À l’instar de ce que l’on a pu lire tout au long de cette année 2023, les licenciements dans l’industrie du jeu vidéo continuent. Et après Epic Games ou Bungie, c’est Ubisoft qui attire (à nouveau) l’attention. Comme l’a notamment mentionné Kotaku dans son dernier article centré sur la société française, l’entreprise a effectivement remercié plusieurs de ses salariés, dont certains évoluent principalement au sein de l’un de ses plus gros studios : Ubisoft Montréal, à qui l’on doit la série Assassin’s Creed notamment.
Des licenciements qui, selon les termes employés par Ubisoft même, viseraient des fins de « restructuration ». Un besoin qui, d’après ce qui a été confirmé par le biais d’un communiqué fourni au gouvernement canadien, ne compte en aucun cas affecter le développement des titres en cours de production. En vérité, les nouvelles mesures touchent plutôt au domaine administratif et concernent plus précisément les équipes d’Ubisoft IT et SFX studio Hybride, qui est connu pour avoir participé à la série Disney + The Mandalorian.
« Dans ce contexte, nous avons annoncé aujourd’hui la réorganisation des fonctions générales et administratives de nos studios canadiens et la réduction des effectifs d’Hybride (notre studio d’effets visuels basé à Montréal) et de notre équipe informatique mondiale, ce qui représente 124 postes au total […]. Ces décisions ne sont pas prises à la légère et nous apportons un soutien complet à nos collègues qui quitteront Ubisoft pendant cette période de transition. Nous souhaitons également leur faire part de notre gratitude et de notre respect pour leurs nombreuses contributions à l’entreprise. Cette restructuration n’affecte pas nos équipes de production. »
Une prise de décision qui suit de quelques semaines la situation que nous avait notamment décrite IGN. Dans un rapport de septembre dernier, le site d’information avait ainsi attiré l’attention sur une atmosphère assez néfaste qui régnait au sein des locaux d’Ubisoft Montréal. Une situation résultant d’un ordre qui demandait aux salariés de revenir travailler en personne au moins deux jours dans la semaine.
Un retour « forcé » qui n’a visiblement pas été accueilli d’un bon œil par les salariés. Ces derniers avaient en effet déclaré, via divers mails en interne (exposé par IGN ), avoir été « trahis », les promesses faites quant à un environnement de travail « sain » et hybride – lequel aurait permis selon les critères une prise de fonction 100% à distance – n’ayant pas été tenues par l’entreprise. Ainsi, au contraire de ce que leur aurait vanté l’entreprise, les employés se seraient retrouvés plongés dans un lieu baigné de désagréments.
À la suite de cela, les premiers sentiments partagés par quelques employés étaient les suivants : en agissant de la sorte, Ubisoft aurait amorcé un plan de « licenciements en douceur ». La société pousserait ses employés vers la porte de sortie, de manière à limiter les indemnités de licenciement et à éviter de faire parler d’elle dans les médias. Une éventuelle stratégie qui aurait semble-t-il déjà été mise en œuvre chez Activision-Blizzard, si l’on en croit toujours IGN. Ce qui avait conduit à un départ massif de salariés.
Toujours est-il qu’aujourd’hui, Ubisoft se voit obligé de passer par le « licenciement direct », en mettant sur le départ près de 124 employés (dont 98 sont issus d’Ubisoft Montréal). Une nouvelle de fin d’année pas très réjouissante qui aura été dans le ton de ce qu’a connu la société depuis le dernier trimestre de 2022. En un an, la société aura mis fin aux fonctions d’environ 1 300 salariés.
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