Le temps passant nous rapproche de plus en plus du tant attendu Final Fantasy VII Rebirth. Et il n’y a aucun doute à cela, il s’agira logiquement de la plus grosse sortie de Square Enix en cette année 2024. La meilleure ? Cela reste à voir. Car, après un accueil mitigé du seizième opus de la saga, l’attente nous a peut-être rendus quelque peu fébriles. Outre Final Fantasy, Square Enix aura forcément des cartouches à présenter au cours de cette année 2024, à l’instar de Foamstars.
D’ailleurs, ce dernier précédera de plusieurs jours le premier cité. Ce jeu de tir à la troisième personne compte proposer une expérience multijoueur mettant notamment en opposition des équipes composées de quatre joueurs. Et, plus précisément, ce sera à compter de ce 6 février que ce Foamstars pourra être approché. Mais attention, il existe une petite exception : dans un premier temps, le jeu sera accessible aux seuls possesseurs d’un abonnement PS Plus.
Pour les autres joueurs, le titre ne se mettra qu’à disposition qu’à partir du 5 mars 2024 pour la somme de 29,99 euros. Et, au départ il y aura trois modes de jeu : « Smash the Star », « Happy Bath Survival », et « Rubber Duck Party ». Un chiffre qui, on l’imagine, évoluera rapidement. En tout cas, un apport de contenu régulier semble être prévu. Pour la suite, il ne restera qu’à voir si le jeu au style « slaptoonesque » très appuyé (une comparaison inévitable) aura un autre accueil que l’un des derniers flops de Square nommé Babylon’s Fall.
Mais, au vu des derniers éléments informatifs, il pourrait y avoir quelques complications, du moins chez le public un peu frileux du procédé concerné. Car oui, la dernière nouvelle aura vite fait de faire naître quelques critiques. Des critiques qui se situeront autour de l’utilisation de l’IA, qui, comme rapporté en début du mois, constituait déjà les plans d’avenir de Square Enix.
Pourtant, ce n’est pas la première fois que l’entreprise utilise l’intelligence artificielle dans ses créations. Final Fantasy VII Remake en a, par exemple, bénéficié. Mais l’effet recherché était différent : dans le cas cité, l’IA devait servir de support et ainsi améliorer un aspect formel (angle de caméra et animations faciales). Ici, en revanche, il est plutôt question de générer des objets via commandes textuelles.
Ce que le producteur, Kosuke Okatani, a effectivement confirmé à VGC au cours d’une interview : Foamstars présentera bien des éléments réalisés avec le concours de Midjourney, une application d’IA générative. Cependant, selon ses dires, cette mise à profit ne saurait occuper une place prédominante. En fait, son utilisation ne serait qu’infime et ne se bornerait qu’à quelques éléments mineurs tels des « icônes de pochettes d’album » pullulant dans le jeu. Voici les déclarations exactes :
« Tous les éléments fondamentaux de Foamstars, le gameplay et les choses qui rendent le jeu agréable, sont tous faits à la main. Cependant, nous voulions également expérimenter l’IA. En ce qui concerne le contenu du jeu, cela représente environ 0,01 %, voire moins, mais nous avons tenté l’expérience en créant ces icônes dans le jeu. »
Foamstars est à voir comme une sorte de balbutiement, un cobaye qui servira à jauger au mieux ce nouvel outil. Lequel outil attirera quoi qu’il en soit les foudres de divers public, et notamment du côté des artistes qui voient leur travail réapproprié par ces intelligences artificielles et leurs propriétaires. Et ce n’est pas le procès actuellement en cours (Andersen V. Stability IA) qui tendra à prouver le contraire.
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