Double Dragon est, aux côtés de quelques-uns, comme Pac-Man ou Street Fighter, l’une des rares licences issues des salles d’arcade à être encore en vie aujourd’hui. Et comme ses illustres confrères cités précédemment, c’est l’immense succès de l’épisode original qui lui vaut cette longévité. Immense succès qui fut, au moins en partie, à l’origine de d’un « âge d’or » du beat’em all en arcade, avec des jeux comme Golden Axe ou Final Fight.
Double Dragon est donc un nom qui compte, et sur lequel on mise régulièrement depuis sa sortie, avec des portages sur tous les supports possibles, d’innombrables suites, et, à l’époque contemporaine, des remakes et autres produits nostalgiques. Ainsi, dès 2003, un remake pour Game Boy Advance ( ?!) fut publié sous le nom assez transparent de Double Dragon Advance. En 2012, WayForward sort une version modernisée et plutôt second degré du jeu, Double Dragon Neon, version supervisée par Yoshihisa Kishimoto, le créateur de la série, en personne.
Entre ces nouvelles versions, les compilations et les citations dans d’autres jeux (River City Girls…), la licence n’a donc jamais vraiment disparue du paysage (il y a même un resto à Paris nommé d’après le jeu !), et conserve encore cette aura gagnée en étant l’un des premiers grands succès internationaux du genre beat’em up.
Après avoir bossé, toujours avec Yoshihisa Kishimoto sur Double Dragon IV, Arc System Works entend faire profiter de son savoir faire en matière de combat 2D (Guilty Gear, BlazBlue…) pour inscrire à nouveau Double Dragon dans l’époque contemporaine avec Double Dragon Revive, une relecture actuelle du classique de 1987. Les frère Billy et Jimmy Lee reviennent donc en 3D, dans des proportions à l’écran encore jamais vues pour la licence, accompagnés de leurs ennemis de toujours, comme Abobo (dont le nom permet des jeux de mots hyper faciles en français, comme, « Abobo, ça faire mal », ou « Abobo a bobo ? », une fois qu’il est vaincu ; et si on rêvait à une localisation digne de la V.F. de Ken Le Survivant ?!).
On a vu avec Streets of Rage 4 que les vieux pots permettaient de toujours de faire les meilleures soupes. Si on avoue avoir quelques doutes sur la D.A. et le charisme des héros (complètement absent du trailer, il faut bien le dire), bien trop génériques, on connait aussi le savoir faire d’Arc System Works, capable de rendre ses jeux de combats à la fois super techniques et hyper accessibles. Rendez-vous donc en 2025 pour découvrir Double Dragon Revive et les prochaines aventures de Billy et Jimmy Lee, et, en attendant, sur le compte X d’Arc System Works pour ne rien rater des infos que le studio ne manquera pas de disséminer d’ici la sortie du jeu…
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