Dans l’univers des jeux de combat en vs fighting, BlazBlue est devenu une référence. Arc System Works a toujours été connu pour ses forts titres comme Guilty Gear. Depuis 2008, la série BlazBlue a connu un certain succès, grandissant au fil des années. En 2016, afin de conclure une année riche pour les jeux de combats en versus fighting, BlazBlue: Central Fiction nous livre la fin d’une histoire, débutée il y a huit ans.
BlazBlue: Central Fiction livre son bouquet final
Une recette inchangée mais efficace
Lorsque BlazBlue: Calamity Trigger est sorti en 2008, il sentait le frais, venant prendre le relais des Guilty Gear. Après tout, il était une nouvelle série dans un genre qui a pris ses inspirations dans les jeux Mortal Kombat et Street Fighter depuis plus de 20 ans. L’action du jeu était rapide, il y avait un étonnamment bon mode histoire, et chaque personnage était unique. Aujourd’hui, huit ans plus tard, la série est sur sa septième itération (quatrième si vous ne comptez pas les versions améliorées) et une grande partie du charme initial a disparu. Alors que la nouveauté est définitivement inexistante, BlazBlue: Central Fiction prouve pourquoi la série BlazBlue a duré si longtemps. Tout comme les versions précédentes, les combats dans BlazBlue: Central Fiction sont encore dynamiques et explosifs, mais surtout aussi agréables à jouer, et Arc System Works a pris des décisions intelligentes qui rendent le meilleur jeu de la série. Tout d’abord, l’interface d’utilisation a vu quelques petites améliorations qui aident les joueurs novices dans les combats. Par exemple, une fois le Mode Overdrive activé, le jeu montre exactement combien de temps elle dure grâce à un compte à rebours. Cela semble un peu désuet, mais en sachant combien de temps il vous reste avant la fin de l’Overdrive, vous pouvez utiliser cette période de façon intelligente contre votre adversaire. C’est une petite amélioration, certes, mais perceptible et qui donne un réel impact sur le gameplay. D’autres changements incluent deux nouveaux mécanismes de jeu : Exceed Accel et Flow active. La première est une attaque spéciale qui est extrêmement puissante. Elle se déclenche en appuyant sur tous les boutons en même temps lors d’une session d’Overdrive. L’Active Flow est essentiellement à l’opposé de la sanction pour le joueur. Ceux qui combattent agressivement recevront un coup de pouce d’attaque et seront en mesure de récupérer leur jauge d’attaque spéciale plus rapidement. Il est un ajout appréciable, qui contribue certainement à encourager le jeu agressif.
Ce qu’il faut, là où il faut
BlazBlue: Central Fiction termine une histoire commencée dans BlazBlue: Calamity Trigger et voit donc enfin la conclusion de l’aventure de Ragna The Bloodedge. Vous êtes peut-être dans le même cas que le nouvel arrivant débutant par ce dernier épisode. Pas de panique. Le mode histoire vous fait parcourir un résumé des événements passés afin d’être à jour pour la fiction finale. Je commence par un problème, la traduction. Malheureusement, BlazBlue: Central Fiction est en anglais. Ceci va limiter l’appréciation du mode histoire, car il est bourré de lignes de dialogue. On passe plus de temps à lire qu’à combattre. En revanche, concernant les voix, pas de doublage anglais, contrairement aux anciens opus. L’histoire se fait en alternance entre phases de combat intense, illustrations magnifiques et phases animées. À la fin de scénario, vous débloquerez Susanoo, l’un des nouveaux personnages de cet épisode. Le mode solo vous occupera de nombreuses heures avec ses cent chapitres. Vous pouvez vous défouler sur le mode arcade, divisé en trois arcs pour chacun des 35 personnages. Comme tout jeu de combat qui se respecte, BlazBlue: Central Fiction propose un mode multijoueur, en local, comme en ligne. Vous aurez le choix entre les matchs classés et non-classés, ainsi que les matchs personnalisés. Le mode en ligne est très fluide, ce qui permet des parties très compétitives.
Conclusion de BlazBlue: Central Fiction
BlazBlue: Central Fiction est une excellente note pour la série. Il est le bouquet final attendu en raison du système de combat plus intéressant que jamais. Avec plus de trente personnages jouables, ainsi qu’un mode histoire aussi long qu’épique, BlazBlue: Central Fiction vous fera tenir de longues heures, manette en main. Cela est sans compter un mode en ligne redoutable. Il y a quelques déceptions telles que le manque de voix anglaises pour les joueurs y étant habitués, mais cela ne suffit pas à gâcher le plaisir.