Xenoblade Chronicles 2 détourne Molière pour adapter la tenue d’une de ses héroïnes.
Alors que Jean-Baptiste Poquelin écrivait « Couvrez ce sein que je ne saurais voir. Par de pareils objets, les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées. » pour sa pièce Le Tartuffe, il semblerait que Nintendo ait décidé d’également appliquer la formule pour les gambettes de la délicieuse Mythra, la belle Aegis de Xenoblade Chronicles 2, en la gratifiant des bas/collants et du bustier qu’elle revêt dans Super Smash Bros. Ultimate (nous avions demandé de l’aide à une collègue plus experte pour nous aider à rédiger l’article et déterminer la nature exacte de ces vêtements, mais elle l’a jugé trop futile pour nous gratifier de ses précisons).
Ajouté par le biais des dernières mises à jour à destination de Xenoblade Chronicles 2 et de Torna – The Golden Country, vous pourrez obtenir ce nouveau costume pour Mythra à partir du chapitre 3 pour le jeu principal (il vous suffira de trouver le Nopon nommé Brobro situé sur le Pont de Récupération de la Guilde de Goldmouth et de lui adresser la parole pour qu’il vous délivre le précieux sésame), alors que dans son extension vous aurez juste à vous rendre au camp de Feltley et à parler au Nopon qui s’y trouve pour l’obtenir.
Mais là, vous vous demandez sûrement « Comment ça se fait qu’ils aient décidé d’ajouter du tissu sur Mythra ? ». La raison provient tout simplement des notations de l’ESRB (Entertainment Software Rating Board), l’équivalent Étasunien du PEGI. Alors que Xenoblade Chronicles 2 était prévu pour un public plus averti/âgé avec une notation T (pour Teen, adolescent), permettant ainsi un peu plus de libertés sur le contenu proposé, Super Smash Bros. Ultimate, quant à lui, a été prévu E10+ (tout public à partir de 10 ans), l’exposant à un public plus jeune et donc moins supposé s’extasier devant des courbes féminines, obligeant Nintendo à couvrir quelque peu la belle pour son apparition dans SSBU.
Mais ne nous offusquons point trop, après tout, ne dit-on pas que ce qui reste caché n’en attise que plus notre imagination ?