Non content de nous proposer une aventure bonifiée dans les contrées lointaines des royaumes d’Yggdrasil, God of War: Ragnarök contient également quelques secrets qu’il est intéressant de souligner. Comme beaucoup de leurs confrères, les développeurs se sont amusés à cacher une poignée de références et d’easter eggs de part et d’autre de l’aventure.
Que ce soit par des dialogues ou des objets à ramasser, le jeu distille ses petits clins d’œil avec parcimonie, mais rien n’échappe à nos yeux affûtés. Suivez-nous pour cette petite plongée, garantie sans spoiler, des petits secrets que renferme God of War: Ragnarök.
Un tournoi familier
Lors de vos longues balades en barque au cœur des neuf royaumes, de nombreuses discussions se déclencheront. Certaines parleront du passé, d’autres de mythologie, mais une sort de l’ordinaire. En effet, Mimir explique à Kratos avoir entendu parler d’un tournoi auquel il aurait participé dans lequel il aurait combattu des bêtes, des princesses, des morts-vivants, des automates ou encore le plus grand musicien de l’histoire.
Ce dialogue est en réalité une référence au jeu de combat de PlayStation sorti sur PS3 : Playstation All-Stars Battle Royale. Les bêtes seraient Ratchet ou Sly, le mort-vivant serait Sir Daniel Fortesque, l’automate serait le Big Daddy de Bioshock et le musicien ne serait autre que PaRappa the Rapper. Une bien belle référence qui rend, étonnamment, cette incartade canon dans l’histoire de God of War.
Des poèmes évocateurs
Les collectibles, ce n’est pas ce qui manque dans God of War: Ragnarök. Entre les corbeaux d’Odin, les artefacts ou encore les coffres légendaires, il y a de quoi faire. Cependant, parmi tout ça, il y a un type d’objet collectable qui sort de l’ordinaire : les poèmes de Kvasir. À première vue, il ne s’agit que de poèmes comme les autres, de petits morceaux de textes à ajouter à notre collection, mais ils cachent un secret.
En effet, que ce soit par leur couverture ou par leur contenu, chacun fait référence à un titre PlayStation. Horizon: Zero Dawn, Ratchet & Clank, The Last of Us, Uncharted et bien d’autres se retrouvent ainsi représentés au travers de ces ouvrages que vous pourrez retrouver à l’endroit qui vous sert de quartier général, une fois ramassés.
Un rappel du passé
Lors de la première partie de l’aventure, une quête annexe vous demandera de libérer une créature particulière. Lorsque ce sera chose faite, vous débloquerez l’entrée de connaissance de cette créature appelée Lyngbakr. Si vous la lisez attentivement, et si vous avez déjà joué aux précédents opus de la saga, vous remarquerez assez facilement une référence à un événement survenu dans le tout premier jeu.
En effet, Kratos y parle d’un capitaine de navire qu’il a connu autrefois, à qui il a ôté la vie. Il ne s’agit de nulle autre que le capitaine à qui Kratos arrache la clé après voir tué l’hydre dans le premier jeu, avant de finalement le laisser mourir. Plus tard dans le titre, Kratos le retrouve dans les enfers et lui inflige une deuxième humiliation. Encore une preuve que le titre n’oublie pas ses racines.
Le musicien qui jouait de la musique
Au tout début du jeu, lorsque vous passerez dans le village de Nidavellir, vous devrez vous frayer un chemin pour atteindre la taverne. Lorsque vous y arriverez, vous ferez alors la connaissance de Raeb, un musicien qui vous donnera de précieux conseils, tout en étant lui-même une référence pour qui connaît le compositeur de la musique de God of War: Ragnarök.
En effet, le modèle du personnage est basé sur Bear McCreary, l’homme à l’origine de la bande-son du titre. De plus, il est celui qui l’incarne en VO et, comme si cela ne suffisait pas, le nom du personnage est en réalité composé du nom du compositeur dont les lettres ont été mises à l’envers.
Ce petit tour d’horizon des easter eggs et références de God of War: Ragnarök nous montre une chose : il est encore possible de cacher de petits bonbons virtuels aux yeux de tous, et de le faire de manière intelligente de sorte à respecter l’histoire du titre. De cette manière, on ne sort pas le joueur de l’univers dans lequel il est immergé et on rend le tout crédible.
Le jeu est encore récent, et il y à fort à parier que de nombreuses autres références seront trouvées au fil des semaines, que ce soit en lien avec le passé de Kratos ou avec l’univers de PlayStation. Une chose est sûre : tout ceci se trouve juste sous nos yeux.
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