Machine Infernale reste encore aujourd’hui une valeur sûre.
À noter que la version Game Boy Color est certes différente, mais n’en reste pas moins une réussite.
- Indiana Jones et le Tombeau De l’Empereur – The Collective – 2003 – Xbox, PlayStation 2 et PC
Nouveau jeu au scénario original mettant en scène Indiana Jones, Le Tombeau de l’Empereur est encore une fois un jeu d’aventure/action proche d’un Tomb Raider et donc de la Machine Infernale. Cette fois-ci, nous sommes en 1935 alors que Junior part en Chine à la recherche d’une relique pouvant supposément contrôler l’esprit humain, le Cœur du Dragon.
Rien de fou à en dire, on préfère l’épisode précédent, même si cet épisode est loin d’être mauvais. Son principal défaut est son gameplay mélangeant le platformer imprécis et l’action parfois confuse. La jouabilité était en 2003 en retard sur la concurrence et on le ressentait alors pas mal. Cependant, l’ambiance visuelle est au rendez-vous, l’aventure longue et prenante, le scénario intéressant et mine de rien la diversité était présente.
Entre les casse-têtes, l’exploration, les combats et un joli voyage nous promenant de Prague jusqu’en Chine, ce Tombeau de l’Empereur fait le boulot. La partie sonore est aussi très réjouissante avec des thèmes musicaux inédits, et d’autres non, vraiment bons. Privilégiez la version Xbox, en plus rétrocompatible sur les consoles actuelles de Microsoft, celle sur PS2 est un chouïa en dessous.
- Indiana Jones et le Sceptre des rois – A2M – 2009 – Wii, PlayStation 2, PSP et Nintendo DS
Voici la dernière itération en date d’un jeu Indiana Jones version 3D nous proposant une histoire inédite. Et que dire si ce n’est que la déception est de taille. Le titre avait avant tout été développé pour la Nintendo Wii et se voulait ambitieux de ce fait en proposant un gameplay à la Wiimote novateur, mais des soucis d’ergonomie sont bien présents et cassent un peu l’expérience.
Les combats sont brouillons, la plateforme hasardeuse et les énigmes manquent d’intérêt. Le jeu est beaucoup plus action que ses prédécesseurs et propose des séquences à grand spectacle comme cette course-poursuite à bord d’un tank. Ça explose de partout, et mine de rien, cela ne colle pas super bien à l’image que l’on a des aventures d’Indiana Jones.
Certes, les films ont de grandes scènes d’action grandioses, mais ce n’est pas là ce que l’on en retient en premier. C’est plus qu’un amoncellement d’action, ce que n’avait pas compris le quatrième long-métrage d’ailleurs. Reste un scénario intéressant à ce Sceptre des Rois, une durée de vie correcte et un mode deux joueurs plutôt sympathique sur Wii, version à privilégier donc.
Enfin, encore une fois le jeu nous propose de voir du pays, du Soudan au Panama en passant par Istanbul, et met tout de même l’exploration en avant, même si on reste là aussi sur notre faim. Pas le meilleur et tout juste correct, même si on peut en retirer quelques bons moments donc.
Les jeux LEGO
Il existe deux jeux LEGO se déroulant dans l’univers de la licence. Le premier sorti fut LEGO Indiana Jones : La Trilogie Originale en 2008 sur Wii, PlayStation 3, Xbox 360, Nintendo DS, PC, Mac, PlayStation 2 et PSP. Il s’agit là d’un titre qui nous propose de revivre les trois premiers films sortis sur grand écran avec toutes les particularités connues d’un jeu LEGO. Coopération, construction, humour décalé voire parodique, ainsi qu’un mélange entre action et plateforme. Plutôt réussi, le jeu n’a pas à rougir des autres adaptations mettant en scène l’archéologue.
Vient ensuite en 2009 et sur les mêmes machines, la Wii et la PlayStation 2 en moins, LEGO Indiana Jones 2 : L’Aventure Continue. Reprenant cette fois-ci les quatre films, la formule reste la même, mais en moins bien exécutée. L’humour est moins pertinent, la narration hachée, le gameplay tourne en rond à coup de combats et d’énigmes répétitives. Ce n’est tout simplement pas la suite espérée par les fans de LEGO et d’Indy. Dommage, même si l’expérience reste correcte.
Par contre, dans les deux titres, les thèmes musicaux de John Williams sont bien présents et apportent une dimension épique aux petites briques jaunes.
L’influence Indiana Jones
Globalement donc, les jeux Indiana Jones sont bons, voire superbes pour certains. C’est aussi dû au fait que LucasArts a chapeauté la plupart des projets, même lorsque le studio n’était pas au développement, mais à l’édition. Mais mine de rien, on retrouve du Indiana Jones dans beaucoup d’autres œuvres vidéoludiques. Des petits clins d’œil dans différents jeux LucasArts à l’inspiration assumée de Tomb Raider ou encore plus Uncharted, cette saga filmique aura marqué des générations entières et cela se ressent même dans le jeu vidéo d’aujourd’hui.
Même des jeux modestes comme Spelunky s’inspirent ouvertement des aventures du professeur Jones, alors que Crash Bandicoot, lui, devait se dépatouiller d’une boule géante le poursuivant comme dans Les Aventuriers de l’Arche Perdue. On pourrait aussi citer Spelunker, Pitfall, Lode Runner, Rick Dangerous, La-Mulana ou encore Deadfall Adventures et même certains segments de jeux comme Donkey Kong et sa traversée de la mine en chariot.
Cette saga pulp est donc source d’inspiration pour de nombreux développeurs ayant grandi avec l’aventurier. Preuve s’il devait en avoir une que l’on est bien face à l’une des licences les plus marquantes de l’histoire moderne du cinéma et avec un cinquième film annoncé, ainsi qu’un nouveau jeu développé par Bethesda, le fouet continuera encore de claquer un bout de temps.