À l’origine de htoL#NiQ – The Firefly Diary on retrouve Masayuki Furuya, développeur japonais qui travaille dans les studios de Nippon Ichi Software. C’est lui qui a créé seul les concepts arts, trouvé les idées de gameplay mais aussi dessiné htoL#NiQ – The Firefly Diary avant que NIS remarque son potentiel et se décide à promouvoir le soft.
Développé uniquement pour la PlayStation Vita, htoL#NiQ – The Firefly Diary est un jeu d’aventure à l’atmosphère étrange et attirante. Mais le jeu est-il aussi bon qu’il est beau ? Rien n’est moins sûr !
Test de htoL#NiQ – The Firefly Diary sur PlayStation Vita
C’est l’histoire d’une luciole
htoL#NiQ – The Firefly Diary est un jeu où l’histoire vous est racontée par des flashbacks, des fragments incomplets de la mémoire d’une étrange jeune fille avec des cornes de renne. Nommée Mion, cette fillette est accompagnée, et surtout guidée, par deux lucioles.
Tout le gameplay de htoL#NiQ – The Firefly Diary se base autour de cette simple idée : en tant que lucioles, vous devez protéger Mion et l’empêcher de mourir dans les environnements hostiles du jeu. L’une des lucioles, composée de lumière, est destinée à guider Mion en lui indiquant le chemin et les objets à utiliser. L’autre luciole, faite de ténèbres, peut se déplacer librement entre les ombres et interagir avec certains éléments du décor comme des pièges ou les interrupteurs. Et je dois bien avouer que c’est une excellente idée. Mion est un personnage terriblement fragile qui meurt au moindre contact avec un ennemi ou un piège, mais cette mécanique de gameplay vient encore renforcer ce sentiment de fragilité et d’impuissance qu’on éprouve pour la petite fille renne. Cependant avoir de bonne idées ne fait pas un bon jeu, et ce n’est malheureusement que trop vrai avec htoL#NiQ – The Firefly Diary.
Journal intime d’une jeu boiteux
Le vrai souci de htoL#NiQ – The Firefly Diary, ce qui a fait passer chez moi le jeu d’enchanteur à cauchemardesque en dix secondes chrono, c’est sa maniabilité complètement à la rue. Et pourtant le jeu propose différents schémas de contrôles, mais rien n’y fait : les gestuelles pour manœuvrer Mion restent étranges, peu intuitives et les phases où la précision est de mise sont absolument atroces. Diriger Mion lorsqu’elle s’envole avec son parapluie dans le chapitre 3 ou affronter le second boss du jeu qui requiert précision et rapidité vont rapidement devenir des épreuves de patience où vos nerfs seront mis à rude épreuve.
Je comprends parfaitement l’idée de Masayuki Furuya de vouloir absolument mettre en place ce principe de gameplay du contrôle des lucioles et non pas de Mion, mais quand une idée ligote à ce point le plaisir de jeu, pour ensuite le placer sur un autel sacrificiel, j’ai un souci. htoL#NiQ – The Firefly Diary n’est pas un jeu fun, et on peine à s’amuser en accompagnant Mion et ses lucioles dans leur voyage.
Ce qui est d’autant plus triste quand on voit le souci du détail apporté au level-design du jeu, à ses environnements.
Conclusion de htoL#NiQ – The Firefly Diary
htoL#NiQ – The Firefly Diary est un jeu vraiment magnifique, avec une ambiance soignée et une bande-son qui fait son travail. Le scénario du jeu ne se dévoilera qu’aux plus téméraires, prêts à rechercher tous les fragments de mémoire de Mion, mais il en vaut largement le détour. Malgré ces grandes qualités, htoL#NiQ – The Firefly Diary est un titre miné par des contrôles souffreteux et une durée de vie relativement faible pour un jeu avec une jouabilité discutable.
htoL#NiQ – The Firefly Diary est une belle expérience, mais ce n’est malheureusement pas un bon jeu.