Aujourd’hui, on dégaine les épées et les pixels, et on se plonge dans un titre d’action/plateforme très accrocheur et réussi, Sword of Xolan.
iOS : 0.99€ / Android : bientôt dispo
Test Sword of Xolan sur mobile
A l’ancienne
De temps en temps, on lit le titre d’un jeu mobile qui ne paie pas de mine, mais perdu dans la masse de nouvelles parutions, on passe rapidement son chemin, et puis, on s’aperçoit que le nom du jeu en question revient souvent sur les sites spécialisés suite à sa sortie, alors on se dit qu’il y a peut-être là quelque chose d’intérêt. Et c’est bel et bien le cas pour Sword of Xolan. Doté d’un scénario plus qu’anecdotique, du fait que ses qualités résident ailleurs, Sword of Xolan est un mélange de plateforme et d’action, comme les amateurs de consoles 8 et 16-bits en ont savouré à la pelle à la grande époque. Le joueur y incarne un guerrier qui va devoir traverser une bonne trentaine de stages (plus trois boss-fights) au level-design et à l’opposition ennemie de plus en plus ardus. Dans chaque niveau, somme toute assez courts, l’idéal pour quelques sessions courtes, plateformes mobiles, adversaires rampants, volants ou cracheurs, piques et pièges divers seront bien évidemment de la partie. On y trouvera également des objets en quantité à casser, recelant énergie et potions de magie : la première pour remplir vos trois coeurs de vie (qui descendent parfois bien vite), et les secondes, pour les trois points de magie, permettant d’utiliser une boule de feu histoire de déloger les ennemis distants.
Un gameplay au poil
Vous trouverez également beaucoup d’argent un peu partout, destiné à acheter (à prix très fort) des cartes tirées au hasard vous conférant des bonus pour vous aider dans votre quête. Enfin, chaque stage comporte trois prisonniers (dont certains bien cachés) et un trésor à trouver, ce qui poussera les perfectionnistes à refaire les niveaux incomplets. Tout ceci dote Sword of Xolan d’une durée de vie solide pour son petit prix, d’autant qu’il propose également une petite série de défis chronométrés en sus de l’aventure principale. Et niveau gameplay, qu’en est-il ? Hé bien, il s’agit là d’un des gros points forts du jeu. Celui-ci affiche 5 touches virtuelles à l’écran, et vous pouvez les déplacer où bon vous semble pour adapter le jeu à la taille de vos doigts et à vos préférences, de sorte que même sur petit écran (comme le 4S), la visibilité n’est pas gênée du tout. Les touches (droite, gauche, saut, magie, coup d’épée) répondent impeccablement, et vous pouvez même changer légèrement de direction en l’air comme dans un Super Mario Bros., ce qui n’est parfois pas le cas sur ces petits jeux mobiles, et permet de gérer les plateformes les plus étroites sans aucun souci. Ajoutez à ceci une réalisation en pixel-art de bon aloi, des musiques aux accents celtiques harmonieuses, et vous obtenez avec Sword of Xolan un excellent titre en dépit de son aspect extérieur un peu générique au premier coup d’oeil.