Hier se tenait le premier Xbox Developer Direct de l’année qui nous réserva, notamment, la grosse surprise de l’annonce d’un Ninja Gaiden 4 développé par nul autre studio que PlatinumGames. Mais ce ne fut pas la seule attraction du show, puisque trois autres jeux étaient présents, dont celui qui nous intéresse ici, DOOM: The Dark Ages. Entre date de sortie et présentation exhaustive de ce qui nous attend dans cet épisode sauce médiévale, ce préquel au jeu de 2016 se veut être le plus ambitieux jamais sorti.
On ne va pas se mentir, nous n’étions nullement surpris de voir DOOM: The Dark Ages présents sur ce show de Microsoft, puisque cela avait fuité en amont de la conférence, tout comme sa date de sortie. Alors oui, il sortira bien sur Xbox Series, PlayStation 5 et PC le 15 mai prochain, et sera bien évidement disponible day-one sur le Game Pass. Mais, ce n’est pas la seule chose qui a été annoncée, et on a pu découvrir un peu plus de cet épisode sur trois aspects bien précis, à savoir son gameplay, son world-design et sa narration.
Plus violent et moins athlétique
Depuis 2016, idSoftware s’est évertué à nous proposer des épisodes au gameplay assez unique. Comme les développeurs le disent eux-mêmes très bien, le reboot était avant tout du « run and gun » (courir et tirer), Eternal du « jump and shoot » (sauter et tirer) et dans Dark Ages, on serait sûr du « stand and fight » (tenir tête et combattre). Cela se traduit par un rythme légèrement moins nerveux des combats, mais aussi par une dimension plus terre à terre, puisque ce n’est pas tant notre capacité à nous mouvoir ici qui est importante, que celle de nous protéger pour mieux contre-attaquer. La volonté étant ici de coller le plus proche possible à l’esprit médiéval du titre.
Pour ce faire, l’implémentation la plus notable dans le gameplay est sans aucun doute la Scie-bouclier, une arme défensive et offensive, qui nous permet de parer les coups et projectiles, le timing étant important, mais aussi de la balancer sur nos adversaires pour littéralement les décapiter, ou encore de parer les attaques avec un coup bien senti. Greffé à notre bras gauche, ce bouclier est un peu comme le prolongement naturel de notre main et s’annonce comme étant l’élément clé de Dark Ages.
Extrêmement violent, mais plus lent, le Doom Slayer pourra compter sur un arsenal conséquent, dont trois armes de corps-à-corps qui couplées à la Scie-Bouclier feront vraisemblablement des ravages sur le champ de bataille. On parle là d’une grosse masse bien lourde capable d’écraser tout ce qui bouge, d’un gantelet électrique qui peut paralyser, ou encore d’un fléau clouté qui peut décimer plusieurs monstruosités démoniaques d’un revers de la main.
À cela s’ajoute bien évidemment nombre de pétoires toutes plus puissantes les unes que les autres, dont une mitrailleuse qui écrase des crânes pour en faire des munitions. Notons aussi que le Glory kill semble toujours être de la partie, mais que sa mécanique ne paraît plus exactement être la même. Autre chose intéressante, nous pourrons paramétrer la difficulté à notre convenance via tout un tas de sliders, dont un qui influe sur la vitesse de jeu notamment, ceci afin que tous puissent trouver en DOOM: The Dark Ages l’expérience qui leur sied le mieux.
Après tout ça, il faut bien avouer que le moment « wow » de la présentation a l’annonce faite que nous pourrons piloter notre propre Atlan, soit un mécha gigantesque qui nous permettra de nous la donner contre des démons dont la taille dépasse l’entendement. De même qu’il nous sera possible de voler à dos de dragon cybernétique équipé de mitrailleuses lourdes, afin de dégager l’espace aérien.
id promet en ce sens un gameplay étudié et pensé pour chaque séquence de jeux et que ces nouveautés ne seront pas là que pour faire joli et que chaque « véhicule » aura ses propres capacités et particularités. Ces séquences seraient aussi plus profondes et longues qu’il n’y paraît, puisque ennemis, créatures et boss inédits ont été imaginés pour chacune d’elles. À voir ce que cela donne concrètement.
Liberté et narration
Voilà pour ce qui est du plus important, même s’il y a quelque chose d’intrigant dans le reste des annonces. Dans un premier temps, on nous révélait que ce serait l’épisode le plus grand jamais conçu en termes de world-design. Ainsi, il arrivera que l’on puisse se détourner du chemin usuel pour visiter quelques zones annexes, dont l’ampleur reste à définir, pour y dénicher quelques secrets.
On pourra alors parfois décider nous-mêmes du rythme de l’aventure. Alors même si Eternal était un chouïa plus ouvert que le reboot de 2016, on n’a jamais connu un DOOM qui embrassait cela au point de Dark Ages, du coup, on ne sait pas trop ce que cela peut donner, mais on demande à voir.
Ensuite, le scénario, déjà plus ou moins bien écrit dans le segment précédent, serait plus élaboré encore, présentant vilains, personnages secondaires et autres éléments de l’histoire, avec de nombreuses cut-scenes et dialogues. Un souhait de l’équipe de développement de rendre l’univers plus accessible, et pour ce faire, la narration sera moins écrite et donc plus cinématique. Un choix finalement assez logique si l’on suit l’évolution de la saga et sa volonté de modernisation.
Une chose est sûre, visuellement cela s’annonce superbe et la bande-son, composée par l’équipe Finish Move, pourrait potentiellement envoyer du lourd dans nos oreilles. DOOM: The Dark Ages affiche donc diverses ambitions excitantes et promet beaucoup, reste à voir ce qu’il donnera manette en main, car de nombreuses questions liées à son world-design, son rythme, sa narration et quelques annonces de gameplay se posent. Rendez-vous le 15 mai.
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