Embarquez pour un périple sans retour avec The Final Station
On a déjà évoqué l’éditeur tinyBuild dans nos colonnes. Notamment avec Punch Club, pour lequel nous vous avions proposé un concours, mais aussi avec le très sympathique Party Hard, au concept bien aguicheur. L’éditeur semble avoir le nez creux lorsqu’il s’agit de proposer un concept novateur et potentiellement porteur de qualité vidéo-ludique, et ça semble être de nouveau le cas avec The Final Station, émanant du studio indé Do My Best.
Le contexte ? Un monde post-apocalyptique dans lequel seules quelques poches de survivants subsistent tant bien que mal, au milieu de hordes d’infectés n’hésitant pas à fondre sur les proies humaines dès que l’occasion se présente. Un background assez classique en somme, à une différence près : le train. Parcourant les étendues désormais désolées de notre monde à l’agonie, ces gigantesques convois représentent à la fois un moyen de déplacement rapide ainsi qu’une promesse de sécurité face aux légions d’infectés qui peuplent désormais la planète. Et c’est aux commandes d’une de ces machines que le joueur va se retrouver dans The Final Station.
Le jeu s’approprie les mécanismes de deux genres vidéo-ludiques différents. Au type « gestion », il emprunte la nécessité d’administrer avec lucidité son convoi. Il vous appartiendra de décider quels survivants ramasser, et lesquels abandonner à leur triste sort. Sachant que chaque personne possède un talent qui pourra vous être bien utile, mais aussi, potentiellement, et puisque l’on parle d’Humains, l’éventualité de foutre le boxon au sein du groupe. La gestion des ressources sera également de mise, et justement, pour en ramasser, il faudra souvent s’arrêter au fil des stations pour refaire le plein et dégoter de précieuses ressources nécessaires à la vie de tous les jours. C’est au cours de ces phases que The Final Station adopte un aspect « survival », puisqu’il vous faudra composer avec les divers infectés tout en recherchant de quoi subsister.
The Final Station se présente sous la forme d’un titre en pixel-art en 2D du plus bel effet. Vous pouvez vous essayer à la bêta fraîchement lâchée sur Steam, en attendant la version finale prévue pour la fin de l’été. Si le jeu PC rencontre un certain succès, l’éditeur n’exclut pas un portage console.