Dead or Alive prépare son prochain opus, Dead or Alive 6 pour courant 2019. En attendant, le studio a annoncé quelques changements notamment sur la sexualisation des personnages.
La franchise Dead or Alive est née en 1996. À une époque, où une forte poitrine, même refaite était signe de sex appeal. Où les jeux vidéo comme tant d’autres médias, et encore plus dans les jeux de combats, cherchaient à allécher un public de joueurs majoritairement masculins, avec des décolletés plongeants et des derrières seyants. Le point culminant de cette époque n’est-elle pas d’ailleurs Dead or Alive Beach Volley, série de jeux dérivés sortis avec plusieurs épisodes dont le dernier remonte à 2016 et qui brille plus par la plastique des personnages que par la qualité du jeu en lui même ?
Et bien cette époque semble révolue avec Dead or Alive 6. Et afin de calmer certaines polémiques qui ont pu émerger face à ces débordements mammaires, Team Ninja a décidé de rentrer dans le rang. Et réduire les pixels dédiés aux loches de ses combattantes sachant qu’on sait toutes, nous, représentantes du sexe féminin, qu’avoir une bonne paire n’est absolument pas pratique pour faire du sport, alors du combat n’en parlons pas ! Ainsi les tours de poitrines vont être réduits pour mieux coller à une réalité de combattantes fortes, sans peur et sans reproches, comme on les imagine. D’ailleurs le moteur physique va lui aussi être revu afin que ces excroissances douces et gracieuses puissent bouger de manière plus naturelle. Les développeurs ont-il fait des tests grandeur nature dans les studios pour s’assurer du réalisme du mouvement en fonction du bonnet choisi ? Il serait plaisant de l’imaginer.
Les tenues vont également connaitre un rhabillage. Le plus parlant est Kasumi dans sa tenue en latex moulante, rappelant certaines héroïnes de films de super héros. Les joueurs mâles ont-il tant perdu au change que cela? Team Ninja parle également d’autres changements, histoire que l’on regarde ailleurs que dans le décolleté de ses dames. Ainsi, un travail a été opéré sur les blessures, les traces de coups et surtout la sueur qui augmentera au fur et à mesure du combat. Pour résumer, finies les petites tenues, bonjour les hauts moulants d’où perleront de belles gouttes de transpiration étrangement bien placées, et des traces de griffures sur des centimètres de peau idéalement dénudés ?