Un an et demi après la sortie de Saints Row IV, Deep Silver et Volition sortent, non pas un DLC, mais directement une nouvelle campagne en stand-alone pour Saints Row IV nommé Saints Row : Gat out of Hell. Il n’en fallait pas plus à l’éditeur pour sortir une nouvelle édition de son jeu sur consoles new-gen. Saints Row IV Re-elected & Gat out of Hell regroupe donc le jeu original, ses DLC et le nouvel épisode en stand-alone. Alors suivez-nous pour voir si ce nouvel opus suivra les traces de son prédécesseur.
Test de Saints Row IV Re-elected & Gat out of Hell sur Xbox One
Oh when the Saints
Saints Row IV Re-elected est identique au jeu original, à ceci près qu’il contient les deux DLC Enter The Dominatrix et How the Saints Saved Christmas. Les événements du jeu se déroulent quelques années après Saints Row the Third, mais cette fois-ci pas de guerre des gangs ou d’ascension au pouvoir puisque vous y êtes déjà. Eh oui ! Vous êtes ici le chef du gang « les Saints » mais vous êtes également le Président des États-Unis, rien que ça. Tout vous sourit, mais le bonheur est de courte durée puisqu’une race d’extra-terrestres, les Zin, décide de s’en prendre à la Terre et d’enlever vos amis par la même occasion. Malgré votre résistance et après un combat acharné contre le commandeur suprême Zinyak, vous êtes capturé, emprisonné et envoyé dans une simulation virtuelle. Vous allez alors tout faire pour sortir de cette réalité virtuelle afin de libérer vos amis et botter les fesses de l’envahisseur.
Rien n’est vrai, tout est permis
Suite à votre défaite, vous voilà coincé dans une matrice virtuelle qui recrée la ville de Steelport. Le monde ouvert est toujours présent, mais attention les troupes et les gardiens Zin sont là pour vous empêcher de prendre le contrôle de la simulation. Pour ce faire, vous disposerez de nombreux super-pouvoirs, c’est là que le jeu divisera les foules. Les puristes crieront au scandale en se demandant pourquoi on tombe dans un jeu de science-fiction. Mais il faut bien l’avouer, le changement de style de jeu est ce qui le rend totalement fun et décalé. Le fait d’être dans une simulation a laissé libre cours aux envies des développeurs. On se retrouve dans un mélange de GTA, de Prototype et de Duke Nukem, cela peut paraître étonnant mais il faut bien l’avouer, ça marche. De plus, Saints Row IV Re-elected est bourré de références cinématographiques et vidéoludiques telles que Tron, Stargate, Matrix, Mass Effect et plein d’autres. L’intitulé des missions et des succès renvoient aussi à certains films.
Le syndrome de Dieu
La personnalisation du héros se veut complète et assez poussée. Il est possible de choisir son sexe, son type, son âge, ses traits de visage, sa voix, sa personnalité et même son sex-appeal (taille de poitrine pour les femmes et taille de l’attribut masculin pour les hommes). Une fois dans la simulation, vos pouvoirs se comptent aux nombre de 8, ils vont de la super-vitesse au super-saut en passant par la capacité de lancer des boules de feu, de créer des séismes ou d’utiliser la télékinésie. Ces pouvoirs sont améliorables tout au long de l’aventure, en effectuant diverses missions et en récupérant des clusters de données. Des missions secondaires liées à vos amis seront également à réaliser, cela aura pour effet de leurs donner des pouvoirs et d’obtenir leur aide dans la simulation. Et bien sur de nombreux défis divers et variés vous permettront de gagner de l’argent et de l’experience. Des phases de QTE sont également de la partie, à vous de ne pas vous endormir au mauvais moment.
Hihgway to Hell
Peu de temps après votre victoire sur l’envahisseur Zin et lors d’une fête d’anniversaire, le président-empereur se fait aspirer par un portail dimensionnel. Il se retrouve emmener en Enfer contre son gré et conduit devant Satan lui-même. Ses compagnons décident de partir à son secours et découvrent que Satan veut marier leur boss à sa fille Jezebel. En effet, vos actions face à l’armée Zin ont entraînés des millions de mort et fait de vous un champion aux yeux de Satan.
Cette fois-ci, changement de héros, vous aurez donc le choix entre Johnny Gat et Kinzie Kensington. Changement de décor également puisque l’action se passe en Enfer dans la ville de New Hadès. Il vous faudra toujours prendre le contrôle de la ville mais cette fois-ci ce sera dans le but d’énerver Satan et le forcer à vous affronter. Pour ce faire, un vieil ami vous confie l’auréole fissurée de Lucifer qui vous octroie des pouvoirs, mais également une paire d’ailes qui vous permettra de voler dans le ciel des Enfers. Vous voilà fin prêt à en découdre avec les légions des démons de l’Enfer.
L’Enfer est pavé de bonnes intentions
Saints Row : Gat out of Hell est plus violent que son prédécesseur mais garde le même esprit décalé rempli de clins d’œil divers. Mais je dois bien avouer que voir Satan, Jezebel, Gat et Kinzie pousser la chansonnette façon comédie musicale, je ne m’y attendais pas. Pour créer la pagaille dans New Hadès, faire évoluer vos pouvoirs et réussir à faire sortir Satan de son trou, il vous faudra vous faire des alliés, ils sont aux nombres de quatre et sont des personnages connus de l’histoire. Ainsi vous devrez vous lier d’amitié avec Barbe Noire, Vlad, William Shakespeare et les jumelles De Wynter, chacun apportant ses améliorations et ses quêtes secondaires. À la collecte de clusters d’âme, de livres et de souvenirs viendront s’ajouter de nombreux défis disséminés un peu partout dans la ville. Mais attention, les archiducs, les diablotins, les légionnaires et les démons seront là pour vous barrer la route. Pour vous défendre vous pourrez, en plus de vos pouvoirs, compter sur un arsenal assez important comportant des armes liées aux 7 péchés capitaux. Sachez également qu’à la fin du jeu il vous faudra faire un choix entre cinq possibilités, ce qui donnera donc plusieurs fins différentes.
Des aliens au Diable il n’y a qu’un pas
Saints Row IV Re-elected & Gat out of Hell restent sensiblement identiques l’un à l’autre. Seuls quelques points de gameplay, les lieux et l’histoire diffèrent. Les deux titres se prennent très vite en main et offrent une pléiade de mouvements et pouvoirs différents. Les pouvoirs seront les mêmes, seuls leurs noms changeront. Dans chacune des aventures, la ville sera remplie de différents modèles de voiture que vous pourrez voler et conduire à votre guise. Un nombre d’armes assez important est également de la partie. Mais il faut bien l’avouer, pourquoi utiliser des armes et des véhicules quand on a des pouvoirs et que l’on peut voler. Ce qui est dommage c’est de voir la diversité des véhicules et armes et au final, de ne quasiment jamais sans servir.
Au niveau de la durée de vie, celle-ci se voit plus que conséquente. En comptant les missions principales et secondaires, les différents missions annexes, les défis et les objets à récupérer, il y a de quoi faire. Comptez 30 à 40h pour Saints Row IV Re-elected et entre 10 et 20h pour Saints Row : Gat out of Hell. Au niveau de la bande-son, il est possible de choisir entre différentes stations de radio du jeu. On retrouvera également des titres de différentes époques pour venir rythmer les différentes missions. Le seul point noir est sans conteste les graphismes, le rendu est bon mais on était en droit d’en attendre plus pour des jeux sur consoles new-gen.
Conclusion de Saints Row IV Re-elected & Gat out of Hell
Saints Row IV Re-elected & Gat out of Hell est l’édition ultime de Saints Row IV. Très bonne initiative des développeurs de rassembler le jeu, les DLC et son stand-alone dans une seule et même édition. On passe du bon temps à (re)découvrir le jeu d’origine et encore plus à découvrir Gat out of Hell. Délirant, irrévérencieux et ne se prenant jamais au sérieux, le jeu est une véritable perle. A une époque où la plupart des joueurs ne jurent que par GTA, cela fait du bien de trouver un concurrent qui ose le côté décalé et original tout en gardant ce qui fait le succès des jeux à monde ouvert.