Dans notre quotidien de joueurs, ou de lecteurs férus de jeux vidéo, on voit le terme « gameplay » un peu partout. Devenu pratiquement l’ingrédient essentiel, synonyme de succès ou d’échec pour un jeu, les critiques ne jurent que par ce terme (ou presque) venant réduire le médium du jeu vidéo à une seule de ses caractéristiques. Même si les deux éléments du fameux triptyque Narration-Gameplay-Graphisme sont également très attendus, c’est surtout le gameplay qui viendra faire ponctuer, selon les diverses critiques et tests si le jeu est un succès ou non. Mais, qu’est-ce que réellement le « Gameplay » ?
Décidément, les anglophobes sont ravis. En anglais, le gameplay est, au sens premier, la manière dont la partie (the game) se joue (plays). Il fait donc directement référence à l’expérience du joueur lorsqu’il joue au jeu. Souvent succédé d’un adjectif plus ou moins positif, il renvoie à différents aspects d’un jeu vidéo à savoir ses règles et leurs applications concrètes dans une partie, les différentes interactions prévues par l’environnement du personnage virtuel ou encore la maniabilité du joueur, c’est-à-dire les réponses aux commandes effectuées sur la manette, ou le clavier.
Le gameplay fait partie intégrante de l’expérience du joueur et vient même la conditionner. Il peut se baser sur différents axes comme l’immersion, la difficulté ou encore la réflexion. Ce n’est pas pour rien qu’il existe des jeux dits de réflexion comme un Professeur Layton, ou encore d’immersion comme un Horizon Forbidden West par exemple.
Aujourd’hui, après tant d’années et de jeux différents, les développeurs se creusent de plus en plus la tête pour proposer un gameplay dit innovant. La technologie progresse, se renouvèle constamment avec de nouvelles machines par exemple, et on pense notamment à la manette DualSense de la PS5 qui vient « décupler les sensations » de jeu.
Cependant, si les développeurs tentent tant bien que mal d’innover et de renouveler la recette, force est de constater que le jeu vidéo s’uniformise de plus en plus notamment aux niveaux des grosses productions AAA. Les joueurs retrouvent ainsi leurs repères avec une facilité d’accessibilité lorsqu’ils jouent à un nouveau jeu. Cela correspond bien notamment au fait que le marché est composé à majorité de joueurs dits casual qui vont jouer plus occasionnellement, et qui, quand ils jouent, souhaitent passer un bon moment sans forcément avoir trop de défis.
Il serait dommage que la richesse du gameplay qui fait la diversité du jeu vidéo disparaisse pour tenter de satisfaire tout le monde.
Elden Ring – Mais au fait, qu’est-ce qu’un Souls-like ?
Poulet
Mais au fait, qu’est-ce qu’un jeu vidéo étiqueté Metroidvania ?
n1co_m
Le mode New Game Plus, c’est juste recommencer une nouvelle partie ?
Team NG+