En 2015, la société Marvelous déjà bien connue pour sa série Senran Kagura annonce travailler sur une nouvelle licence cross-médias : Valkyrie Drive. Ce nouvel univers sera composé d’une série animée, Valkyrie Drive: Mermaid, d’un social-game pour iOS et Android, Valkyrie Drive: Siren et d’un jeu vidéo pour la PlayStation Vita, Valkyrie Drive Bhikkhuni. Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur le cas de ce dernier qui vient de sortir chez nous en version boîte et digitale. Connaissant un peu Marvelous, nous savons d’entrée de jeu que le fan-service à base de gros plans sur poitrines et fessiers seront à l’honneur, mais espérons que le jeu n’ait pas que ça à nous proposer. Voyons cela ensemble avec un test ultra-léché… façon de parler.
Du fight, des boobs et un scénario timbre poste : la recette gagnante ?
Un timbre poste pour envelopper d’énormes poitrines
Valkyrie Drive Bhikkhuni nous raconte l’histoire de deux sœurs, Rinka et Ranka, qui sont infectées par un terrible virus, le V Virus (très recherché comme nom). Cette « maladie » diffère de deux façons selon la personne, certaines se transforment en une arme surpuissante suite à une forte excitation (oui, oui), tandis que la seconde catégorie a le pouvoir de contrôler cette arme grâce à une très grande force digne d’All Might (je vous laisse chercher pour la référence). Ce virus qui vient débarquer comme ça sans aucune explication fait très peur au gouvernement qui a décidé d’emprisonner les victimes sur des îles. Dans Valkyrie Drive Bhikkhuni nous nous retrouvons sur l’île Bhikkhuni aux commandes des deux frangines qui seront vite rejointes par un joli cortège de jeunes demoiselles plus belles les unes que les autres et qui devront combattre une tonne d’ennemies/codétenues et avancer jusqu’au cœur de l’île et son école sans réelle explication.
Vous l’aurez compris, Valkyrie Drive Bhikkhuni ne brille pas par son scénario qui ne sert que de faire-valoir pour nous présenter des (très) jeunes filles aux courbes sur-dimensionnées qui vont se mettre sur la tronche. Long, très long à se mettre en place, le scénario est insipide et très ennuyeux. Heureusement que les nombreuses séquences de dialogues sont empreintes d’un peu d’humour qui aide à la digestion de la tonne de pavés à lire. Et ne comptez pas sur une profondeur et un background de personnages pour sauver la donne.
Des jolies poupées qui se foutent sur la tronche
Si Valkyrie Drive Bhikkhuni ne va pas briller par son scénario, espérons que le côté combat sera lui plus soigné. Après tout nous avons affaire à un jeu d’action. Une fois sorti des longues phases de dialogues, vous allez enfin pouvoir massacrer des groupes d’ennemis qui s’enchaînent et se suivent. Pour ce faire vous allez devoir maîtriser le système de combat à base de combos du soft. Chacune des sept combattantes à votre disposition – et qui arriveront au fur et à mesure de l’aventure – propose différents styles de combat, mais la base reste la même : enchaîner votre adversaire avec une série de coups. La touche rond servira à propulser l’ennemi en l’air, tandis que croix et carré serviront pour foutre des mandales et coups de pieds aux derrières. Une touche esquive est également au rendez-vous et sera très importante pour remplir votre barre de pouvoir spécial. Une fois ladite barre au taquet vous pourrez déclencher le mode Drive, une fusion avec un second personnage qui se transforme en une arme surpuissante. À partir de là une nouvelle palette de coup et d’attaques ultimes s’offre à vous, mais ce côté surpuissant est-il bien utile ?
On peut se poser la question, car malgré un gameplay vraiment très sympa et une prise en main intuitive et rapide, Valkyrie Drive Bhikkhuni souffre d’un très très gros défaut, il est ultra simple. À aucun moment le jeu n’offre de réel challenge, on se contente de frapper à tout va les groupes d’adversaires qui ont une IA totalement à la ramasse. Il sera très courant que des ennemis restent plantés devant vous sans rien faire. Et ce ne sont pas les boss qui vont vous offrir plus de challenge, il sera juste plus long de les éliminer. À noter pour les petits pervers qui aiment ça, les vêtements de boss et de vos héroïnes se déchirent au fur et à mesure des coups reçus. Ce qui nous amène au point suivant du jeu, la collection.
Les reines du shopping !
Pour mettre en valeur vos différentes poupées de silicone, vous pourrez débloquer différentes tenues et sous-vêtements tout le long du jeu. Le scénario est tellement insignifiant et le jeu ne proposant quasiment pas de challenge niveau difficulté, on se demande vraiment si Marvelous ne nous propose pas avec Valkyrie Drive Bhikkhuni un jeu de Barbie vache à lait déguisé. C’est simple, le jeu devient tellement ennuyeux que le seul petit plaisir qu’on prendra c’est de pouvoir admirer les différentes jeunes filles dans différents costumes et poses lascives. Donc on va fouiller à fond chaque maigre recoin des petits niveaux pour trouver des médaillons qui servent à débloquer de nouveaux vêtements.
Fort heureusement le jeu est assez joli graphiquement. Il fait honneur à la Vita, malgré des décors assez vides, nos yeux sont plus attirés par le charme de nos poupées virtuelles qui sont très bien modélisées. Les différentes séquences de transformations nous en mettent plein la vue et offriront énormément de plaisir à tous les amateurs/pervers de jeunes filles sur-dimensionnées dans le pur style manga. Côté musique rien à relever. Elles font leur boulot, mais seront vite oubliées. À noter que le jeu est entièrement sous-titré en anglais avec les voix en japonais. On ne s’attendait pas qu’un titre tel que celui-ci soit traduit en français, donc saluons « l’effort » de nous proposer les voix originales qui sont assez plaisantes.
Conclusion de Valkyrie Drive Bhikkhuni
Très joli visuellement grâce à un chapelet de jeunes filles aux courbes très mises en avant, le jeu repose surtout sur son côté fan service. Il ne faudra pas compter sur son scénario pour vous tenir en haleine et ce n’est pas son gameplay au demeurant très sympathique qui vous comblera de bonheur, car il est desservi par des ennemis à l’IA inexistante, donnant comme résultat un jeu hyper simple où l’on passe son temps à matraquer les touches d’attaque sans vraiment y prêter attention. Le jeu est réservé exclusivement aux personnes qui cherchent une grosse dose de fan service qui dégouline à fond du jeu (et encore plus dans l’anime). Si vous cherchez un bon jeu d’action avec du challenge, passez votre chemin.