L’année 2015 accueille son deuxième Resident Evil. Après une remasterisation d’une remasterisation du premier opus (ici en test), c’est au tour d’un nouvel épisode d’entrer en scène pour Capcom. En effet, la suite de Resident Evil Revelations sur Nintendo 3DS, qui a connu par ailleurs des portages HD, arrive en plusieurs morceaux. Est-ce l’oeuvre d’un nouveau virus ? Est-ce un bien ou un mal pour ce spin-off ? En tout cas, on teste le premier épisode de la saga Resident Evil Revelations 2, épisode intitulé : La colonie pénitentiaire.
Test de Resident Evil Revelations 2 – Episode 1: La colonie pénitentiaire
Mon nom est Burton…
Les événements de Resident Evil Revelations 2 se situent entre ceux de Resident Evil 5 et Resident Evil 6. Le monde entier vit sous la menace du bioterrorisme. Il y a déjà eu des précédents avec la ville de Raccon City, l’Afrique ou encore sur le Queen Zenobia. Afin d’y faire face, une Organisation Non-Gouvernementale a été créée dans le but de lutter contre cette terrible menace, l’ONG en question est Terra Save. Le plus intéressant, c’est qu’on y compte un membre bien connu de la série, Claire Redfield, l’héroïne de Resident Evil 2. On la retrouve accompagnée d’une jeune femme et pas n’importe laquelle. Il s’agit d’une nouvelle recrue, Moira Burton. Alors que nos deux héroïnes sont conviées à une cérémonie à la Terra Save, un attentat a lieu et elles se font kidnapper. Vous vous retrouvez à l’intérieur d’une étrange prison avec à votre bras, un inquiétant bracelet. Le duo se retrouve rapidement et devra coopérer pour pouvoir s’échapper. Le cauchemar prend forme lorsque vous vous apercevez que cette maudite prison se trouve perdue sur une île au beau milieu de l’océan. En parallèle, un secours inespéré reçoit un appel de détresse. La deuxième histoire de Resident Evil Revelations 2 se met en place et aux commandes, nous n’avons pas n’importe qui, puisqu’il s’agit de Barry Burton. Héros charismatique de Resident Evil premier du nom. Il revient et il n’est pas content.
Regarde par là !
Si Claire Redlfield est accompagnée de Moira Burton, notre cher Barry, quant à lui, se retrouvera avec une jeune fille prénommée Nathalia. Cette gamine lui sera utile puisqu’elle ressent la présence des créatures présentes dans le secteur. Elle sera capable de vous les indiquer. Ainsi, vous éviterez de vous faire surprendre en ouvrant une porte ou en en approchant de certains endroits. Cela vous permet également de préparer une attaque furtive, idéale pour mettre à terre les zombies tout en économisant vos précieuses cartouches. Informer, voilà le rôle principal des personnages secondaires. Ces deux bouts de femmes peuvent également révéler les objets cachés, tels que les munitions, les bijoux. En gros, ils remplacent le scanner contraignant du Resident Evil Revelations premier du nom. Contrairement au binôme de l’opus précédent, Moira et Nathalia n’ont pas pour but de se battre. Ce sont des personnages de soutien, un soutien qui n’est en aucun cas négligeable. Celui de Nathalia est donc de révéler la présence des morts-vivants, quant à Moira, elle peut les éblouir afin de porter un coup fatal. Jouables en solo, ces binômes permettent un mode coopération intéressant, uniquement en local pour le moment.
Conclusion de Resident Evil Revelations 2 : Episode 1
Que pouvons-nous dire sur ce premier épisode de Resident Evil Revelations 2 ? Le premier opus fut une bonne surprise sur Nintendo 3DS, ce deuxième opus l’est tout autant. Il reprend le concept de son aîné en y enlevant son défaut principal, le scanner. Certes, il nous est proposé sous forme d’épisodes, mais le rapport qualité/prix est plutôt convenu. Comptez trois heures de jeu pour deux chapitres par épisode (sans profiter du mode commando) au prix de 5.99€ ou 24.99€ si vous optez pour le format complet. Le jeu possède un arbre de compétences que l’on débloque grâce à des points gagnés en fin de chapitre. Le soucis, c’est que les compétences sont très onéreuses et peuvent être achetées avec des euros. Resident Evil Revelations 2 adopte donc un système de micro-paiement, mais non obligatoire. Graphiquement, le jeu accuse quelques lacunes et l’histoire n’est pas surprenante. Ce qui compte pour un Resident Evil c‘est l’ambiance et elle est plutôt bonne, enfin malsaine… enfin vous avez compris. Sans compter le format épisodique qui sait nous tenir en haleine pour l’épisode suivant.