Aujourd’hui, la rédaction s’attarde sur les Robinho du jeu vidéo qui, sur la base de belles promesses, ont fortement réussi à nous décevoir. Une sélection de cinq jeux comme toujours subjective, ce qui vous laisse le champ libre pour nous indiquer la vôtre en commentaire de cet article.
- Naughty Bear
On attaque avec un titre assez atypique. Incorporez un psychopathe tueur en série sur l’île des Bisounours, et vous obtenez Naughty Bear, un jeu complètement barré développé par Behaviour Interactive (Dead by Daylight). Un délire interactif dans lequel vous contrôlez un ours en peluche détesté de tous, et qui, bon sang de bonsoir, va appliquer une vengeance maison à tous ses congénères. De l’éclatage de tête avec une portière de voiture au dépeluchage total d’ourson rose, Naughty Bear vous propose une palanquée de moves pour exécuter vos pairs.
Malheureusement, dans les faits, on fait vite le tour de toutes les situations de meurtres possibles, et alors, l’humour noir laisse la place à l’ennui. Bien dommage.
- Banjo-Kazooie: Nuts ‘n’ Bolts
On attaque ici la seule partie subjective de cet article, tant le troisième volet de nounours et pigeon rouge aura divisé. En effet, jeu de plateforme de la grande époque Rare sur N64, Banjo Kazooie est réapparu sous un concept novateur pour son arrivée chez Microsoft. Un pari risqué pour le studio britannique, qui fera de sa mascotte maison un jeu de construction de véhicules. Alors, on garde toujours l’idée de niveaux à thèmes, mais, chaque « mission » impliquera de créer un engin mécanique (terrestre, volant, ou marin) de toutes pièces.
Une grande déception pour certains, qui n’auront pas compris le virage effectué par la licence, un coup de poker audacieux pour d’autres, les avis divergent au sujet de Nuts ‘n’ Bolts. Toutefois, la complexité du système de construction (malgré des possibilités presque infinies) aura raison de la patience de beaucoup, allant jusqu’à ruiner l’expérience de jeu de hordes de fans déçus, justifiant la place du titre dans cet article.
- Evolve/ Predator: Hunting Grounds
Deux pour le prix d’un, parce qu’on aime vous régaler ! Que voulez-vous, on est comme ça. Et puis surtout, malgré les quelques années d’écart entre ces deux merveilles, le problème relevé est le même : un jeu multijoueur asymétrique, ça se réfléchit. Pourtant le concept en amont est digne d’attention, une sorte de « gendarme et voleurs » en 4 contre 1, avec des équipements et des éléments de gameplay différents pour les deux partis. De fols affrontements en perspective… En tout cas dans l’idée.
Avec comme talon d’Achille l’équilibrage, le concept même de l’affrontement asymétrique démarrait en boîtant. Preuve qu’une bonne idée sur le papier peut se révéler être un calvaire sur les écrans.
- Superman 64
Petit, on a tous eu la bave aux lèvres devant la publicité de Superman 64. En effet, la pub promettait un jeu où l’on peut enfin voler dans Metropolis, utiliser la vision rayon X, et mettre des tatanes kryptoniennes à tous les méchants qui croiseront notre route. Un rêve qui devenait réalité, avant de vite tourner à la franche déception.
Superman 64 est considéré, encore aujourd’hui, comme l’un des plus gros ratés du jeu vidéo de tous les temps. Absolument tout ce qui pouvait ne pas marcher, n’a pas marché. Des sessions de vol au ralenti où l’on devait passer au travers d’anneaux, jusqu’au système de combat dur et lassant au possible, tout était fait pour vous faire regretter les 350 francs d’investissement de l’époque. Toutefois, aujourd’hui encore, il serait compliqué (à notre avis) de réaliser un jeu sur l’homme d’acier, tant le personnage est proche de l’omnipotence.
- Eat Lead
Bien après l’excellent Conker’s Bad Fur Day, d’autres jeux se sont essayés à l’humour et à la parodie de genre… Avec beaucoup moins de réussite, comme le fameux Eat Lead.
Pourtant sur le papier, ça tenait du génie ! On y incarnait un héros de jeu vidéo, qui, conscient de son état, brise le quatrième mur, et n’hésite pas à proposer des idées de jeux aux producteurs. Ces derniers en ayant ras la casquette de ce personnage demandent aux développeurs de le mettre dans un jeu pour l’y faire mourir, peu importe la manière.
Une sacrée parodie du média JV dans l’état, qui en dépit d’une scène d’intro mémorable ne parviendra pas à décoller, et pas simplement à cause d’un humour digne d’Anne Roumanoff. En effet, le jeu est aussi une vraie purge dans son gameplay, avec un héros lourd au possible, et une répétitivité à nous rappeler Un Jour sans Fin.
Et voilà, c’est la fin de ce 5 jeux qui, on l’espère, vous aura démontré qu’une bonne idée n’est pas toujours synonyme de bon jeu. N’hésitez pas à partager vos pépites du genre dans les commentaires !
5 avis impopulaires sur le célèbre plombier Mario
Luynan
5 jeux qui ont laissé le politiquement correct au placard
Luynan
Luynan