Gran Turismo Sport revêt ses habits de lumière quelques jours avant la sortie.
Durant la période allant du 9 au 13 octobre se tenait une bêta ouverte de Gran Turismo Sport, et nous y avons passé quelques heures qui vont nous permettre de vous faire un petit retour d’expérience avant la sortie du jeu le 18 octobre prochain. Nous aurions aimé vous parler de ce jeu plus tôt, via un retour sur la bêta fermée, mais malheureusement les accès étaient distribués au compte-goutte. Comme il s’agira certainement du seul Gran Turismo de cette génération, et qu’il semble vouloir apporter quelque chose de différent par rapport aux anciens épisodes, nous étions très impatients de pouvoir mettre la main dessus. Maintenant que c’est chose faite, et que nous avons bien pris la température de la piste, voici nos premières impressions.
Un Gran Turismo à part
Kazunori Yamauchi, le papa de la série, nous l’avait bien dit dès le départ : non, il ne s’agit pas d’un Gran Turismo standard. Lorsque le jeu a été annoncé, il était tout de suite question de mettre l’accent sur la partie online, qui, en partenariat avec la Fédération Internationale de l’Automobile, va permettre de placer ce jeu sous le signe de la compétition et de l’e-sport. On laisse donc un peu de côté les voitures de Monsieur Tout-le-monde, et plus particulièrement les vieux modèles que l’on pouvait retrouver dans les anciens opus. Ici on démarre avec seulement 170 voitures, ce qui fait bien faible comparé à la concurrence et ses plus de 700 bolides. Une promesse de 400 à 500 voitures via mise à jour et DLC a été faite, mais aucun information sur la fréquence de sortie n’a encore été évoquée.
Dans son esthétique, Gran Turismo Sport est une sacrée évolution par rapport aux anciens jeux et même par rapport à la concurrence. Il n’y a aucun doute sur le fait que les autres studios soient passionnés par l’automobile, mais dans Gran Turismo Sport, c’est quelque chose qui se ressent jusque dans les moindres recoins. Chaque menu, chaque voiture, chaque mise en avant de l’histoire de l’automobile a fait l’objet d’un soin effarant. Kazunori Yamauchi reste un grand enfant passionné et ça se ressent, rien n’a été laissé au hasard, et on comprend mieux pourquoi ce jeu aura mis le temps avant d’arriver. Mention spéciale au mode permettant de placer sa voiture dans des environnements réels, ça sera sûrement anecdotique pour certains, mais pour les plus grands passionnés, c’est quelque chose de sublime.
Plus accessible, mais pas moins bon pour autant
Concernant le contenu, il s’agissait d’une bêta, alors une grande portion du jeu n’était pas disponible, et même pas présente dans les menus. Il n’est donc pas possible de faire un réel retour sur ce que le jeu pourra proposer dans sa version finale. Nous garderons cependant quelques réserves sur le mode Campagne qui remplace le mode Carrière habituel de ce genre de jeu. En effet, même si son contenu n’était pas accessible, il était bel et bien présent, simplement verrouillé. On a eu l’impression cependant d’avancer rapidement dans les épreuves de conduite ou les défis qui nous étaient proposés. L’accent est mis sur le mode online comme nous l’avons dit plus haut, mais cet aspect risque de de déplaire à certains si le mode Campagne reste en l’état.
Idem pour les niveaux de pilote que l’on gravit en gagnant de l’expérience après chaque épreuve. Nous avons réussi à atteindre le niveau 20, avec cette impression que cela augmentait très, voir trop rapidement. Cela était surtout dû au fait que lorsque l’on fait certaines actions dans le jeu, il est possible de déverrouiller des succès donnant accès à des récompenses comprenant de l’XP ou encore des Point Miles. Ces fameux points vous permettront de déverrouiller tout un tas de choses (voitures, peinture, jantes, etc.) et il va sans dire que comme pour tout le reste, du contenu supplémentaire arrivera régulièrement.
Côté gameplay le jeu est clairement plus accessible dans son approche et même si vous n’avez pas encore pu y jouer, sachez que c’est encore un fois Kazunori Yamauchi qui le dit. Il ne voulait pas d’un jeu élitiste comme peut l’être un Assetto Corsa par exemple. Cependant cela ne veut pas dire que le jeu est moins bon pour autant. Il garde une partie importante de simulation, surtout dans les réglages, et la conduite sera par contre plus « permissive », bien que sans aucune assistance : le jeu restera un bel étalon sauvage qu’il ne tiendra qu’à vous de dompter. À titre personnel, j’ai trouvé les sensations excellentes, il y a un très bon feeling entre nos mains et au final, c’est surtout ça qui importe. Bien entendu il ne s’agit que d’un avis sur la bêta et nous verrons ce que cela peut donner suite à notre test complet qui arrivera peu après la sortie de ce Gran Turismo Sport.
Malheureusement, toute la partie online était ultra réduite, ce qui ne nous permet pas de vous en parler plus en détails. Tout ce que l’on peut dire c’est qu’à chaque fois tout fonctionnait très bien lors des courses. Nous n’avons pas constaté de lag particulier ou de voiture se téléportant sur la piste.
Conclusion Gran Turismo Sport (bêta)
Bien différent de ses ancêtres, Gran Turismo Sport entame un virage intéressant dans la série en s’orientant sur le multijoueur compétitif, un compartiment que nous avons hâte de voir plus en détails. De ce que nous avons pu jouer, les sensations très bonnes. Le cœur du gameplay a été rendu plus accessible que dans le sixième opus par exemple, mais le plaisir de pilotage reste plus que jamais présent. On gardera une simple réserve sur la quantité de contenu globale du jeu, dont nous vous parlerons dans notre test final. En espérant que certains compartiments se verront agrémentés comme il se doit par rapport à cette version bêta. Une belle promesse pour la suite, à voir si cela se concrétisera à partir du 18 octobre prochain.
Notre test de Gran Turismo Sport sur PlayStation 4 Pro est maintenant disponible, n’hésitez pas à vous y rendre pour un avis détaillé.